La presse philippine s’est fait l’écho de plusieurs cas de prêtres homosexuels, ordonnés en ayant caché leur homosexualité. Ils seraient, selon l’un d’entre eux, témoignant anonymement, nombreux.
Peu importe le nombre finalement quand la question même de la vérité de leur vocation est en jeu. Peut-on être dans la volonté de Dieu quand on utilise les procédés du démon, car ne pas venir à la lumière est bien son oeuvre. C’est aussi vouloir forcer la main de Dieu en pipant les dés. On imagine mal Dieu appeler des prêtres en les obligeant à mentir pour pouvoir être ordonnés.
Au-delà de ces considérations, le problème est plus grave encore quand on s’arrête au discours de la hiérarchie. Je passe sur le discours alambiqué et gêné du P. Eduardo Apungan, missionnaire clarétain que rapporte EDA et qui tente un grand écart peu confortable entre ce que pourrait faire un homme sans la nécessaire obéissance à la doctrine de l’Eglise, doctrine qui assure sa continuité.
La déclaration de l’évêque auxiliaire de Manille introduit un trouble et un malaise à plusieurs niveaux.