Sur Cyrano.net Grégory Soodts décrypte le péril médiatique qui impose au monde sa propre morale.
Les médias et le relativisme
Média signifiant en latin « milieu », « intermédiaire », les médias devraient être des intermédiaires entre leur public et la vérité. Or là se trouve le vrai problème, ou plutôt la fausse question, celle que Ponce Pilate pose sans se soucier de la réponse : « Qu’est-ce que la vérité ?[1] ». Ce monde marqué par le relativisme a bel et bien pour principe que la vérité est inaccessible, donc qu’elle ne doit être recherchée. C’est bien là que commence la « dictature du relativisme » : surtout ne cherchez pas la vérité ! Comment alors les médias peuvent-ils devenir des intermédiaires d’une vérité non seulement inaccessible, mais surtout que l’on ne doit vouloir atteindre ?
C’est alors qu’une morale se crée, basée sur la vérité du moment, celle qui profite aux puissants, aux lobbies, à l’économie… Les médias ne sont alors plus de courageux explorateurs de la vérité, mais des porte-paroles des faiseurs de vérité. Dans ce trou noir de non-réflexion où le relativisme plonge notre intelligence, des dogmes apparaissent (c’est bien plus reposant !) : l’avortement a libéré la femme, le « mariage homosexuel » c’est le progrès, le patriotisme, c’est mal, … et surtout : la vérité n’existe pas. Paradoxe de ce relativisme qui conduit à affirmer des vérités, dont la première est que la vérité n’existe pas !
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