Michel Tilli, membre de la commission diocésaine d’art sacré, explique à La Voix du Nord :
« On a un cadre, c’est la loi de 1905 : l’église est affectée uniquement au culte catholique. Donc on se met hors la loi si on y fait autre chose. Ce n’est pas normal d’y faire du ping-pong ! Le maire ne peut pas avoir l’usage de l’église sans l’autorisation du curé. »
Certains événements sont quand même acceptés…
« Oui, il peut y avoir des concerts, un récital, si possible religieux ou spirituel, en lien avec le lieu. C’est quand même un lieu sacré. »
Quid de la désacralisation, quand une église n’est plus utilisée depuis longtemps pour le culte ?
« Il faut qu’il y ait un accord de la communauté locale. Les gens sont encore très attachés aux églises. Elle fait partie de la vie de tous les jours. Souvent, le cimetière est autour, ça marque. Ici, on n’est pas à Paris. J’ai soumis un cas au père évêque il y a trois mois, mais il n’a pas pris de décision. Il n’est pas prêt. Dans une commune autre du Pas-de-Calais, il n’y a pas eu une messe depuis 1960. Elle est pourtant toujours consacrée. »
Comment voyez-vous l’avenir ?
« Il faudra bien que ça bouge un jour, à moins qu’il y ait une reprise forte en matière de culte. C’est un sujet qui nous pose question, c’est pour ça qu’on avait organisé un colloque en 2011. Le partage (une partie de l’église pour le culte, le reste pour d’autres activités) n’est pas possible dans le cadre de la loi de 1905. Mais si les églises étaient accessibles et plus visitées, on ne se poserait pas la question. Il faudrait que les églises soient toujours ouvertes, que le promeneur puisse y entrer pour y faire une pause. »
C’est votre axe de travail ?
« Oui. On travaille sur les églises de la Reconstruction. On a l’impression que parce qu’elles sont récentes, elles n’ont aucun intérêt. C’est faux ! On essaie de construire des circuits de découverte. Il faut montrer toute la richesse de ces édifices, que c’est lié à une histoire. Il y a des gens qui se sont battus pour que ces églises soient construites ! »
Il faut aider l’évêque d’ARRAS dans sa démarche !
Même non fréquentée une église n’est jamais « déserte » !
Toute église garde son caractère sacré: y résonnent pour toujours, les sacrements qui y ont été célébrés !
Souvent les frères et sœurs qui nous ont précédés en cette vie terrestre y sont enterrés tout autour.
Ces terres et ces églises sont SACRÉES POUR TOUJOURS !
Rien à ajouter dans votre commentaire…..j’y adhère complètement.
Je suis d’accord avec l’évêque d’Arras :il faudrait laisser les églises ouvertes et les utiliser quelques fois .Nous sommes deux religieux de petites santés qui avons demandé à nous occupés d’églises fermés ,les ouvrir , les entretenir ,les fleurir ,les préparer pour d’éventuels cultes ,rendre visites aux anciens et ,en même temps , continuer notre travail pour l’Eglise (mutuelle St Martin et Emi ).Pas de réponses ou les réponses de mémères qui s’accrochent à cet emploi et qui ne veulent ni religieux ni religieuses .De plus ,des consacrés pourraient dire ou chanté l’office ,reciter le chapelet etc mais ,comme me l’a dit une »relais » :vous les religieux ,vous ne servez à rien ,et l’autre :on ne veut plus vous voir mettre les pieds dans cette église (c’est cela qui a été l’année des consacrés )Les vocations ne sont plus à la mode !
Il fallait répondre à ces « bonnes âmes « qui me semblent assez odieuses, que si les religieux ne servent à rien, forcément les églises non plus et eux mêmes non plus.
Les fautes en moins, vous donnerait plus de poids.
Laisser les églises ouvertes ?… A tous les vents du pillage, du vandalisme ?
Oui, nous avons un gros problème. Plus, ou presque, de prêtres ni de paroissiens.
Cependant, 2 solutions pour y remédier :
1) constituer une association pour leur sauvegarde et leur rénovation. Certaines communes n’ont pas les moyens de financer les travaux, et ce sera de pire en pire.
2) les mettre à la disposition des communautés « tradis ». Elles, ont des prêtres et des paroissiens, ces derniers étant « orphelins » depuis trop longtemps et proche du désespoir. Car tout le monde ne peut faire des kilomètres pour aller à la messe et encore moins quand l’évêque a eu la « bonté » d’accorder ce droit à … 8 ou 9 heures du matin. Or, les familles « tradis » étant celles qui comptent le plus d’enfants, essayez d’imaginer comment faire lever toute une petite famille aux aurores le dimanche, les aider à se préparer, les faire déjeuner avant de partir… On se moque du monde.
Entièrement en accord avec vous!
Mais la peur de la vérité, et de la réalité fait peur. En donnant les églises aux « tradis », ils ont peut de perdre leurs fidèles, et que ces derniers aillent vers la vérité !
« Ils ont peur de perdre leurs fidèles »
Avouons qu’ils n’ont plus grand chose à perdre, il leur reste les naïfs, les gays militants, ils vont récupérer les divorcés… ils auront beau faire, les protestants, les musulmans, les juifs… ne viendront jamais remplir leurs églises. La Nouvelle religion maçonnique imaginant un dieu unique, conception de l’esprit humain, c’est pas pou
Ils ne se moquent pas du monde, ils veulent faire disparaître la vraie religion révélée de Jésus Christ par la religion unique maçonnique fruit de l’imagination humaine.
Nous ne pouvons que combattre pour la Foi.
Vive le Christ Roi
Les églises du Pas-de-Calais sont effectivement l’objet de restaurations et de reconstructions incessantes: ainsi la crypte de la cathédrale de Boulogne ouverte en 2015; Cette cathédrale est visible sur le site :
http://www.oriell.fr, ainsi qu’une dizaine d’autres églises. Dans « archives » on peut trouver l’artiste « René Ducourant qui termine la restauration de l’église de Gosnay (vitraux, peintures). La cathédrale de Saint-Omer est l’objet de visites incessantes de touristes
Après la reconstruction de la cathédrale de Calais et de l’église d’Ardres
Le problème est celui de la fréquentation justement!
Que nos évêques appellent des prêtres d’Instituts traditionnels qui ont des vocations,ils feront revivre les églises.
Nous avons des prêtres en réserve et les évêques refusent de les appeler,il existe pourtant le motu proprio du pape Benoît XVI qui devait donner une entière liberté aux prêtres et aux fidèles attachés à la forme extraordinaire,et ainsi la faire découvrir à des pratiquants ou non pratiquants,personne n’est forcé d’une manière ou d’une autre.
Nous nous trouvons dans la situation d’un pays qui n’utiliserait pas une bonne partie de son armée en cas de guerre parce que son style déplairait aux généraux ou bien à d’autres militaires.
Une piste sérieuse…
Confier les églises qui sont menacées à la Fraternité Saint Pie X.
Ces prêtres ne sont pas intégristes; ils continuent simplement, fidèlement
ce que L’Église faisait et était avant le désastreux concile.
Mais peut-être sont-ils un reproche vivant à ces évêques et prêtres qui ont tourné
le dos au passé et préfèrent encore voir les églises détruites plutôt que d’être
utilisées par ces prêtres traditionnels.
C’est tellement évident, mais pas seulement pour la fraternité Saint Pie X, aussi pour la fraternité Saint Pierre et aussi pour l’Union Sacerdotale Marcel Lefebvre. (après ça on dira que je ne suis pas oecuméniste)
Ces évêques et prêtres n’ont pas seulement « tourné le dos au passé », mais ce faisant ils ont vidé les églises que l’on va détruire, et ce sont eux mêmes qui les refusent aux traditionnels cités.
Pourquoi ne pas partager ou mettre a disposition ces églises vides avec nos frères Musulmans qui manquent cruellement de lieux de culte ???
Qu’importe la marque du Dieu ou son identité
Comme chrétien d’origine ça ne me choquerais pas qu’on y prie un même Dieu !
Non.
Défendons nos églises, c’est aussi de l’apostolat.
Merci à l’évêque d’Arras pour sa détermination.
Petite remarque quand même : les églises doivent rester ouvertes bien sur, mais avant les « promeneurs », pour les fidèles qui souhaitent s’y recueillir et prier.