L’église nationale de Suède est l’une des églises protestantes les plus éloignées de la foi chrétienne, les plus anti-catholiques. A y regarder de plus près nous ne parlons pas du même Christ. Prenons le temps de réapprendre notre histoire avant de nous lancer tête baissée à l’aventure ! Et de se réjouir béatement et un rien idéologiquement, si l’on en juge par la manière avec laquelle cet article est rédigé.
Le 25 janvier dernier, un communiqué du Saint-Siège a annoncé que le pape François avait pour projet de se joindre au Révérant Martin Junge pour présider la célébration œcuménique du 31 octobre 2016 qui marquera le cinq-centième anniversaire de la Réforme. Cette décision imprévue annoncée à l’issue de la semaine sur le thème de l’unité des chrétiens a créé la surprise, car on se souvient encore du Schisme provoqué par la Réforme et de la division violente qui a suivi entre luthériens et catholiques. Si le concile Vatican II avait mis fin aux bains de sang, appelant à un respect mutuel au sein de la communauté chrétienne, des divergences d’opinions demeurent. (NDLR, il semble que le bain de sang n’a pas attendu Vatican II)
Le rapprochement entre les deux Églises est donc un travail délicat et de longue haleine. Commencé dès le milieu du XXe siècle, sa dernière manifestation a été l’adoption d’une “prière commune” publiée il y a peu, qui établit une liturgie commune à la célébration luthérienne et catholique. De plus, il y a quelques jours, le Pape appelait à l’unité et à la miséricorde, se faisant l’exemple même de cette volonté en demandant pardon hier “pour les comportements non évangéliques des catholiques à l’égard de chrétiens d’autres Églises”. (NDLR et comme pour Assise, on attend encore la demande de pardon des autres, parce qu’en Suède ce furent les catholiques qui furent durement traités, plus qu’en France les Protestants)
Un voyage qui marque la volonté du Pape de réunifier les chrétiens
Bien que cette visite déplaira sans doute à certains catholiques plus traditionalistes, le Pape semble vouloir montrer par elle sa volonté de réunifier la communauté chrétienne. De son côté, le Révérant Junge semble également déterminé à encourager un dialogue. Il affirme : “Je suis profondément convaincu qu’en mettant tout en œuvre pour la réconciliation entre luthériens et catholiques, nous œuvrons pour la justice, la paix et la réconciliation dans un monde lacéré par les conflits et la violences” (Radio Vatican). (NDLR, l’erreur est de penser réconciliation, là où il faut espérer réintégration des brebis égarées)
La venue du Pape François à Lund semble donc ouvrir un nouveau dialogue entre l’Église luthérienne et l’Église catholique, dessinant les contours d’une meilleure entente. Cependant, comme l’a rappelé le Saint-Père, il ne s’agit pas d’oublier les profondes divergences théologiques qui séparent l’opinion catholique de celle luthérienne. (voir l’édito de Cyril Brun, Œcuménisme versus syncrétisme)
Source Alétéia
D’après moi il fait très bien le pape. Avec toutes les divergences qu’existent entre les deux églises sinon pas nos frères ils sont au moins nos cousins en Jésus, tandis que les musulmans ne sont rien.
Pape Pie XI, Mortalium Animos ; 6 janv. 1928 : « Personne sans doute n’ignore que saint
Jean lui-même, l’Apôtre de la charité, que l’on a vu dans son Evangile, dévoiler les
secrets du Cœur Sacré de Jésus et qui ne cessait d’inculquer dans l’esprit de ses
fidèles le précepte nouveau: ‘ Aimez-vous les uns les autres’ , interdisait de façon
absolue tout rapport avec ceux qui ne professaient pas la doctrine du Christ, entière et
pure: ‘Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre
maison et ne le saluez même pas’ (Jean 2 :10). »
Pape Eugène IV, Concile de Florence, Sess. 8 ; 22 nov. 1439, ex cathedra : « Quiconque
veut être sauvé doit avant tout tenir la foi catholique, car si quelqu’un ne la garde pas
entière et inviolée, sans nul doute il périra pour l’éternité. »
Pape Pie IX, Concile Vatican I, Sess. 2 ; 1870, Profession de Foi, ex cathedra : « Cette vraie
foi catholique, hors de laquelle personne ne peut être sauvé, que je professe
présentement de plein gré et que je tiens sincèrement… »
Pape Boniface VIII, Unam Sanctam ; 18 nov. 1302, ex cathedra : « La foi nous oblige
instamment à croire et à tenir une seule sainte Eglise catholique et en même temps
apostolique, et nous la croyons fermement et la confessons simplement, elle hors de
laquelle il n’y a pas de salut ni de rémission des péchés … En conséquence nous
déclarons, disons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut, pour toute
créature humaine, d’être soumise au pontife romain. »
Pape Eugène IV, Concile de Florence, Cantate Domino ; 1442, ex cathedra : « La sainte
Eglise romaine croit fermement, professe et prêche qu’aucun de ceux qui se trouvent
en dehors de l’Eglise catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques
et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront dans le
feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges à moins qu’avant la fin de leur
vie ils ne lui aient été agrégés ; elle professe aussi que l’unité du corps de l’Eglise a un tel
pouvoir que les sacrements de l’Eglise n’ont d’utilité en vue du salut que pour ceux qui
demeurent en elle, pour eux seuls jeûnes, aumônes et tous les autres devoirs de la piété et
exercices de la milice chrétienne enfantent les récompenses éternelles, et que personne ne
peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s’il verse son sang pour le
nom du Christ, s’il n’est pas demeuré dans le sein et dans l’unité de l’Eglise catholique.
” plus qu’en France les Protestants” : les catholiques français avaient sous les yeux les exactions commises à l’encontre des catholiques par les princes allemands libérés de toute sujétion envers l’Église par Luther (~100 000 morts !) et celles de Calvin faisant mettre à mort les récalcitrants, à Genève (40 000 morts !).
A l’époque, on se défendait les armes à la main, ce qui sauvegarda l’Église en France pour quelques siècles, même si la “paix des braves” instaurée par Henri VI ne favorisa en fin de compte que les protestants. Louis XIII s’en aperçut bien !
Pour parler d’un pasteur, on écrit “Révérend”, pas “Révérant”. Tout comme “Révérend Père”.
Pour le reste, le pape ne va pas “célébrer” les 500 ans de la Réforme, il va assister à une cérémonie de l’Eglise luthérienne de Suède en tant qu’observateur. Nuance de taille.
Il y a une manière plus courtoise et discrète de reprendre une personne sur une erreur de français,vous ignorez si cette personne est française d’origine,Sainte Bernadette et tant d’autres saints et saintes étaient limités au niveau des études.”Père,je vous rends grâce d’avoir caché cela au savants et de l’avoir révélé aux plus petits”,la Sainte Vierge et saint-Joseph savaient-ils écrire?
D’autre part le Pape ne se déplace JAMAIS en observateur,ce n’est pas sa mission,le ministère pétrinien consiste à conforter le clergé et le peuple de Dieu dans la véritable foi catholique!
La simple présence d’un Souverain Pontife à une telle célébration aura de très mauvaises répercutions dans l’opinion publique et la presse,envoyer un “observateur” passerait difficilement,y participer est une faute TRES grave.
Personnellement je considère que ce n’est pas le Pape successeur de Saint Pierre,vicaire du Christ qui se rendra à cette célébration mais Monsieur Bergoglio qui encourage par sa simple présence les protestants à persévérer dans l’erreur ,il s’agit d’un nouveau pas dans l’oecuménisme,c’est à dire dans le syncrétisme.
La prière pour l’unité des chrétiens est une très bonne chose,mais participer à la célébration de ce qui fut et demeure une profonde déchirure pratiquée avec violence il y a cinq siècles c’est l’accepter et la normaliser.
Cela revient à considérer que toutes les hérésies et tous les schismes que l’Eglise, qui est le Corps Mystique du Christ, a connu sont acceptables,Pape ou pas Bergoglio pour moi usurpe le siège de Saint Pierre en agissant ainsi,il devient apostat!
Cet acte nuira davantage à la recherche de l’unité des chrétiens qu’il ne lui servira,observez ce qui se déroule au sein de la communion anglicane qui vit certainement ses dernières années.
Dr. Fernando Della Rocca, Université de Rome, avocat à la Sainte Rote romaine, MANUAL OF CANON LAW, traduit par le R.P. Anselm Tatcher, O.S.B., p.186, 1958 a écrit: Les autres raisons d’une vacance (du Siège apostolique) sont la folie complète et incurable, et l’hérésie notoire privée. Durant la vacance, l’exercice de la suprême autorité dans l’Église (auquelle la continuité devient morale et non physique) est suspendue.
Ch. E. Duplessy, APOLOGÉTIQUE, t. 3, p.172, 1927. a écrit:[Ajoutons qu’en droit, une usurpation sacrilège de ce genre ou d’un autre ne ferait que suspendre pour un temps la légitime transmission du pouvoir pontifical … Entre la mort d’un Pape et l’élection de son successeur, il y a forcément un interrègne: dans ce cas, l’interrègne serait plus long, mais le pouvoir pontifical serait suspendu et non supprimé.
Cet article de l’ancien pasteur anglican devenu prêtre catholique Dwight Longenecker est bien plus éclairé et éclairant sur la question: http://www.cruxnow.com/church/2016/02/11/should-pope-francis-celebrate-the-reformation/
” l’opinion catholique de celle luthérienne”
Le Catholicisme n’est pas une opinion. Le Catholicisme est fondé sur l’Eglise qui est d’origine divine. Par contre le protestantisme est basé sur une myriade d’opinions des quelques centaines de pseudo-réformateurs qui ont donné naissance à des dizaines de milliers de “dénominations” différentes (pour ne pas dire “sectes”). La déconfiture morale et spirituelle que subit l’Eglise vient de l’adhésion à ces opinions et idées fausses protestantes, avec accélération brutale depuis Vatican II. Nous avons sous les yeux l’état futur de cette église “mondaine” juste en observant ce qui se passe chez les protestants.
Il est curieux de constater que pour dire tant de bêtises vous en venez à employer les mêmes termes que notre ministre de l’éducation nationale! Les pseudos-réformateurs remplacent, ici, les pseudo-s- intellectuels…
Mais vos pseudo-arguments ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Délayez donc un petit peu : on y verra plus clair dans vos arguments !
@sygiranus
Laoudal ne donne aucun argument, il ne peut donc pas les expliciter, ni les préciser, ni “délayer”
“tant de bêtises” Lesquelles?
“mêmes termes’ Lesquels?
“pseudo-arguments” Lesquels?
Laoudal sait peut-être ce qu’il veut dire, aucun de ses lecteurs ne pourra deviner ce qu’il veut dire à la lecture de sa “prose”.
J’ose insister sur le “peut-être” !