Le Brésil est devenu «une terre sans loi, où tout est permis». C’est ce que dénonce dans un communiqué la Commission pour la Pastorale de la Terre de la Conférence épiscopale du pays. Selon cet organisme, la flexibilité de l’emploi et le démantèlement progressif des réseaux de protection sociale et de protection de l’environnement en cours sont autant de «pas en arrière» qui «rappellent la période de la dictature militaire».
La déforestation avance à pas de géant, accusant une augmentation de 97% par rapport à 2015. Les grands propriétaires terriens et l’agrobusiness frénétique dont ils sont porteurs, font reculer la forêt amazonienne avec une intensité encore jamais atteinte. Ce communiqué attire encore l’attention sur un autre phénomène préoccupant, lié à l’exploitation des ressources naturelles : celui des violences contre les populations rurales et indigènes. Les homicides liés à des conflits pour la terre ont augmenté. On en comptait 50 pour 2015. Au mois d’août, on en compte déjà 40.
Source Radio Vatican