La famille missionnaires des Serviteurs des Pauvres du Tiers Monde soulage les pauvres des régions retirées du Pérou (Cuzco). Sous l’impulsion de son fondateur le Père Giovanni Salerno (italien) dans les années 1980, ce sont 150 missionnaires, prêtres, frères, soeurs et laïcs qui oeuvrent par la direction d’écoles, par des missions dans la Cordillère des Andes… mais aussi un monastère de religieux contemplatifs. Le mouvement a un lien amical avec l’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault, qui assure le relais de l’oeuvre en France. La coopération d’un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre dans les années 2000 a mené l’ouvre à appliquer le Motu Proprio. Le Père Salerno a passé la main dans la direction de l’oeuvre… et le Père Sébastien Dumont résume les “Moteurs de l’oeuvre” dans le dernier numéro de la lettre des missionnaires :
Le témoignage de l’unité des chrétiens. “A ceci tous reconnaîtront de l’amour les uns pour les autres” (Jn 13, 35). Pour affaiblir ce témoignage, le démon cherche à séparer les chrétiens et il le fait là, dans ce qu’il y a de plus sacré : la liturgie. Le Saint-Père Benoît XVI, prévoyant ce danger, le 7 juillet 2007 a voulu, avec le Motu Proprio Summorum Pontificum, défendre l’unité non seulement des chrétiens mais surtout… des catholiques ! Le motif qui le poussa à écrire a été ” de parvenir à une réconciliation interne au sein de l’Eglise” (Lettre aux évêques qui accompagne le Motu Proprio “Summorum Pontificum”). Dans le mouvement des MSPTM, nous voulons faire nôtres les désirs du Saint-Père, en cherchant aussi l’unité dans la célébration liturgique d’une foi unique. Dans chaque communauté, la Sainte-Messe dans la forme extraordinaire du rite romain, est célébrée une fois par semaine. Les autres jours, elle est célébrée dans la forme ordinaire. Dans notre maison de prière Notre-Dame du Silence, c’est tous les jours qu’elle est célébrée dans la forme extraordinaire. Il ne faut pas voir cette différence de “formes” comme une division, mais bien plutôt comme un enrichissement de la célébration de ce grand Mystère. “Il n’y a aucune contradiction entre l’une et l’autre édition du Missale Romanum. L’histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture… Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place”. (Lettre aux évêques). La forme extraordinaire, appréciée aujourd’hui par de nombreux jeunes, fait ressortir la grandeur du Mystère que les fidèles peuvent contempler et adorer. La forme ordinaire, plus simple et plus accessible, montre la proximité de Dieu aux hommes. Celle-ci, ne sont-elles pas les deux faces du Mystère de Noël, dans lequel le vrai Dieu s’est fait vrai homme ? Ayons l’amour les uns pour les autres et notre témoignage sera digne de foi.
Article relevé par notre confrère Le Baptistère
Personnellement je fais célébrer régulièrement des messes selon la forme “dite” extraordinaire par les Missionnaires des Pauvres du Tiers Monde en envoyant mes intentions via l’abbaye de Fontgombault,j’ai ainsi la joie de pouvoir participer à cette oeuvre extraordinaire de charité en y faisant participer les défunts pour lesquels je fais célébrer ces messes.
Pour ma part je demeure reconnaissant envers le pape benoît XVI d’avoir eu le courage de permettre à tous les fidèles de pouvoir ,en principe,participer à la sainte messe tridentine,je regrette que ce bon pape n’ait pas célébré lui-même une messe pontificale selon le Missel de 1962 à Saint-Pierre de Rome.
On parle depuis longtemps d’une”réforme de la réforme”mais il me semble que cette réforme ne peut se limiter à la liturgie,nous ne pouvons plus différer une analyse profonde de ce qui mine l’Eglise Catholique Romaine depuis plus de cinquante ans,en quoi le concile Vatican II a-t-il apporté quelque chose à l’évangélisation de notre société et des pays ou la Bonne Nouvelle est encore ignorée?