De Mgr James, évêque de Nantes :
A Rome, se déroule le synode sur la jeunesse. Synode, synodal, synodalité, des mots barbares ! Or, ces mots reviennent souvent. Le Pape en fait même une priorité : « Le chemin de la synodalité est celui que Dieu attend de l’Église au troisième millénaire ». Alors, que veulent dire ces mots ? Que révèlent-ils de l’Église dont nous faisons partie ?
Le synode est souvent pour nous, un groupe de personnes réunies sur un thème, autour du Pape à Rome, autour de l’évêque dans un diocèse. C’est une photo, c’est fixe ! Or, l’Église synodale, ça bouge ! C’est dynamique ! C’est l’Église qui fait route, qui avance. Ce sont des chrétiens en mouvement. Ils font route vers le Seigneur. Le Seigneur les guide. Il est leur chemin. Que nous dit d’abord un synode ? Un chrétien ne s’installe pas ! Une Église ne s’installe pas ! Notre conversion personnelle n’est pas achevée ! Notre relation au Seigneur est appelée à se renforcer ! Nous sommes en croissance. Un chrétien installé est un chrétien en danger ! En entendant le mot synode, pendant ce mois d’octobre, une question pour chacun de nous : quel nouveau pas, je suis prêt à faire dans la foi, dans la relation au Seigneur ? Nous sommes tous des pèlerins en route !
Cette marche vers le Seigneur, ne se vit pas seul ! Tout le Peuple de Dieu fait route ensemble ! C’est cela aussi une Église synodale. Le Pape François cherche à le mettre en œuvre. La réunion des évêques à Rome a été précédée par des questionnaires envoyés, une rencontre avec des jeunes à Rome. Et le document préparatoire est riche de l’apport de tous. Qu’est-ce que cela veut dire pour nos paroisses ou le diocèse ? Il n’y a pas dans l’Église, ceux qui sont engagés, qui se bougent, qui agissent, et les autres qui sont assis et regardent ! Il n’y a pas d’un côté des prestataires de service que seraient les prêtres, les diacres et les laïcs en mission ecclésiale et de l’autre côté, ceux qui sont assis et font leur commentaire sur le service rendu ! Ce n’est pas l’Église ! Alors, pendant ce mois d’octobre, quand nous entendrons « synode », nous nous interrogerons : quelle part je prends comme chrétien dans la mission de l’Église ?
Enfin, c’est un synode sur la jeunesse. Cet âge de la vie a au moins deux caractéristiques : c’est celui de la croissance, des avancées, des projets et c’est aussi celui où s’établissent des relations qui marquent, où se vivent des amitiés très fortes. Alors, cette Église synodale peut trouver un nouvel élan grâce aux jeunes ; nous la pensons non pas pour les jeunes, mais avec eux. Dans cet esprit, je les invite à se retrouver à la cathédrale le mardi 9 octobre à 19h pour un temps de fête et de prière. Nous sommes dans une Église où nous refusons le slogan qui nous installe : « On a toujours fait comme ça », une Église composée non pas d’individus côte à côte, mais de frères, de sœurs, d’amis dans le Seigneur. Une Église synodale !
Scripsit : “C’est une photo, c’est fixe ! Or, l’Église synodale, ça bouge ! C’est dynamique !”
=> ah la fameuse bougite, changite.
Pathétique. Pourquoi ne pas mettre des piles dans les crucifix pour faire gigoter le Christ ?
Tout est nul.
Avec quel catéchisme ? Avec quel langage pastoral ? Avec quelle liturgie ?
Combien de jeunes, Monseigneur, ont-ils appris dans les catéchèses post-concile, que l’homme est une créature raisonnable composé d’un corps mortel et d’une âme immortelle ?
Je ne sais trop que penser de ce synode, et surtout je me méfie des chemins mystérieux où le Pape voudrait nous entraîner pour conclure sur des objectifs suspects connus de lui seul, comme ce fut le cas lors du précédent synode avec cette exhortation apostolique Amoris Laetitia qui sent un peu le fagot et qui a semé la confusion dans les esprits au lieu de clarifier les choses. Interrogé avec insistance sur plusieurs points théologiquement troubles frisant l’hérésie, François a choisi une stratégie “pastorale” qui nous est maintenant familière: Il garde le silence.
Par ailleurs, quand j’entends parler de “discernement vocationnel”, je trouve le moment mal choisi pour traiter ce sujet, alors que l’actualité assène son lot de révélations quotidiennes sur le scandale homosexuel ecclésiastique en cours en Amérique, en Allemagne, au Nicaragua, en Argentine même, et ailleurs. J’emploie à dessein l’adjectif homosexuel au lieu de pédophile car une forte majorité des victimes des abus sexuels perpétrés par des prêtres, des séminaristes, certains évêques voire même des cardinaux, sont des ados postpubères dont (horreur !) beaucoup de séminaristes. Ces jeunes gens étaient entrain de “discerner” leur vocation avec un désir ardent d’être ordonnés. Des centaines (milliers?) de vocations ont été brisées dans l’oeuf à un moment où les ordinations sont mondialement à l’étiage.
Certains séminaristes une fois ordonnés sont eux-mêmes devenus des pervers prédateurs. D’autres ont perdu la Foi et quelques uns ont été poussés au suicide.
J’espère que quelques participants courageux à ce Synode oseront braver l’ordre du jour pour déballer ce chancre dans les discussions et exiger des réponses à leurs légitimes et angoissantes interrogations.
Il me semble qu’on confond la conversion personnelle et la réforme communautaire. En appliquant à l’une le vocabulaire de l’autre, on ne peut que se tromper.
Abbé Bernard Pellabeuf
Bonjour,
Comment ose-t-on appeler “synode” qui veut dire: “faire route ensemble”, des gens qui n’ont rien de commun ?
Un seul exemple: le cardinal Sarah a décliné l’invitation qui lui avait été faîtes d’y assister !
Le plus fort et le plus grave, c’est que des homosexuels avérés et revendiquant ce grave péché ont été invités a y participer ! membres du MRJC !
Que DIEU qui est Père, Fils et SAINT-ESPRIT, vous bénisse et vous garde dans Sa Paix et Sa Joie !
Gloire à la SAINTE TRINITE !
Merci !
JFL
Il n’est pas convenable de dire pour un catholique:
“on a toujours fait comme çà” dans la mesure ou çà n’est pas fait dans la Volonté du Seigneur.
Notre-Seigneur a dit “qui n’est pas avec MOI est contre MOI”
Quiconque s’éloigne des Paroles et des Actes du Christ trace sa propre route et, perdant le Chemin, s’enfonce dans les ténèbres.
En définitive, nous n’allons pas au Paradis parce que Dieu nous aime, mais parce que nous aimons Dieu.
Les querelles politiques et sociales actuelles et les déviances de certains revendiqués catholiques ne sont malheureusement que des chausse-trappes et des illusions de miséricorde.
Jusqu’aux évènements de cet été, je redoutais que ce synode soit une occasion de davantage “tolérer” (entendez “promouvoir”) l’homosexualité dans la société et dans l’Eglise, sur la base des habituelles justifications toujours employées à faux : pastorale, discernement et miséricorde.
Aujourd’hui, je le redoute moins, tant le lobby homosexuel qui règne au sommet de l’Eglise en a pris un coup, et le pape aussi.
Il me paraît donc douteux que le synode ait la hardiesse de s’aventurer sur ce sujet (quoique…..).
À part cela, à quoi peut bien servir ce synode, sinon à énoncer des banalités, sûrement estimables, mais qui n’auront pas un grand impact.
La seule conclusion profitable du synode, serait un rappel solennel que la jeunesse, tout autant que les autres, doit au plus tôt choisir, en y appliquant tout son discernement, toute sa raison, toute sa conscience, la religion de Jésus-Christ, de préférence à tout autre choix de vie.
Et voilà économisées deux semaines de palabres plus ou moins pertinentes…..