Riaumont nous informe que, en date du 29 janvier 2016 la Cour d’Appel de Paris a prononcé l’arrêt suivant :
Considérant que … lors d’une réunion de l’observatoire du patrimoine religieux au siège de la DRAC en date du 9 juillet 2012 consacrée au sort à donner à ces cloches, leur déclassement du domaine public a été envisagé afin de permettre d’accéder à la demande d’acquisition présentée par le Père-abbé de l’abbaye de Riaumont, qui a émis le souhait de les installer dans le clocher de l’église de l’abbaye en construction ;
force est de constater que ce projet, qui semblait convenir à l’ensemble des parties prenantes, a étonnamment échoué ;
Considérant que le sort des cloches de Notre-Dame de Paris, bénies le 4 juin 1856 et qui ont sonné nombre d’événements historiques de Paris comme de la France, doit transcender le strict débat juridique et judiciaire engagé par les parties et trouver une affectation conforme à la fois au droit, mais également à leur destination cultuelle et à leur rôle historique ;
Que dès lors, avant dire-droit, la cour charge le président de la chambre de rechercher avec les parties une issue amiable quant à l’affectation des cloches à la faveur d’une comparution personnelle de leurs représentants légaux ;
PAR CES MOTIFS
La cour,
Ordonne avant-dire droit la comparution personnelle des représentants légaux de :
– l’association de sauvegarde du patrimoine religieux et liturgique,
– l’association Sainte-Croix de Riaumont,
– l’association diocésaine de Paris,
– l’association pour la commémoration du 850ème anniversaire de la cathédrale Notre-Dame de Paris,
et de :
– Madame la ministre de la culture et de la communication ou de son représentant,
– Madame la chef du service France Domaine,
le 6 avril 2016 à 14 heures 30 dans la salle de délibéré de la première chambre civile de la cour d’appel de Paris ;
Commet pour y procéder le président de la chambre.
Le bien-fondé de la revendication de l’Institut de la Sainte-Croix de Riaumont sur les 4 cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris est clairement attesté. Ceux qui ont fait pression pour faire échouer le projet (et qui voulaient faire fondre ces cloches) vont donc devoir s’expliquer devant le juge.
Les Cloches de Notre Dame de Paris l’ont échappé belles, elles ne seront pas fondues, le crime est évité, et elles resteront en France.
Aprés un si fastidieux combat, il serait honnête, juste et charitable de les donner aux Dominicains de l’Institut de la Sainte Croix de Riaumont pour le clocher de leur Eglise où ces cloches pourraient continuer à vivre, plutôt que de les laisser au rebut sur le sol, ce serait indigne.
C’est une bonne nouvelle, mais ce n’est pas gagné du seul fait de la convocation de la ministre de la “culture” et de la haine (je pèse mes mots) du clergé parisien envers Riaumont. Les religieux de Riaumont suivent le règle de St Benoît et ne sont pas dominicains.
Totalement en accord avec vous,un petit rectificatif les religieux de Riaumont ne sont pas des dominicains mais des oblats bénédictins.