Ce vendredi 27 mai 2016, le Pape a reçu en audience le président de la République du Costa Rica, Luis Guillermo Solis Rivera. Lors de leur entretien «cordial», ils ont évoqué les «bons rapports»qu’entretiennent le Saint-Siège et le Costa Rica. La contribution de l’Église, «en particulier dans le domaine de l’éducation, de la santé et de la promotion des valeurs humaines et spirituelles ainsi que dans le secteur caritatif», a été souligné et apprécié, affirme un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège.
Contre la libéralisation de l’IVG
A l’occasion de cette visite, 19 députés du Costa Rica, issus de sept des neuf partis politiques représentés au congrès, ont adressé un appel au Saint-Père afin qu’il intervienne auprès du président Solis contre toute tentative de libéraliser l’IVG dans le pays. Actuellement, seul l’avortement thérapeutique est dépénalisé en cas de danger pour la vie ou la santé de la mère. Une extension des exceptions est envisagée. Les élus signataires rappellent que le président Solis s’est publiquement présenté comme un catholique convaincu et souhaitent qu’il reste fidèle à sa foi religieuse.
Lors de cet entretien entre le Pape et le président du Costa Rica, la question de la protection de la vie humaine a été abordée, ainsi que d’autres «problématiques d’actualité» telles que le narcotrafic ou les migrations.
Les questions migratoires et du narcotrafic ont été également abordées.
Source Osservatore Romano