Le carême bat son plein et les sollicitations caritatives pleuvent, espérant toutes profiter de ce temps du partage comme d’une manne. Pourtant, tout don n’est pas nécessaire bon, s’il n’est pas ordonné au vrai bien. Dans les nombreuses propositions quadragésimales, InfoCatho en a retenu quelques-unes, bien entendu sans prétendre à l’exhaustivité, mais à la lumière de Caritas in veritate de Benoît XVI.
L’homme n’est pas fait pour souffrir. Non seulement Dieu ne l’a pas créé pour cela, mais il l’a fait pour le bonheur. C’est du reste le moteur même de sa vie. La quête du bonheur est ce qui met les hommes en mouvement, les faire sortir d’eux-mêmes pour trouver hors d’eux ce qu’ils n’ont pas en eux. Ce désir est tellement viscéral, tellement existentiel que la quête du bonheur se prend souvent les pieds dans la fuite de la douleur. Quand le bonheur n’est pas identifié, quand il semble inaccessible ou lorsque la douleur est trop vive, l’horizon du bonheur se réduit bien souvent à limiter, éviter ou fuir la douleur.