Suite à l’audience enfin accordée par le pape François à une délégation de hauts responsables de la Conférence des évêques des États-Unis (USCCB) hier 13 septembre vers midi, le Saint-Siège n’a publié aucun communiqué. De son côté, l’USCCB en a publié un aussi laconique que peu informatif. En voici la traduction :
« Nous sommes reconnaissants au Saint Père de nous avoir reçus en audience. Nous avons fait part au pape de la situation qui est la nôtre aux États-Unis, et comment le Corps du Christ est lacéré par le mal des abus sexuels. Il a écouté très profondément avec le cœur. Ce fut un échange long, fructueux et bon.
Avant de quitter cette audience, nous avons prié ensemble l’Angelus pour obtenir de Dieu la miséricorde et la force en vue de guérir les blessures. Nous avons hâte de poursuivre activement notre discernement collectif afin de déterminer quelles prochaines étapes seront les plus efficaces ».
Peu de substance dans ce communiqué. On aurait tendance à dire : tout ça pour ça… mais comme on ignore ce qui s’est dit, le mieux est d’attendre et de voir. Rappelons que ce type d’audience “de crise” est rare. La dernière fois que des évêques des États-Unis en avait eu une, fut en 2002 après la crise des révélations des abus sexuels dans l’archidiocèse de Boson (Massachusetts), encore que, dans ce cas, ce fut le pape Jean-Paul II qui convoqua les évêques tandis qu’hier la rencontre avait été sollicitée par eux.
François va encore se retrancher dans le silence.
Oui, il va se réfugier dans le silence, comme pour les Dubia, comme pour la lettre de Mgr Vigano, comme lors du torpillage des Franciscains de l’Immaculée, comme lors du limogeage de Mgr Burke, comme lors du limogeage de Mgr Müller.
Nous avons un pasteur universel muet.
Sauf pour fustiger les membres de la Curie atteints de quinze maladies……
Sauf pour célébrer la semaine dernière “notre sœur l’eau”…..
Triste.