Selon des rumeurs persistantes dans la presse, le Saint-Siège vient de demander aux autorités du Costa Rica le placet nécessaire pour permettre à l’ancien secrétaire du pape Benoît XVI de devenir nonce au Costa Rica.
Le prélat – qui est également l’exécuteur testamentaire de Benoît XVI – a donné quelques détails sur ses héritiers :
« Je pensais au début qu’il avait deux héritiers dans sa famille, mais en fait, il y a cinq cousins qui sont concernés et qui doivent encore dire s’ils acceptent, oui ou non, l’héritage. »
L’héritage « ne concerne pas les droits d’auteur » sur ses nombreux ouvrages. Selon lui, « il n’y a plus de livre inédit » écrit par Benoît XVI : le dernier texte publié est, et restera donc pour la postérité « Qu’est-ce que le christianisme », ouvrage posthume dans lequel Josef Ratzinger admet, entre autres, que « les thèses de Luther ont joué un rôle tacite » dans la réforme liturgique, « en sorte que certains cercles ont pu prétendre que le décret du Concile de Trente sur le sacrifice de la messe avait été tacitement aboli ».
Dans les milieux romains, le Costa Rica est considéré comme une « nonciature de repos », facile à prendre en main pour quelqu’un qui n’est jamais passé par l’école des nonces, comme c’est le cas de l’ancien secrétaire de Benoît XVI.
Ayant rang d’archevêque, la fonction de nonce constitue une porte de sortie sur mesure, étant donné que l’épiscopat allemand est absolument opposé à le voir revenir sur les terres de saint Boniface.