Monseigneur Alain Guellec a été ordonné évêque auxiliaire du diocèse de Montpellier dimanche 7 juillet. Il répond au Midi Libre :
Comment résumeriez-vous votre parcours au sein de l’Église qui vous a mené à être ordonné, dimanche dernier, évêque auxiliaire du diocèse de Montpellier ?
J’ai 58 ans, je suis né dans le Finistère où j’ai vécu de longues années. Je suis prêtre depuis le 17 juin 1990 et là, j’ai exercé plusieurs ministères dans le diocèse de Quimper et Léon, jusqu’à ce 17 avril dernier où j’ai reçu cette nomination de la part du pape François pour venir à Montpellier comme évêque auxiliaire auprès de Mgr Carré. Mon parcours a été celui d’un prêtre en diocèse avec différentes fonctions en paroisse, en ministère paroissial et aussi dans ce qu’on appelle les services diocésains : la catéchèse, la formation. Et vicaire général, au service de l’évêque de Quimper, comme collaborateur immédiat.
Comment avez-vous reçu l’annonce de cette nomination ?
Avec étonnement et surprise. Et aussi la disponibilité qui était la mienne à répondre à cette demande. Une acceptation dans la foi et dans la joie de continuer à servir l’Église. Au fond, c’est ma vie. Depuis que je suis prêtre, j’ai toujours accepté les missions qui m’étaient confiées. Je n’ai rien demandé, je n’ai pas postulé. Mais je l’ai accueilli comme une marque de confiance, car si cette demande m’a été faite, c’est que des personnes ont estimé que je pouvais être appelé à cette mission épiscopale. Mais avec beaucoup d’humilité aussi, car je me rends compte que c’est une charge lourde, qui peut être difficile.
Vous arrivez sur un poste où vous êtes attendu, puisque cette charge-là n’était plus occupée depuis presque un an. Comment appréhendez-vous cette fonction ?
Je ne connais pas du tout l’Hérault ni le diocèse de Montpellier. La première chose qui sera à faire sera d’entrer dans ce diocèse petit à petit, en rencontrant les personnes qui sont là et qui travaillent à la mission de l’Église. Mon premier travail sera de faire connaissance. Je sais que ça prendra un peu de temps, mais je viens sans idées préconçues. […]