Le Synode annuel de l’Église grecque-catholique, ouvert dimanche 20 juin à Aïn Trez (Liban), siège d’été du Patriarcat melkite, devait durer jusqu’au 25. Le premier jour de la rencontre, il a été reporté au mois d’octobre, en raison d’une fronde contre le patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, Grégoire III Laham, âgé de 83 ans. L’absence d’une dizaine d’évêques en fonction a ainsi empêché d’atteindre le quorum canonique nécessaire à la tenue d’un Synode.
Si Mgr Laham évoque une « crise passagère », il pourrait s’agir de bien plus. En effet, un groupe d’une dizaine d’évêques, dont le plus influent est l’archevêque de Beyrouth, Mgr Cyrille Bustros, exigent depuis un certain temps la démission de leur patriarche, l’accusant d’avoir vendu des biens immobiliers de l’Église melkite sans en avertir ni le Vatican ni les membres du Synode.
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