Peut-être connaissez-vous cette association qui œuvre auprès des mamans en devenir ou en souffrance dans leur maternité? Chaque année, 250 femmes tirent la sonnette d’alarme et s’adressent aux aidants et bénévoles prêts à les accueillir dans toute la Belgique.
Toutes les annonces de grossesse ne suscitent pas la même allégresse… Seules ou abandonnées, inquiètes face au handicap ou démunies, certaines femmes se sentent perdues et sans repères pacificateurs. Léger comme l’air, le Souffle de Vie s’accorde à leurs angoisses et les accueille avec simplicité.
Pour répondre à la détresse de ces mamans, le Souffle de Vie ne ménage pas sa présence, grâce à des antennes locales. Ainsi, dans la province de Namur, une cinquantaine de mamans sont-elles l’objet de toutes les attentions. Présente en Belgique depuis 29 ans, l’association survit grâce aux dons de ses 5.000 généreux donateurs. C’est évidemment beaucoup et, à la fois, insuffisant, quand il s’agit d’entretenir les locaux de Pesche, un lieu de vacances et d’hébergement dévasté par le champignon de la mérule.
A côté des besoins financiers récurrents, l’association est toujours en quête de nouvelles familles tentées par l’aventure du parrainage, qui osent bousculer leurs propres frontières et côtoyer, sans jugement ni a priori, la détresse humaine, tant maternelle que paternelle. Car, oui, dans la décision univoque d’un avortement, les pères sont quelquefois désemparés et sans ressource affective. Le chemin du pardon est lent; il requiert patience et bienveillance.
A. T. avec le Souffle de Vie
Lu sur CathoBel