Le fort sentiment religieux des Américains a certaines conséquences dans leurs stratégies d’investissement. Ainsi, le Catholic Advisory Board propose aux gestionnaires de fonds une série de critères moraux à respecter dans leur sélection de titres.
Au premier rang des variables à évaluer pour le Fonds AveMaria, le mariage, rapporte le blogue NewsJunkie.
Si une compagnie propose des avantages sociaux aux homosexuels, on l’ignore. Évidemment, les sociétés impliquées dans la distribution de pornographie ou la promotion de l’avortement sont écartées d’emblée.
Mais parce que la plupart des grandes entreprises offrent des avantages sociaux aux homosexuels, “il devient de plus en plus difficile de discriminer en fonction de ce critère”, expliquait George Schwartz, de Schwartz Investment Counsel, lors du programme religieux World Over. Schwartz est le gestionnaire du Fonds AveMaria, lancé en 1980.
L’idée, disent les gestionnaires de ces fonds “éthiques” et leurs conseillers, dont l’archevêque de Détroit, est surtout d’influencer la conduite morale des entreprises et de la société.
Arthur Leroy