A l’occasion du bicentenaire de la fondation de la Congrégation des Soeurs de la Sainte Famille par sainte Emilie de Rodat, la communauté de Sapiac (Montauban) vous invite à une journée portes ouvertes le
Dimanche 25 septembre
9h30 : Messe, à la Sainte Famille, 33 Grand’Rue Sapiac
16h : célébration d’action de grâces.
Pour plus d’informations sur cette journée : site du diocèse de Montauban
Origines de la Congrégation :
La tourmente de la Révolution française passée, le dix-neuvième siècle voit fleurir de nombreuses Congrégations, suscitées par l’Esprit pour répondre aux besoins de cette époque. L’institut de la Sainte Famille de Villefranche-de-Rouergue – de droit pontifical depuis 1875 – participe, sous l’impulsion d’Emilie de Rodat, à ce courant puissant de renouveau de l’Eglise de France.
Née dans le terroir rouergat, fondatrice presque malgré elle, sainte Emilie de Rodat (1787-1852) trouve son chemin vers Dieu en devenant « l’institutrice des pauvres ».
L’appel du Seigneur, compris en mai 1815, confirmé par Mr Marty, son directeur spirituel, devient réponse effective le 30 avril 1816. Le 3 mai, avec trois compagnes, elle ouvre une classe gratuite. Ce jour-là naît officiellement la Congrégation qui prendra le nom de Sœurs de la Sainte Famille en 1822.
Toute sa vie, Emilie reste fidèle à l’intuition première, les pauvres étant ses préférés et sa charité pour eux a la mesure de son amour pour Dieu (Mt 25). Elle mise tout sur lui, s’abandonnant, selon l’expression de son temps, à la Providence, avec une audace qui défie toute prudence humaine.
Elle désire vivre sa consécration avec ses Sœurs dans le silence et la prière – la clôture favorisant la vie d’oraison – en grande simplicité et intense vie fraternelle, à l’exemple de la Sainte Famille de Nazareth et dans le souci constant de conformité avec Jésus dans son mystère d’anéantissement.
Docile à l’Esprit et attentive à la vie des hommes, elle découvre les besoins du monde ouvrier et les appels du monde rural en 1834. Elle n’hésite pas à créer une branche de Sœurs non cloîtrées pour que l’Evangile soit proclamé aux pauvres. Dès lors, le champ d’activité des Sœurs s’étend bien au-delà des enfants défavorisés et des malades et s’ouvre aux prisonniers, aux prostituées.
A la fin de sa vie, Emilie est saisie par un autre appel, celui de l’évangélisation des terres lointaines. Elle consacre ses dernières énergies à susciter l’élan missionnaire autour d’elle : « Il faut que notre charité franchisse les mers. »
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