« Nous leur demandons humblement pardon pour toutes les injustices dont ils ont été victimes sous couvert de l’autorité de l’Eglise Orthodoxe, et nous nous inclinons devant les martyrs de cette Eglise grecque catholique ukrainienne », déclare une tribune signée par des personnalités orthodoxes – 18 à ce jour – et intitulée : “Il est urgent pour les chrétiens orthodoxes de reconnaître la terrible vérité du 10 mars 1946”.
« En ce jour commémoratif du 10 mars 1946, et à la veille du dimanche 13 mars 2016, dimanche du Grand Pardon dans le calendrier liturgique orthodoxe, nous assurons l’Eglise grecque catholique ukrainienne de notre solidarité, de notre prière pour toutes les victimes innocentes de cette Eglise, qui furent emprisonnées, torturées, déportées et assassinées par le gouvernement soviétique avec la complicité du patriarcat de Moscou », déclare le collectif.
Source Zénith
Voici une initiative bienvenue pour aider à purifier la mémoire historique conflictuelle récente opposant jusqu’à maintenant le clergé gréco-catholique ukrainien et le Patriarcat (orthodoxe) de Moscou.
De la même manière, en vue de purifier totalement la longue mémoire historique dans toute sa durée, peut-on imaginer une reconnaissance par la partie catholique , de ce que l’Église “gréco-catholique” en Ukraine (cf. autrefois dite : “uniate”) n’a pas reçu la Foi et le baptême de Rome mais de Constantinople ? Et qu’il en est de même pour sa liturgie byzantine et la spiritualité qui en émane ?
Reconnaîtra-t-on que son origine remonte à “l’Acte d’Union de Brest-Litovsk” (1596), à une époque où l’Orthodoxie fut interdite (jusqu’à la mi-XVIIème siècle) par le Royaume de Pologne, dont l’Ukraine : occidentale, centrale et septentrionale, faisait alors partie ?
Ouf, il était temps ! La chute du mur concerne aussi l’Eglise orthodoxe russe complice de l’Etat concernant le traitement réservé à ses frères gréco-catholiques abominablement persécutés en Ukraine, sujet d’autant plus sensible que le “mur” n’est pas tombé entre Russes et Ukrainiens, un peu plus à l’Est..
Geste bienvenu, certes, mais sont-ils des orthodoxes russes ?
C’est une monstrueuse manipulation fomentée par Arjakovsky.
Personne ne disconvient que forcer des croyants à se convertir, comme il est question ici, du catholicisme à l’Orthodoxie n’est pas uen mesure acceptable. La loi du Tallion ne s’applique pas aux chrétiens et ce n’est certainement pas parce que des méthodes inverses ont largement été mises en oeuvre que cela justifierait cette action.
En réalité, il ne s’agit absolument pas de mesures relevant du domaine ecclésiale mais uniquement du domaine politique, historique et tragique. C’est l’oeuvre du dictateur Staline. Et les orthodoxes et les catholiques (ici les gréco-catholiques) ont été tous étaient victimes de cette action. Les orthodoxes étaient totalement soumis (et, au passage, ont été victimes dans des proportions sans commune mesure avec celles indiquées pour les gréco-catholiques) mais ont bénéficié, à ce moment, d’une certaine mansuétude parce que leur chef, Serge, tout juste nommé patriarche pour cela, avait appelé les orthodoxes à combattre l’invasion de l’URSS par les nazis. Les gréco-catholiques ont largement collaboré avec l’invahisseur. Comprenez que je ne me permets pas de les juger mais c’est un fait malheureux peut-être motivé par les repressions qu’ils avaient, eux aussi, subi. Voilà cet épisode très malheureux de la terrible guerre mondiale explique ce fait.
Mais la déclaration d’Arjakovsky exploite cet événement pour déverser sa bile contre l’Eglise russe actuelle et, par cela, trompe, beaucoup d’orthodoxes sincères qui croient simplement s’associer à la réprimande d’une action malheureuse. Arjakovsky, en fait, se drape des pires habits de l’uniatisme, en appuyant, ce mouvement qui veut, de toutes ses forces, invalider la miraculeuse déclaration commune du Pape François et du Patriarche Kirill qui dans les points 25 à 27 de leur déclaration commune, à la Havane, appelle à ouvrir un tout nouveau chapitre des relations entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe; faisant table rase des dramatiques événements passés et ouvrant la voie à une nouvelle fraternité, en premier pour contribuer à apporter la paix en Ukraine.
C’est contre ce dessein que cette déclaration, en réalité, s’élève car l’on veut entretenir les dissenssions entre les deux entités ecclésiales et maintenir l’atmosphère de séparation entre les deux frères russes et ukrainiens. Ce n’est pas en s’accusant mutuellement et entretenant cette rivalité que l’Esprit de concorde reviendra.
Personne ne disconvient que forcer des croyants à se convertir, comme il est question ici, du catholicisme à l’Orthodoxie soit une mesure acceptable. La loi du Talion ne s’applique pas aux chrétiens et ce n’est certainement pas parce que des méthodes inverses ont largement été mises en œuvre que cela justifierait cette action.
En réalité, il ne s’agit absolument pas de mesures relevant du domaine ecclésiale mais uniquement du domaine politique, historique et tragique. C’est l’œuvre du dictateur Staline. Et les orthodoxes et les catholiques (ici les gréco-catholiques) ont été tous étaient victimes de cette action. Les orthodoxes étaient totalement soumis (et, au passage, ont été victimes dans des proportions sans commune mesure avec celles indiquées pour les gréco-catholiques) mais ont bénéficié, à ce moment, d’une certaine mansuétude parce que leur chef, Serge, tout juste nommé patriarche pour cela, avait appelé les orthodoxes à combattre l’invasion de l’URSS par les nazis. Les gréco-catholiques ont largement collaboré avec l’envahisseur. Comprenez que je ne me permets pas de les juger mais c’est un fait malheureux peut-être motivé par les répressions qu’ils avaient, eux aussi, subi. Voilà cet épisode très malheureux de la terrible guerre mondiale explique ce fait.
Mais la déclaration d’Arjakovsky exploite cet événement pour déverser sa bile contre l’Eglise russe actuelle et, par cela, trompe, beaucoup d’orthodoxes sincères qui croient simplement s’associer à la réprimande d’une action malheureuse. Arjakovsky, en fait, se drape des pires habits de l’uniatisme, en appuyant, ce mouvement qui veut, de toutes ses forces, invalider la miraculeuse déclaration commune du Pape François et du Patriarche Kirill qui, dans les points 25 à 27 de leur déclaration commune, à la Havane, appelle à ouvrir un tout nouveau chapitre des relations entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe; faisant table rase des dramatiques événements passés et ouvrant la voie à une nouvelle fraternité, en premier pour contribuer à apporter la paix en Ukraine.
C’est contre ce dessein que cette déclaration, en réalité, s’élève car l’on veut entretenir les dissensions entre les deux entités ecclésiales et maintenir l’atmosphère de séparation entre les deux frères russes et ukrainiens. Ce n’est pas en s’accusant mutuellement et entretenant cette rivalité que l’Esprit de concorde reviendra.