Le Pape François n’a pas l’habitude de la langue de bois, ou de buis. Face à la grave urgence migratoire, le Pape François juge utile de marteler : « les conséquences des choix de chacun retombent inévitablement sur la Communauté internationale tout entière » ! Tout est lié. Dans la conjoncture actuelle, un État ne peut ainsi penser à des solutions de façon individualiste, sans prendre en considération le développement des autres nations ! Soulignant que « les migrations constitueront un élément fondamental de l’avenir du monde, plus qu’elles ne l’ont fait jusqu’à présent, et que les réponses pourront être seulement le fruit d’un travail commun, qui soit respectueux de la dignité humaine et des droits des personnes. », il poursuit alors : « C’est l’arrogance des puissants qui instrumentalisent les faibles ».
Tout est dit dans cette phrase clef du discours de François. Le monde contemporain souffre trop des calculs politiques, économiques ou géostratégiques des Etats plus développés, dont l’attitude est malheureusement bien souvent dictée par des motifs intéressés. A l’échelle des nations comme des personnes, la bienveillance vers le faible, qui n’est pas la naïveté et qui n’exclue pas la fermeté, doit être le principe fondateur des relations internationales, dans le désir du Bien Commun.
Puis, poursuivant son discours, le Pape a fait part
Il y a plusieurs niveaux de lecture dans la diplomatie du Vatican.
Parfois “ça marche”, comme l’intervention bienvenue du pape François 1er en septembre 2013 lors de la crise syrienne provoquée par le gouvernement des Etats-Unis, et ceux de Grande-Bretagne et de France, “en remorque”. Il est miraculeux de voir comment le pape a réussi à passer outre certaines contradictions.
Mais parfois, il y a des ratés comme tout ce qui touche les relations avec l’Islam. Là, le pape n’est visiblement pas capable de surmonter de grosses contradictions, qui risquent d’être fatales à la chrétienté.
Et puis, dans le gouvernement du Saint-Siège, il y a des personnages particulièrement malfaisants, comme Mgr Tauran…..
C’est vrai, la réforme de la Curie est à l’ordre du jour, mais saint Paul nous rappelle en tout domaine “qu’un oui doit être un oui, un non doit être un non”, même en diplomatie….