Six personnes ont perdu la vie dimanche 19 juin dans des affrontements violents entre la police et des enseignants qui bloquaient des routes et incendiaient des véhicules dans l’État d’Oaxaca, dans le sud du Mexique. Ils protestaient contre une réforme de l’éducation du gouvernement mexicain. Face à ces violences, l’évêque de Tehuantepec, Mgr Oscar Armando Campos Contreras, a appelé au dialogue «pour rechercher la justice afin d’aider à surmonter de nombreux retards sociaux dans la vie de notre peuple».
Dans un communiqué, l’évêque et les prêtres du diocèse, demandent la fin des barrages routiers dans la région de Tehuantepec, installés dans le cadre de la protestation des enseignants, et invite les autorités comme les instituteurs, à «mettre la raison au-dessus de la passion», soulignant que «l’autoritarisme et la violence sont les deux faces d’une même médaille.»
Au Mexique, enseignants et parents d’élèves protestent contre la réforme de l’instruction depuis cinq ans. Emmenés par le syndicat radical, connu sous le nom de CNTE, ils s’opposent aux évaluations obligatoires des enseignants comme le prévoit la réforme de l’éducation menée par le gouvernement, et proteste également contre l’arrestation de certains dirigeants du syndicat pour blanchiment d’argent.
Ils sont à nouveau descendus dans la rue lundi 20 juin pour demander justice pour les six personnes tuées à Oaxaca la veille et les dizaines de blessés.
Source Radio Vatican