Voici un article de Guy Rouvrais dans le quotidien catholique Présent daté du 27 février :
« L’Eglise en France est en campagne pour le denier de l’Eglise. C’est ainsi qu’on nomme désormais ce qu’on désignait naguère par denier du culte, c’est un signe des temps. Les Français sont de moins en moins assidus au culte, nos évêques font donc appel aussi à ceux qui ne vont pas à la messe mais qui conservent un lien, même ténu, avec l’Eglise. Les thèmes pour mobiliser les donateurs se ressentent de cette perspective. Les évêques de Normandie, en lançant leur campagne commune, ont donné « de (très) bonnes raisons de contribuer au denier » : « témoigner du message de l’Evangile », « donner des repères dans une société qui en a tant besoin », « être au service de tous les hommes et en particulier des plus fragiles ». C’est ce que pourrait dire aussi une oeuvre humanitaire ou civique. Vais-je ouvrir mon porte-monnaie pour « donner des repères » à la société ? Certes, il s’agit aussi de « témoigner de l’Evangile », mais ce pourrait être valable pour n’importe quelle communauté protestante. Le casuel diminue, puisque les parents font de moins en moins baptiser leurs enfants, on ne se marie guère à l’Eglise et l’on demande moins de messes pour les défunts car on ne parle plus du purgatoire. Cela dit, l’Eglise, en France, n’est pas au bord de la faillite. Le nombre de donateurs diminue mais la participation de chacun augmente, de même que les dons et legs. Les fidèles ont donné 250 millions en 2014, soit 1 % de plus qu’en 2013. Mais voilà, ces généreux catholiques ont pour la plupart plus de 60 ans et la désertion des jeunes fait craindre que la relève ne soit plus assurée. La communication de la Conférence des évêques pour recruter de nouveaux donateurs est donc orientée vers les 30-50 ans, peu enclins à sacrifier au denier d’un culte qu’ils ne pratiquent guère. Espérons qu’il n’échappe pas à l’épiscopat que c’est la génération postconciliaire, dont la catéchisation a été, si ce n’est absente, du moins légère, humanitaire, droit-de-l’hommiste, dirigée plus vers l’amour du monde que de l’Eglise, l’assistance à la messe étant présentée comme moins importante que de participer à la construction du « monde nouveau » avec les hommes de ce temps. Est-il vraiment étonnant que cette génération perdue soit à reconquérir, et pas seulement pour des raisons financières ? »
RENDEZ-NOUS LA MESSE DANS LE RITE EXTRA-ORDINAIRE (QUE VOUS NOUS AVEZ ARRACHÉE) ET VOS CAISSES SERONT PLEINES ET DÉBORDANTES!
Tout a fait…rendez nous la vraie messe et les vrais sacrements et vous aurez des sous.
Sinon,allez travailler!
La « nouvelle » messe m’est insupportable, même avec la meilleure volonté. Comme celle de la TV.
La transparence s’impose,combien de laïcs sont embauchés par les diocèses?
Dans un diocèse du Sud-Ouest là ou un prêtre économe diocésain et une secrétaire à mi-temps suffisaient une quinzaine de laïcs rémunérés ont été embauchés,un économe en premier lieu ,puis sa femme,puis un ami,puis un ami d’ami etc…
Des personnes se proposent afin d’aider bénévolement ou bien au pair simplement logé et nourri,la réponse est non.
Personnellement je ne donne qu’à des oeuvres caritatives car le clergé de France est constitué en majorité d’hommes provenant de familles aisées,les amis donnent également,les héritages familiaux rapportent un supplément non négligeable surtout lorsqu’ils sont bien placés,cela vaut pour toutes les tendances au sein du clergé.
Dans le livre des Actes des Apôtres il est clairement stipulé que les premiers fidèles mettaient tous leur biens en commun,les prêtres devraient en faire autant ils seraient de la sorte beaucoup plus crédibles et fidèles à l’Evangile. »Le Fils de l’homme n’a pas ou reposer la tête ».
Les anciens se souviennent de l’époque ou le curé de la paroisse vivait chichement,il était disponible,chacun le connaissait et les fidèles lui apportaient de quoi vivre,un panier de légumes,des oeufs,un poulet,il était invité un peu partout.
Aujourd’hui les prêtres passent leur temps en réunions stériles,sur les routes pour célébrer une messe devant quelques personnes dans une église glaciale et jamais entretenue,les obsèques également leur prennent bien du temps.
Mais lorsqu’on se retrouve devant un confessionnal ou le prêtre n’est pas présent,que l’on téléphone à la cure et que l’on tombe sur un répondeur,est-ce encourageant?
Votre constat est aussi le mien dans le diocèse d’Evry dans lequel, en plus, Mgr Dubost, ainsi que les prêtres (pas tous) et les laïcs des conseils pastoraux (pas tous non plus), éloignent les fidèles qui ne supportent pas leur soutien affiché aux immigrants clandestins depuis longtemps, leur dhimminitude et leur politiquement correct.