Sans trop qu’on comprenne pourquoi, les catholiques sont revenus sur le devant de la scène politique à l’occasion des primaires de la droite (et du centre). L’occasion de ressortir de vieux épouvantails, mais surtout de masquer d’autres difficultés propres au parti Les Républicains. La seule véritable différence entre Alain Juppé et François Fillon portait en effet (et ce n’est pas rien) sur a vision de l’Homme. Les contenus des différents programmes, n’étant guère qu’en nuances de gris pâle, il était délicat d’attaquer de plein fouet celui qu’il aurait de toute façon fallu défendre par la suite. Il était plus judicieux d’allumer le contre feu catholique qui pouvait servir d’épouvantail anti-Fillon, mais en aucun cas compromettre la suite de la campagne. Dans un artifice dont Emmanuel Macron n’aurait pas à rougir, l’électorat catholique s’est senti poussé des ailes et l’un de ses représentants, sous le vocable de Sens Commun s’est attribué la victoire, dans la plus grande impunité.