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Nouveau sacre sans mandat pontifical en vue

Commentaires (15)
  1. Speedbird dit :

    Pourtant il me semble que la FSSPX respecte beaucoup plus les valeurs chrétiennes, la doctrine catholique que la plupart des diocèses de France qui ne respectent pas non plus les textes de Vatican II, ni la Liturgie, ni le magistère de l’Eglise. Quels sont les schismatiques ?
    J’ai vu où sont les brebis, je les ai rejoints et j’ai quitté les boucs.

    1. Laure dit :

      Moi aussi avec mon mari et les enfants, nous avons rejoint la FSSPX en 2006.

  2. Catholique sans épithètes dit :

    pourquoi parler de Mgr Williamson si c’est de l’ordre du canular réalisé ?! Mais si Mgr Williamson n’était ni antisémite, ni sédévacantiste ?

    bref, si on le lisait et l’écoutait sans a priori, avec un peu de sérieux ?

    difficile, car il faudrait admettre qu’on l’a calomnié de manière éhontée, et qu’une secte contrôle la majorité des institutions ecclésiastiques et financières saint siège compris.

    cela ne peut pas arriver ? mais qui a dit que l’Eglise était la somme de ses institutions ecclésiastiques réunies ? aucun Pape, et Mgr Williamson pas davantage, il se peut parfaitement que tout garde l’apparence de la foi sans que cette dernière soit présente, sinon chez quelques attardés ridiculisés de ne pas suivre les masses, le fils de l’homme trouvera-t-il a son avènement la Foi sur la terre ? cette question posée par le Christ lui-même n’est pas purement rhétorique.

    le pape est au service du sacerdoce, de la Tradition et de la doctrine, comme de la discipline des sacrements, il n’en ait ni le propriétaire, ni l’auteur. Ordonner un évêque sans l’accord du pape est une très mauvaise nouvelle, sauf lorsque le représentant de Dieu sur la Terre, oublie comme Saül que le lieutenant n’est pas le prince en et par lui-même.

    que resterait-il du sacerdoce catholique, du sens du saint sacrifice de la Messe, si mgr Lefebvre n’avait pas était le grain de sable dans le discours lénifiant au sortir du concile comme à présent ?

    mais rien ! il suffit pour s’en convaincre de discuter avec ceux qui ont eu l’occasion de « se former » aux méthodes toujours nouvelles d’apostolat et de cathéchèse. chrétien ? peut-être, catholique, absolument pas !

    alors aimons nos ennemis, que ne seraient-ils s’ils avaient choisis la Vérité fulgurante, mais pour ce faire, ne nous trompons pas, nous-même( pour notre confusion et notre perte), d’adversaire.
    car à flétrir ce que l’on ne comprend pas ou plus, on se fait tort à soi-même.

  3. Ultima dit :

    Naz, Traité de Droit Canonique, t.I, p.443 a écrit:
    L’Eglise a insisté depuis longtemps sur cette obligation d’exhiber les lettres pontificales. Le motif en est déjà indiqué par Boniface VIII (1294-1298) : On ne doit pas ajouter foi à celui qui affirme qu’il vient avec mandat du prince, à moins qu’il en donne la preuve écrite.

    1. Catholique sans épithètes dit :

      ultima,

      intéressante référence, mais nous sommes au XXIe siècle, personne au XIIIe siècle et après n’imagine que la « pastorale » (substantif inconnu de la Sorbonne) puisse infléchir la doctrine ou imposer une praxis.

      on ne peut se référer à une jurisprudence ou des coutumes de bon aloi valable en climat de Chrétienté, lorsque la sécularisation des états, la mondialisation séculariste est organisée depuis Rome.

      c’est le point de vue de Mgr Williamson, pas plus que Mgr Lefebvre, il ne prétends avoir de lettres pontificales, comme les schismatiques il se réclame non d’un droit positif, fut-il canonique, mais de la sauvegarde même de la Foi, mais à la différence d’eux il propose à son geste des raisons graves.

      le droit positif n’est pas tout, et le droit canon n’est pas par lui-même révélé

      Je

      1. Ultima dit :

        Subjectivisme protestent a 100% !
        la référence en question c’est le Saint droit Canonique de St Pie X et promulgué en 1917 .!
        Car le sacre illicite est une attaque a la constitution divine de l’Eglise !.
        Pour le sauvegarde de la Foi , il y a mieux non !?
        c’est du simple brigandage de voyou pour des raisons bassement humaine de secte ou boutique a faire tourner !

      2. Ultima dit :

        On n’est pas hérétique par le fait seul qu’on pèche contre la Foi, mais parce qu’on méprise l’autorité de l’Eglise, et qu’on s’attache avec opiniâtreté à des opinions mauvaises. » Catéchisme de Trente

  4. Perret dit :

    Mgr Williamson n’est-il pas un esprit dérangé ? Vous pouvez certainement acheter l’enregistrement du seul sermon donné par lui à St Nicolas du Chardonnet (en 2006 je crois) où il a ébahi l’assistance en ne parlant que du danger du port du blue jean et du risque que les fesses des hommes apparaissant souvent, selon lui, plus attirantes que celles des femmes, le port de ce vêtement soit une cause du développement de l’homosexualité !
    Quand à ses propos sur les Juifs,ils viennent de la lecture assidue d’un auteur pas du tout catholique, Maurice Bardèche, qui avait, dans sa revue Défense de l’Occident, vers 1980, fait le point sur le nombre de Juifs dans les pays occupés par les Nazis avant et après. Il aboutissait à l’affirmation qu’il n’en manquait que 350 000, CQFD. Mgr Williamson a sauté sur l’argument à pieds joints, oubliant que Bardéche n’avait aucune notion de démographie historique et ne prenait pas en compte l’accroissement naturel très fort des Juifs à cet époque. Surtout, et cela devient parfaitement ridicule, Bardéche et Willamson avec lui, ne tiennent aucun compte des travaux d’un auteur pourtant très recommandé dans les milieux « catho-tradis » aussi bien que d’extrême-droite, Mgr Jouin, qui, dans la Revue internationale des sociétés secrètes, dans les années 20, avait démontré la sous-évaluation de l’estimation du nombre de Juifs en Europe (il en manquait selon lui de 3 à 5 millions, ce qui donne, comme bilan de la Shoah, en comptant l’accroissement naturel, un manque, en 1945, qui va de 4 à 6 millions).

  5. Pauvre pécheur que je suis dit :

    C’est dans l’union de l’Amour que l’on nous reconnaîtra comme les disciples de Jésus vers le chemin de la miséricorde et surtout, dans l’humilité de nos coeurs + + +

  6. Catholique sans épithètes dit :

    Pauvre pécheur que je suis, vous avez tellement raison.

    Ultima, ne me faites pas un procès parce que boniface VIII n’a pas écrit l’ancien code de droit canonique de 1917, ce n’était pas le sens de ma remarque. relisez-moi s’il vous plait.

    Si vous pensez en conscience qu’il n’y a aucun problème extrêmement grave dans les institutions ecclésisatiques actuelles, vous ne pouvez pas admettre que cet évêque ait un tant soit peu raison.

    Je ne suis ni un tenant de luther dont le pape actuel va vous demander de célébrer publiquement la personne et l’oeuvre de réforme, ni un adorateur de l’obéissance pour l’obéissance, il y a des obéissances sottes. intéressez-vous un peu à l’expérience de Milgram, et lisez quelques peu ce que Hannah Arendt peut raconter sur la banalité du mal, il y a en psychologie sociale la notion de rationalisation en acte : Devant la déroute (la dissonance cognitive), on cherche des justifications et l’on se convainc de n’avoir jamais eu d’autre idée que celle que l’on adopte alors, cela débouche souvent dans la dissociation pure et simple, la marmelade mentale.

    S’il vous plait de penser que je suis protestant, c’est votre problème.

    je ne comprends vraiment pas ce que la notion de « constitution divine » vient faire ici. Entendez vous constitution au sens juridique ou ontologique ? un code de droit cela se réforme ou s’abroge, pas l’Eglise.
    Maintenant, à vous de voir, soit vous obeissez et vous finirez par ne plus savoir ce que sont les vertus surnaturelles et les vertus théologales, parce que toutes ces notions là sont déjà plus qu’ésotériques pour des millions de catholiques français « obeissants », soit vous comprenez que l’obeissance n’est pas une vertu cardinale surnaturelle et encore moins une vertu théologale, et qu’elle n’est pas dû lorsque l’exemple donné est un scandale.

    Cet évêque n’est que le fondateur intéressé d’une église parallèle de plus, une personnalité schizotypique comme disent les docteurs Knock ? soit ! Il est bien moins risqué de garder des réflexes d’une époque de Foi et de Franchise malheureusement révolue, au milieu de la plus vaste trahison depuis plus de mille années, que de prendre l’injonction du Christ de juger de l’arbre par ses fruits pour ce qu’elle est.

    l’Eglise ce n’est ni l’armée, ni une étude de notaire. il ne s’y trouve que des choses intelligentes, droites, justes et belles, si nous devons obéir c’est que nous manquons d’élévation de grandeur et de vue pour le bien comprendre, et qu’il serait fou de se prendre pour l’étalon et le critère du sens de la Révélation, mais personne n’a le droit d’appeler le bien mal, et le mal bien, fut-il apparemment saint Paul, un ange du Ciel ou le successeur de Pierre.

    1. Ultima dit :

      Pie XII, Décret de la Congrégation du Saint-Office concernant la consécration d’un évêque sans provision canonique, 9 avril 1951, Documents Pontificaux de Pie XII, 1951, p.123 a écrit:
      Tout évêque, de n’importe quel rite ou dignité qui sacre un évêque sans que celui-ci ait été nommé par le Siège apostolique, ni confirmé expressément par celui-ci, ou s’il reçoit la consécration, MÊME SOUS UNE CONTRAINTE GRAVE (2), encourt par le fait même, l’excommunication réservée tout spécialement au Siège apostolique. Le décret entre en vigueur à partir de sa promulgation.

      (2) Le décret précise au sujet de la responsabilité des auteurs, que le délit est présumé gravement consommé même dans le cas où ils seraient sous le coup d’une crainte grave … un tel acte, en effet, n’est pas une violation d’une loi purement ecclésiastique, , mais, en dehors même d’une attitude schismatique, emporte de soi « mépris de l’autorité ecclésiastique » et ne peut que causer un lourd préjudice public aux âmes des fidèles.

  7. Ultima dit :

    Concernent les principes de la Constitution divine ( Jésus-Christ lui-meme ) de la Sainte Eglise Catholique
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/18/98/43/ad-apostolorum-principis.pdf
    Ad Apostolorum Principis Lettre encyclique du 29 juin 1958 aas 1958, pp. 601 sqq. Pie XII, Pape

    L’’examen de cette pratique montre que l’’Église n’’a jamais admis, ni même simplement toléré, des sacres épiscopaux irréguliers. Un ouvrage paru sans nom d’’auteur à Liège en 1814, Tradition de l’Église sur l’’institution des évêques (trois volumes de 350 à 400 pages chacun, un volume sur l’’Orient, deux sur l’’Occident) étudie minutieusement un grand nombre de cas qu’’on pourrait présenter en faveur de la légitimité, en certaines circonstances, des sacres sans mandat apostolique, et conclut toujours et sans appel par la négative : la pratique de l’’Église est constante et sans faille. Cela d’’ailleurs ne devrait pas nous étonner, puisque cette pratique est l’’effet de la constitution même de l’’Église.
    Ce livre, écrit en fait par Jean-Marie et Félicité de Lamennais, valut probablement à Félicité d’’être nommé cardinal in petto. Cf. Les quatre derniers Papes et Rome durant leur pontificat du Cardinal Wiseman. Traduction française par Richard Viot. Tours, Mame, 1878. pp. 186-190.

  8. Ultima dit :

    Dr. Fernando Della Rocca, Université de Rome, avocat à la Sainte Rote romaine, MANUAL OF CANON LAW, traduit par le R.P. Anselm Tatcher, O.S.B., p.186, 1958 a écrit: Les autres raisons d’une vacance (du Siège apostolique) sont la folie complète et incurable, et l’hérésie notoire privée. Durant la vacance, l’exercice de la suprême autorité dans l’Église (auquelle la continuité devient morale et non physique) est suspendue.

  9. Ultima dit :

    T. Lincoln Bouscaren, S.J., Adam C. Ellis, S.J., CANON LAW a text and commentary, p.686, Bruce Publishing, 1946 a écrit:

    Les normes générales de la prédication.

    […]

    Puisque le fait de prêcher se rapporte au pouvoir de juridiction, non à celui de l’ordre, et qu’il se confère par la mission canonique, non par l’ordination, ce devoir repose complètement sur l’évêque résidentiel lors de sa nomination.

    […]

    L’aptitude à prêcher est certainement requise, mais non siffisante. Le Concile de Trente a condamné l’erreur (!!!) voulant que tout prédicateur puisse prêcher sans avoir été dûment ordonné et envoyé.

  10. Ultima dit :

    R.P. Augustine, A COMMENTARY ON THE NEW CODE OF CANON LAW, t.2, p.47-48 a écrit: Can. 109
    La première clause de ce canon, laquelle fut prise des canons dogmatiques du Concile de Trente, est dirigée contre certaines innovations ayant éclos tout au long de l’histoire de l’Église, mais qui ont été introduites plus spécifiquement par les soi-disants réformateurs du seizième siècle.

    La « mission canonique » est nécessaire pour tous ceux qui sont inférieurs au Pape. Et donc, puisque Notre Seigneur envoya ses Apôtres, ceux-ci, à leur tour, en envoya d’autres pour exercer leur pouvoir spirituel avec autorité, et, sans cette licence, aucun n’a autorité dans l’Église.