Lors d’une audience aux participants à la Semaine Liturgique Nationale (Italie) le 24 août, le Pape François a évoqué la réforme liturgique en indiquant qu’elle continuait à être mise en oeuvre dans l’esprit du Concile :
Et aujourd’hui, il y a encore du travail dans cette direction, en particulier en redécouvrant les raisons des décisions prises avec la réforme liturgique, en surmontant les lectures infondées et superficielles, la réception partielle ou encore les pratiques qui la défigurent. Il ne s’agit pas de repenser la réforme en examinant ces choix, mais de connaître les raisons sous-jacentes, même avec la documentation historique, de faire nôtre les principes qui l’inspire et d’observer la discipline qui la régit. Après ce long chemin, nous pouvons affirmer avec sécurité et avec l’autorité magistérielle que la réforme liturgique est irréversible.
Au regard de l’application de la réforme liturgique, même si on ne veut pas douter de l’intention initiale, on peut s’interroger et faire au minimum deux constats : la nouvelle liturgie a perdu la dimension transcendantale et la réforme liturgique a fait ‘explosé’ l’unité liturgique (créant d’une certaine manière une multitude de formes liturgiques !).
Il y aura un jour une réforme de la liturgie.
Au moins une réforme de la réforme.
Le pape Bergoglio parle ici comme s’il était le dernier pontife à disposer de l’autorité magistérielle, et donc qu’il prononce le dernier mot en matière de liturgie.
C’est oublier que son successeur (dont je souhaite à titre personnel qu’il arrive rapidement) aura l’autorité magistérielle pour initier une réforme liturgique.
Mais laquelle ?
Il faudrait sans doute (point de vue personnel), tout en conservant là où elle existe et en promouvant là où elle n’est plus pratiquée la forme extraordinaire :
restituer à la forme ordinaire le caractère sacrificiel,
lui rendre son caractère sacré,
renforcer son caractère transcendantal,
procéder enfin à une traduction rigoureuse du latin (Confiteor, Orate Fratres, Notre-Père….),
exiger dans toute l’Église l’usage du Canon romain les dimanches et fêtes de précepte,
et interdire toute variation ou adjonction du célébrant par rapport au texte typique.
Ce serait déjà pas mal…..
”Aprés ce “long chemin”, nous pouvons affirmer avec “secûrité” et avec l’autorité magistérielle que la réforme liturgique est “irréversible”.” ! Quelle horrible phrase ! Comment peut on oser écrire une chose pareille ! Comme si depuis vat2, les conciliaires n’avaient pas assez fait de dégâts dans l’Eglise et l’Europe pas encore assez dechristianisée ! La messe Paul6 et leur catéchisme imposés ont eté un désastre. Ils ne veulent pas voir la vérité en face, pourtant cette annee particulièrement, ils devraient se rappeler les apparitions et les messages de la Sainte Vierge de Fatima !