Nous avons régulièrement mis en valeur des textes et homélies de Mgr N’Koué, évêque de Parakou (Bénin). Agé de 58 ans, Mgr N’Koué est évêque depuis 20 ans à Natitingou puis à Parakou. Il faut souligner que cet évêque brille par la clarté de ses propos !
Belgicatho a repris fin décembre une plaquette écrite par l’archevêque en Avril dernier dont nous
Les deux formes du rite romain “S’il fallait schématiser ces deux formes, ce qui est forcément réducteur, on pourrait dire que la forme ordinaire ressemble plus à la Cène du Jeudi saint, alors que la forme extraordinaire insiste plus sur le Vendredi saint, au pied de la Croix du Golgotha. S’il y a eu ces deux moments voulus par le Christ, c’est qu’ils nous sont nécessaires. Gardons-les. Dieu ne permet rien pour rien.
“L’histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture” [2]. Aussi est-il nécessaire de connaître la forme ancienne, dite “extraordinaire”, pour bien pénétrer le sens du rituel de la messe dans sa forme “ordinaire”. La forme ordinaire (missel de Paul VI) et la forme extraordinaire (missel de saint Pie V réédité par saint Jean XXIII) sont deux mises en œuvre de l’unique rite romain[3]. Il serait souhaitable que les jeunes prêtres soient initiés aux deux formes au cours de leur formation[4]. Pour le Card. Sarah c’est tout simplement une question de bon sens: “La célébration pleine et riche de la forme ancienne du rite romain, l’”usus antiquior”, devrait être une part importante de la formation liturgique du clergé. Sans cela comment commencer à comprendre et à célébrer les rites réformés dans l’herméneutique de la continuité si l’on n’a jamais fait l’expérience de la beauté de la tradition liturgique que connurent les Pères du Concile eux-mêmes et qui a façonné tant de saints pendant des siècles” ?[5]
[1] PGMR, 6 [2] Benoît XVI, Lettre aux Evêques qui accompagne le Motu Proprio Summorum Pontificum.[3] Pape Benoît XVI, Summorum Pontificum : « Ces deux expressions de la “lex orandi” de l’Eglise n’induisent aucune division de la “lex credendi” de l’Eglise », art 1.[4] Au Grand Séminaire diocésain “Providentia Dei” de Parakou, on a introduit la forme extraordinaire. Cela se passe bien pour les professeurs et séminaristes.[5] Card. R. SARAH, Vers une authentique mise en œuvre de Sacrosanctum Concilium. ».
ehoui mais encore faudrait-il que les évêques le veuillent et certains soient un tant soit peu plus tolérants
Ouais ! Pas convaincue .Si la messe conciliaire est le jeudi saint c’est que la messe n’est plus le sacrifice de jesus sur la croix du vendredi saint renouvelé mais le repas que jésus à voulu partager avec ses amis.
@ Dudesert. Si vous lisez bien ce que dit cet évêque, il ne parle pas de la messe “conciliaire”, née après Vatican II et dont nous connaissons hélas trop bien les dérives, mais il mentionne la messe de Paul VI. Si personnellement je préfère de loin la messe de saint Pie V, la vraie messe de Paul VI est toujours en latin, et elle suit la messe traditionnelle, malgré certaines réduction (notamment deux Kyrie/Christe au lieu de trois, l’Offertoire). Et donc, si cette messe de Paul VI était dite telle qu’elle doit l’être, on ne connaîtrait pas ce chaos qui prévaut aujourd’hui.
Eh bien où est le problème, c’est aussi le cas effectivement. Et les deux vont ensemble, la messe est un sacrifice et un repas…
Plus exactement la messe est un sacrifice ( accompli le vendredi saint ) célébrée au cours d’un repas sous la forme d’un repas .
Dixit «la forme ordinaire ressemble plus à la Cène du Jeudi saint, alors que la forme extraordinaire insiste plus sur le Vendredi saint»
On apprit la Bible dans le vernaculaire aussi…
C’est la sincérité d’un coeur en état de grâce que Dieu regarde et que dire de plus + + +
heu non, je ne crois pas que la messe soit un repas !!!