Au cœur de la polémique qui enfle autour d’Amoris laetita, le pape dans son homélie de la maison Sainte-Marthe, du 20 mai dernier, profite de la présence de ménages fêtant leur 50 ans de fidélité conjugale (on pourra lire à ce sujet cet étonnant post) pour expliciter son intention.
«Dans le monde dans lequel nous vivons, avec cette culture du provisoire, cette réalité de péché, est si forte. Mais Jésus nous dit : il y a la dureté du cœur, il y a le péché mais nous pouvons faire quelque chose en plus : le pardon, la compréhension, l’accompagnement, l’intégration, le discernement de tous ces cas… mais la vérité ne doit jamais être vendue !», rappelle le Pape. «Jésus est capable de dire cette vérité si grande et dans le même temps de se montrer tellement compréhensif avec les pécheurs et les faibles».
Donc, Jésus enseigne deux choses : la vérité et la compréhension, «ce que les théologiens illuminés ne parviennent pas à faire parce qu’ils sont enfermés dans le piège de l’équation mathématique du ‘on peut ou on ne peut pas’». Ils sont donc «incapables de grands horizons ou d’amour» pour la faiblesse humaine. Il suffit de regarder la délicatesse avec laquelle Jésus traite la femme adultère sur le point d’être lapidée. «Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus»
«Jésus nous enseigne à avoir dans le cœur une grande adhésion à la vérité et aussi une grande compréhension et une grande capacité d’accompagnement pour tous nos frères qui se trouvent en difficulté.
Dans la suite de son homélie, le Saint-Père qui est revenu sur l’indissolubilité du mariage, s’en prend une fois de plus aux pharisiens de la casuistique.
Source Radio Vatican