Il semble bien difficile de se positionner aujourd’hui sur l’échiquier politico-socio-religieux.
Tout part dans tous les sens, mais plus encore, il me semble que les nôtres (je ne sais comment nommer notre camp) ne saisissent pas la réalité de la situation présente, laquelle a bien évoluée depuis les années 80.
Il est du reste intéressant de se dire que nous ne savons pas nous nommer. Cela fait maintenant quatre ans que, personnellement, je me tors l’esprit pour dire, avec force guillemets, » notre camps « , » notre dynamique » ou encore » notre mouvance « . N’est-il pas finalement relativement symptomatique de ne pas savoir se nommer ? Cela peut signifier plusieurs choses.
Premièrement que nous ne savons pas identifier ce qui nous rassemble et/ou nous meut. Pourtant cette distinction n’est pas mince. Sommes-nous ensemble parce que quelque chose nous unit, ou sommes-nous unis pour aller quelque part ensemble ? Et m’est avis que là est notre premier obstacle. Tous, nous refusons la civilisation dite Taubira. En revanche, nous ne sommes d’accord ni sur ce que nous estimons devoir promouvoir, ni sur la méthode pour y parvenir. Aussi, malgré un fond commun essentiel, fondamental et puissamment ancré dans notre « code génétique », nous nous trouvons incapables d’avancer. Nous sommes à même de dire ce que nous ne souhaitons pas, mais nous pennons à exprimer ce que nous voulons. La raison me parait trouver sa racine dans une erreur inscrite, malheureusement elle aussi, dans notre caryotype. Nous avons commencé à être « contre ». Nous étions quelques-uns à avoir pointé du doigt, dès les premiers balbutiements de nos marches, ce travers qui nous lierait pour longtemps. Nous avons dit et redit ce que n’était pas la famille, nous sommes restés sur la défensive au lieu de proposer et défendre la beauté de notre vérité. Ce faisant nous avons passé notre temps à courir derrière les annonces du gouvernement et de ses mentors LGBT.