Arrivée de star pour le Pape sur le tarmac de l’aéroport international Benito Juarez de Mexico ce vendredi 12 février 2016 à 19h25 heure locale (2h25 heure de Rome). Son avion, un Airbus A330, est arrivé en provenance de la Havane, où le Pape s’est arrêté pendant trois heures et demi pour rencontrer pour la première fois le patriarche orthodoxe russe Cyrille. Dans un tweet, le Pape rappelle le but premier de sa venue : « Au Mexique je vais regarder Marie dans les yeux, la supplier de toujours nous regarder avec miséricorde. A Notre Mère je confie mon voyage. »
Le tarmac a été transformé en véritable scène de spectacle. Des tribunes ont été montées permettant à des milliers de Mexicains d’accueillir le Pape, au son des mariachis et des chansons populaires mexicaines. Agitant des foulards blancs et jaunes aux couleurs du Vatican, ils ont acclamé le Pape à sa sortie de la carlingue. Des danseuses en costumes traditionnels ont dansé sur la musique des mariachis. Derrière l’avion, le long d’un hangar, un mur de toile avait été dressé et supportait des photos du Mexique.
A son arrivée à Mexico, le Pape François a été accueilli par le nonce apostolique, Mgr Christophe Pierre qui est monté à bord de l’appareil pour le saluer. Après avoir descendu la passerelle, il a ensuite été reçu par le président de la République Enrique Peña Nieto qui l’attendait en compagnie de son épouse. Quatre enfants ont alors offert un bouquet de fleurs à François qui les a bénis. Sur une petite scène, un groupe tout de blanc vêtu a alors entonné une chanson, le public allumant les briquets. Les mariachis ont pris le relais avec les danseurs. Puis, avant de quitter le tarmac, pressé par la foule pendant de nombreuses minutes, le Pape François a donné sa bénédiction à tous. Deux enfants lui ont été présentés pour recevoir une bénédiction. François a ensuite été coiffé d’un sombrero par le chef du groupe de mariachis.
Le Pape a ensuite salué les autorités présentes ainsi que le conseil permanent des évêques mexicains. Aucun discours n’était prévu lors de cet accueil officiel mais non formel. Le Pape et le président mexicain se sont toutefois entretenus pendant quelques minutes dans la salle présidentielle de l’aéroport. Le Pape passe la nuit à la nonciature apostolique, où il dîne en privé.
Autorités, évêques et Guadalupe
Le début effectif de son voyage au Mexique commence ce samedi 13 février par une visite au Palais national, situé au cœur de la capitale fédérale. Après un entretien en privé avec le chef de l’État, l’échange de cadeaux, le Pape rencontrera les autorités politiques, des représentants de la société civile et le corps diplomatique à qui il adressera un discours.
Le Pape se rendra ensuite en fin de matinée à la cathédrale, de l’autre côté de la place centrale de Mexico, où il rencontrera les évêques. En fin d’après-midi, François visitera le sanctuaire de Guadalupe, priera devant l’image de la Vierge et célébrera la messe. (XS)
Source Osservatore romano
Oui l’accueil d’une star pour une religion spectacle.Des Cristeros, du Christ et de son règne spirituel mais aussi temporel dans un pays où de nombreux martyrs ont versé leur sang dans un passé si récent pour ce Christ-Roi, ni allusion ni évocation ni rappel, si petit soit-il. Il n’est question dans le discours du pape que de justice sociale, de pauvreté bref tous les slogans de la religion anthropocentrique et maçonnique à laquelle nous avons droit depuis Vatican II.
Ce que le pape oublie dans son discours naturaliste est que la justice sociale et la paix ne viendront que le jour ou le Christ règnera sur les nations.
Le pape oublie aussi que le plus important pour l’homme n’est pas le bonheur terrestre mais de faire son salut et que le véritable bonheur sera au Ciel dans la vision béatifique de Dieu.