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L’Ordre de Malte mis sous tutelle par le Pape

Commentaires (14)
  1. Bruno ANEL dit :

    Bonne initiative du pape. Un ordre de type religieux ne peut être en conflit avec le chef de l’Eglise catholique. Matthew Festing s’est prévalu à tort de l’autorité du pape pour démettre son chancelier. Il y a donc présomption de mensonge. Le cardinal Burke, qui n’a pas démenti Festing, est lui aussi soupçonnable. Une confrérie qui refuse une inspection apostolique semble avoir des choses à cacher.

    1. CHAINE dit :

      Attention aux commentaires faisant trop de raccourci. N’oublions pas que l’Ordre à en plus un statut d’etat souverain, certes il est religieux et donc lié au Saint Siège pour la partie spirituelle. En revanche pour la partie « organisationnelle » il est souverain et n’a pas de compte à rendre. Donc la décision administrative de suspension d’un membre du conseil n’est en rien du ressort du Souverain Pontife, pas plus que la demande de demission. A noter que Fra Matthew Festing à obéi au Pape, là ou Mr von Boesalger a refusé d’obéir au GM de l’Ordre! Ne jetons donc pas la pierre aux mauvaises personnes!

  2. fg dit :

    Si mon argent doit maintenant servir à payer des préservatifs, je vais me tourner vers d’autres oeuvres.

  3. Loïc dit :

    Pardonnez-moi Bruno Anel mais le Prince et Grand-Maître ne s’est absolument pas prévalu de l’autorité du Pape pour démettre de ses fonctions l’ancien Grand Hospitalier, Albrecht, Freiherr von Boeselager; et pour cause, il n’en avait pas besoin, le cas de celui-ci, membre de la deuxième classe, laïc et marié, ressortissait au seul Grand-Maître conformément à la charte constitutionnelle de l’Ordre.

    En revanche, le Pape pose ici un acte sans précédent, violant la souveraineté de l’Ordre! C’est un geste grave et incompréhensible. Je crains que l’Ordre et Fra’ Matthew Festing ne soient que des dommages collatéraux de la querelle doctrinale qui oppose le Saint-Père au cardinal Burke à propos de la désormais fameuse exhortation apostolique Amoris Laetitia dont il aurait beaucoup à dire d’ailleurs. (Sans oublier la discutable réforme des procès canoniques en déclaration de nullité des mariages.

    1. Bruno ANEL dit :

      Si le Pape a cru bon de démentir qu’il ait donné son accord au départ du chancelier, c’est que quelqu’un s’en est prévalu à tort. La démission du Grand Maître ne fait que le confirmer : il en tire les conclusions, c’est à son honneur.

      1. fg dit :

        Il n’a pas donné sa démission spontanément, il l’a présentée à la demande du Pape.
        Le Grand-maître a pensé que la distribution de préservatifs, à l’initiative du chancellier, n’était pas compatible avec la mission de l’Ordre et il pouvait s’appuyer sur le discours sans ambiguïté du pape émérite Benoît XVI pour cela.
        Mais voilà, l’initiative du chancellier était un piège dans lequel Matthew Festing est tombé.
        Au Vatican, c’est le retour des Borgia !

  4. Delfau Helias dit :

    Bonjour.
    Comment, avec si peu d’informations il puisse y avoir des commentaires qui sembleraient en savoir plus que ce qu’il est dit. Aller au bout de ce que vous nous avancer, pour notre propre information.
    Merci

    1. Marguerite dit :

      Permettez-moi de vous dire que tous les détails sont faciles à trouver dans la presse catholique allemande.
      Albrecht v.Boselager est allemand et connu de tous les membres de l’Ordre (souverain!) de Malte allemand.
      Il ne s’agit en aucun cas de commentaires qui semblent en savoir plus mais de faits connus de tous au moins au niveau des membres de l’ordre de Malte outre-Rhin.

  5. jpm dit :

    rappel : le chapelain de Malteser , organe caritatif de l’Ordre de Malte est Mgr Stenger l’évêque de Troyes.
    Cet évêque est aussi vice président de l’Observatoire PHAROS dont l’objet est la promotion et la défense du pluralisme culturel et religieux. L’ O.P. a pour président le pasteur de Clermont.
    information vérifiable sur internet.

  6. Hervé Soulié dit :

    Le Grand Maître de l’Ordre de Malte a eu tort de démissionner, en tout cas maintenant.
    Ce sont des circonstances où l’honneur commandait de faire face, de faire front, car, dans ce domaine précis, le pape excède son pouvoir.
    La gestion interne de l’Ordre souverain de Malte ne relève pas plus de la compétence de François que celle de n’importe quel autre Etat indépendant.
    François remporte encore ici une victoire, alors qu’il s’était imprudemment avancé sans légitimité et qu’il méritait d’être corrigé.
    C’est regrettable.

    1. M. Riedel dit :

      Votre opinion est hautement respectable en terme de règles, de lois. Mais au dessus des diverses lois des Etats il y a l’éthique chrétienne et la confiance à ce qu’exige l’âme.
      Et si Dieu a permis au Pape François de devenir Pape, nous devons tous plier devant cette volonté divine.

  7. M. Riedel dit :

    Un homme est chef d’Etat (ici de l’Ordre de Malte) et chrétien.

    Le Pape, en tant que chef des chrétiens, fini par lui demander de démissionner de sa charge publique.
    Jugeant que son état de chrétien l’emporte sur tout le reste, il démissionne et montre ainsi son attachement à la religion du Christ et à son ultime représentant, plus qu’à tout le reste et c’est tout à son honneur.

    Le reste ne m’intéresse pas en tant que chrétien.
    Mais ceci ne m’empêche pas de prier pour que l’Eglise catholique et ses représentants dans leur intégralité s’occupent d’avantage de défendre les chrétiens et notamment ceux d’Orient que certains fous massacrent dans le monde entier.
    Esse, non videri.

  8. Bruno ANEL dit :

    Ce n’est pas en tant que chrétien que M.Festing a obéi, mais en tant que personne ayant un statut de religieux et qui a ce titre doit obéissance au pape.

  9. Loïc dit :

    Fra Matthew Festing n’a pas démissionné au sens juridique du terme.

    Et le Saint-Père n’a pu accepter sa démission.

    Son Altesse Éminentissime a seulement accepté de présenter sa renonciation au Souverain Conseil, qui est le seul à pouvoir donner un effet juridique à cette renonciation.

    Or, je rappelle que le Souverain Conseil avait soutenu Fra’ Matthew Festing dans sa décision de limoger Albrecht von Boeselager. Donc rien n’est évident, même si on voit mal celui-ci défier le Saint-Siège.

    Il se tiendra le 28 janvier.

    L’intérim sera assuré par Fra’ Ludwig Hoffmann von Rumerstein, actuel Grand Commandeur.

    Autre précision:

    Je rappelle également que le Prince et Grand-Maître est Chevalier de Justice, ou Chevalier Profès, et comme tel prête les trois voeux. La vie religieuse des Chevaliers de Justice, qui doivent être considérés comme «des religieux à tous les effets» (art.9 paragraphe 1, Charte Constitutionnelle), ressortit donc au Saint-Siège.

    Vous suivez mon regard…

    A la différence de Boeselager qui, quant à lui, appartient à la deuxième classe de l’Ordre, qui est un laïc et non un religieux. Il ne relève pas de la compétence du Saint-Siège.

    L’Eglise gardant bien évidemment la haute-main sur les problèmes touchant à la foi et la morale.