L’abbaye de saint Jacut de la mer, entendons les bâtiments devenus lieux de colloques et autres séminaires, organise un colloque en forme de question, Vatican II un concile pour rien ?
Ouvert à tous, il est intéressant de voir que le programme, fortement orienté, réunit un parterre d’entre-sois visiblement attristés que le Concile n’ait pas davantage “dépoussiéré” l’Eglise.
On notera la présence d’une “scientifique” très discutable en la personne d’Anne SOUPA, dite théologienne, dont nous avons fait ici une critique de son exégèse. Notons également l’orthographe très “genrée” des auteures qui en dit long sur la perception et la compréhension de l’anthropologie.
Le sous-titre, à lui seul, illisible, dévoile combien toute une idéologie et une manipulation intellectuelle tente de survivre à elle-même. L’EMPREINTE D’UNE GÉNÉRATION TAPIE DANS LES BIGARRURES RELIGIEUSES DU PRÉSENT.
Evidemment, pas de théologiens, ni d’experts du Concile (enfin de vrais), pas de contradicteurs qui pourraient se réjouir d’un Concile pour rien. Bref, il s’agit plus d’un manifeste que d’un débat scientifique. Et il est bien regrettable que le diocèse de Rennes en fasse la promotion, sans vérifier plus avant le contenu. Nous pourrions croire qu’il le cautionne.
Heureusement, l’élan actuel de l’Eglise montre que ce feu de paille moderniste consume ses dernières braises, même si les médias et les progressistes d’arrière garde comptent sur la récupération médiatique de certaines actions du pape François.