Nous avons le pouvoir de changer ce monde, c’est en substance ce que conclut le souverain pontife à l’issu d’un discours sur l’importance des cultures indigènes contre un monde que l’on veut homogène.
Le Pape avait à cœur de venir dans cette région du Chiapas qui concentre tous les problèmes que connait le Mexique, et parmi ces problèmes il y a la question indigène. François a donc tenu dans son homélie à rendre la dignité à ces peuples originels. Il a d’abord évoqué l’oppression, les mauvais traitements et la dégradation faisant une référence à peine voilée à ce que subissent encore aujourd’hui de nombreux indigènes. Il a affirmé que «dans le cœur de l’homme, et dans la mémoire de beaucoup de nos peuples, est inscrit le désir d’une terre, d’un temps où le mépris sera vaincu par la fraternité, l’injustice par la solidarité, et où la violence sera réduite au silence par la paix.»
Le Pape a poursuivi, dénonçant sans le dire, la politique entreprise depuis des siècles envers ces peuples amérindiens :
«souvent, de manière systématique et structurelle, vos peuples ont été incompris et exclus de la société. Certains ont jugé inférieures vos valeurs, votre culture et vos traditions. D’autres, étourdis par le pouvoir, l’argent et les lois du marché, vous ont dépossédés de vos terres ou ont posé des actes qui les polluent.» Le Pape a appelé ensuite à faire un examen de conscience, et à dire pardon car «le monde d’aujourd’hui, dépouillé par la culture du déchet, a besoin de vous».
Les jeunes aussi ont besoin des anciens surtout, ces jeunes qui sont aujourd’hui «exposés à une culture qui essaie de supprimer toutes les richesses et caractéristiques culturelles en vue d’un monde homogène». Et de réaffirmer avec force : «Le monde d’aujourd’hui, pris par le pragmatisme, a besoin de réapprendre la valeur de la gratuité !»
«La création aussi sait élever la voix», a affirmé le Pape. «Le défi environnemental que nous vivons et ses racines humaines nous touchent tous et nous interpellent. Nous ne pouvons plus faire la sourde oreille face à l’une des plus grandes crises environnementales de l’histoire.»
Le Pape a abordé ce thème dans une région où les indigènes
«savent entrer en relation, d’une manière harmonieuse, avec la nature qu’ils respectent comme “source de subsistance, maison commune et autel du partage humain”». Or les problèmes sociaux dont sont victimes ces indigènes vont de pair avec les problèmes environnementaux. «Parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui “gémit en travail d’enfantement”», a-t-il lancé.
Or, a dénoncé le Pape, «on a voulu anesthésier notre âme, de multiples manières on a essayé d’engourdir et d’endormir la vie de nos enfants et de nos jeunes par l’insinuation que rien ne peut changer ou que ce sont des rêves impossibles.» Une phrase qui s’adresse aussi bien à chacun d’entre nous, nous exhortant à agir pour sauver la création, qu’aux indigènes pour qu’ils ne baissent plus la tête.
Source Osservatore Romano
Notons que la demande de pardon dont tous les médias se font l’écho n’est pas le cœur de son discours
Des Cristeros, du Christ et de son règne spirituel mais aussi temporel dans un pays où de nombreux martyrs ont versé leur sang dans un passé si récent pour ce Christ-Roi, ni allusion ni évocation ni rappel, si petit soit-il. Le pape ne parle que de justice sociale, de pauvreté, de solidarité bref le discours d’une religion anthropocentrique et maçonnique à laquelle nous avons droit depuis Vatican II. Le pape oublie que le Christ doit régner sur les nations pour qu’advienne la paix et se réalise une certaine justice sociale et économique. Le pape oublie également dans son discours naturaliste que la grande cause de l’homme est de faire son salut et que le vrai bonheur n’est pas terrestre mais sera dans la vision béatifique de Dieu au Ciel.
Hélas toutes ces vérités sont passées sous silence par le pape.
Hélas! Les Cristeros étaient en majorité des paysans pauvres, mais il avaient un très gros défaut, ils voulaient rester catholiques. Les franc-maçons, les communistes, les socialistes aiment beaucoup les pauvres (d’ailleurs ils les aiment tellement qu’ ils font tout leur possible pour en augmenter le nombre); mais ils fusillent, emprisonnent ou déportent ceux qui leur résistent. Si un pauvre ne bouffe pas du curé, du riche, du noble, ce n’est pas un bon pauvre. Un bon pauvre doit croire au paradis socialiste ou communiste, pas au paradis de Jésus.