Cet article a été rédigé au lendemain des attentats de l’été 2016. La vague compassionnelle passée, il ne choquera plus personne… heureusement. Si les évêques se mettaient à faire du scandale, à chasser les marchands du Temple, à prêcher à temps et à contre-temps, où irait-on ?
Énième étape du tour de France de la terreur : égorgement d’un prêtre dans une église de province au petit matin d’un jour d’été ordinaire, par deux islamo-racailles que la police s’est empressée d’abattre comme les chiens enragés qu’ils étaient devenus.
Larmes, prières, et compassion, jusque dans la campagne électorale américaine. Compassionate business as usual. On finit par s’habituer. Les mêmes perroquets – ici plus densément cléricaux – pérorent et larmoient en direct… Une impression de déjà-vu et de lassitude.
La Conférence des Évêques de France s’est vu dans l’obligation de fournir un communiqué, par la voix de son président. C’est la loi du genre. L’éminent archevêque de Marseille ne se laisse pas aller à quelque exclamation de rage ou de frustration, provoquée par l’impéritie des autorités, leur absence d’autocritique, ou quoi que ce soit du même genre. Pas de « sainte colère » contre l’apathie des Français musulmans incapables de faire la police dans leurs rangs, colère injuste mais qui soulagerait ou manifesterait un peu d’empathie avec le « réel ».
C’est bien pire. Voyez-vous-mêmes. Citation : « De Cracovie, où j’ai appris le drame impensable et horrible de Seine Maritime… » Au sens littéral, pour l’évêque de Marseille, le drame est « impensable ». Dans la pensée-réflexe du premier évêque de France, ce qui vient de se passer est « impensable ». Il ne peut être question, à propos de ces faits, de réflexion. Le malheur tombe du ciel, Fatum incompréhensible et aveugle écrasant la France. Renonçons à comprendre. Subissons… le choc, la sidération, … sans rien dire.
Il y a des mots pour lesquels on est dénoncé, condamné et puni, mis au banc de la société et de l’Église, mais là, rien. L’archevêque de Marseille, en un instant particulièrement solennel et dramatique, renonce à ce qui fait l’essence de l’homme, son éminente dignité d’être pensant, avant même d’être un disciple du Logos, sans que personne ne trouve cela choquant ou indigne. Quand on constate qu’il faut que ce soient des Michel Onfray, des Alain de Benoist, des Camel Bechikh, autrement dit des païens étrangers à l’Église, ou des Philippe Maxence, Guillaume de Tannouarn, Louis-Marie de Blignières, plus ou moins marginaux ou réprouvés, qui tiennent les discours sensés et vrais que nous attendons en vain de la part de nos pasteurs, il faut se pincer.
Un instant, sous les voutes de Notre-Dame de Paris, il a semblé que nous allions sortir de cette ahurissement consenti. Rendormez-vous, ce n’était qu’une illusion. Il fallait d’ailleurs voir les visages hilares du sinistre ministre de l’intérieur et d’un ancien premier ministre pour comprendre que tout cela n’était pas sérieux. De vagues allusions au contexte social ont un instant titillé les édiles venus célébrer non la mort et la résurrection mais le « vivre-ensemble », et engranger au passage quelques dividendes électoraux. Le souffle de la Manif pour Tous est passé… et puis s’est évanoui. Ah, si, tout de même, quelques propos plus fermes sans quoi tout ceci n’aurait servi à rien : la dénonciation du complotisme et de la tentation de fermer les frontières. Pour le dire en langage clair : tout cela est la faut du FN ! Bravo, Éminence. Quel courage politique ! Le cardinal Vingt-Trois, tout le monde le sait dans la capitale, a en pratique déjà cédé la main. Un autre tient sa plume. Soyons rassurés, le candidat in petto à la succession n’a rien à craindre. Il a donné au système, par la voix de son maitre, tous les gages qu’on attend de lui. « Mes frères, en vérité je vous le dis, ce que le pays a le plus à craindre aujourd’hui c’est le complotisme et la fermeture des frontières. Ainsi soit-il ». D’ici à dire que le Brexit serait la cause de tous nos maux, que Daesh roulerait pour Marine, il n’y a qu’un pas que nos excellences franchiront lorsqu’on les sifflera pour le faire. Patience, patience, ils ne nous décevront jamais.
Le vieux cheval de retour, Christian Delorme, est toujours à la manœuvre, pataugeant dans le confusionnisme et l’à-peu-près islamophile avec une obstination que seul son âge avancé peut excuser. Les émoustillés « Padreblogueurs » ne sont pas en reste. Leurs belles gueules se pressent dans les médias pour entonner leurs chansonnettes bisounourso-versaillo-jmjistes sur l’air de « Amour, toujours… ». On n’est plus dans le « vivre ensemble » ni dans la citoyenneté, on est passé du social au pieux, mais l’enfumage demeure. Élever le regard ? Approfondir la vue ? Pas du tout. L’important, c’est l’amour. Bravo, les p’tits gars, vous irez loin.
Gaston Champenier
Depuis que nous avons , nous , Chrétiens un nouveau pape, je me pose beaucoup de questions sur ceux qui nous représentent, ….sont ils la , pour guider les Catholiques ou pour nous parler de l’islam, ont ils encore la foi en Dieu, avec les paroles et le comportement du pape, qui ne voie que par l’islam, j’avoue que j’ai tellement de questions sans réponses, que je trouve très bête, de continuer à aller dans une Eglise, quant il y a un prêtre, je n’ai plus confiance en ces représentants, et c’est bien triste.
On vit dans le Mensonge organisé en gardien du pouvoir en place . Et ceci partout , de Washington à la Mecque en passant par Paris…qui n’est pas seulement au Texas.
Evidemment, ce qui s’est passé à Vouvray est encore impensable à Varsovie…pour le moment.
De toute façon si la France en est à ce point où notre avenir est fichu, les GRANDS responsables et en premier lieu ce sont bien les franc macs de l’Eglise conciliaire !
A quand la conversion à l’islam (religion du bien vivre ensemble) de quelques éminences mitré de la CEF et de l’épiscopat Français….
Voyons…
Qui commence..
Vingts Trois?
Pontier?
D’Ornellas?
Nourrichard?
Les pronostic sont ouvert….au profit de la future grande mosquée…de Versailles ou bien des futures “Chantiers des mosquées du Cardinal”…
La diatribe de Gaston CHARPENTIER n’est ni bonne ni mauvaise, elle est BÊTE !
Il est vrai qu’elle est donnée par RIPOSTE CATHOLIQUE ! C’est un “article de trop”.
Qui est Gaston CHARPENTIER, svp?
Et en quoi la “dIatribe” de Gaston CHAMPENIER est-elle bête, svp, sur un site que vous n’avez pas besoin de lire s’il vous déplait?
Merci pour cet excellent envoi.
Je partage totalement votre avis.
Mais j’ai plus particulièrement apprécié votre long paragraphe sur la réflexion…
Heureusement que Mgr Ricard, il me semble, et plus encore Monseigneur Marc Aillet, sont d’un autre niveau.
Dans la liste, vous avez oublié Zemmour, Le juif qui a compris les racines chrétiennes de la France, et qui les défend mieux que les Chrétiens !
Qui attend encore que la CEF nous indique le chemin de la sainteté, est dans l’erreur. La CEF n’est que le contre pouvoir de Rome. Rome enseigne, pas la CEF !
La CEF nous indique pour qui nous ne devons pas voter ! Les évêques préfèrent faire de la politique plutôt que nous enseigner le catéchisme, il suffit de voir le niveau de connaissance des enfants soit disant catéchisés, un désastre : comment peut-on aimer le bon Dieu si on ne le connait pas ?
Bizarrement, avez-vous vu un encouragement de la CEF à défendre la famille dans la rue ? Je l’attends toujours, mais je sais que je pourrais l’attendre longtemps ! La CEF est noyautée de l’intérieur, mais pas par le Saint-Esprit ! Elle ne prie pas, n’enseigne pas, ne transmet pas. On juge l’arbre à ses fruits : pas de fruits, mauvais arbre… Elle dessert l’Eglise, elle ne la sert pas. La CEF est un organe d’hommes, ce n’est pas l’Eglise, bâtie par NSJC sur du Roc. La CEF n’est pas l’Eglise, et heureusement.
Bien à vous.
Bravo