La Fondation pour l’école nous alerte sur les nouveaux projets du ministre de l’éducation nationale concernant les écoles Hors-contrat. Nous franchissons peu à peu, mais avec une accélération sensible et probablement due aux échéances électorales incertaines pour le gouvernement, des seuils liberticides mettant en place la pensée unique d’une idéologie tellement infondée qu’elle ne peut survire que par la force.
L’éducation et la culture sont le nerf de la guerre idéologique. Or nous sommes face à un gouvernement totalitaire dont l’orgueil aveugle la raison. Le pouvoir leur donne l’impression du savoir. Parce qu’ils tiennent les commandes d’un Etat moribond au passé glorieux, ils estiment être les seuls à savoir contre tout un peuple. La loi travail est un exemple parmi d’autres de cet autoritarisme maoïste aux abois. Car ils sont aux abois. Même dans leur tour d’ivoire, ils savent très bien qu’ils sont seuls, sinon pourquoi auraient-ils autant besoin de lois liberticides pour avancer leurs pions ? Nombre de fois nous avons pu constater le mépris dans lequel ces “amis du peuple” tiennent ces pauvres crottés de Français.
Madame Taubira entendait bien extirper les enfants du déterminisme familial pour leur laver le cerveau, oubliant qu’éduquer n’est pas endoctriner.
Nos enfants sont en danger. Un danger bien plus grave que de ne pas avoir de place au soleil de Wall Street ou de l’ENA. Leur liberté, leur âme et, soyons clairs, leur salut sont largement hypothéqués.
La Charte de la laïcité, la conception trotskiste de l’éducation, les réformes déstructurantes des programmes de l’éducation nationale sont rien moins que subversives. Ce sont des agressions constantes contre nos enfants, nos familles et même notre pays.
Devrons-nous donc éduquer clandestinement nos têtes blondes au risque, comme en Suède de nous les voir retirer ? Serons-nous obligés, comme aux USA de considérer nos fils pour des filles si ils l’entendent ainsi ?
L’éducation des enfants revient aux familles rappelle Jean-Paul II. Nous ne pouvons plus perdre de terrain dans ce domaine. L’avenir et la vie de nos enfants en dépendent. Ce combat n’est pas moins civilisationnel que celui contre le mariage pour tous, car dans l’éducation passe une civilisation.
On Ne Lâche Rien ne peut pas faire l’économie de la défense des droits des parents à choisir l’éducation de leurs enfants en toute liberté.