S’ouvrant dans un climat aussi bien tendu qu’incertain, le synode romain sur la famille fait beaucoup parler de lui.
– D’après des rumeurs propagées par la conférence épiscopale allemande, le pape aurait pris ses distances avec le rapport du cardinal Erdö, qui admettrait les divorcés remariés à la communion eucharistique que moyennant l’existence d’un chemin pénitentiel (cette option étant admise comme restrictive dans la mesure où elle est vue comme supposant la continence des deux personnes…). Mais ces rumeurs sont elles-mêmes propagées par des journalistes partisans… En revanche, Mgr Celli affirme que la discussion est donc ouverte. Il n’y aurait pas de point de vue exclusif du synode sur cette question. Interrogé par la presse sur la question de savoir si l’accès à la communion des divorcés remariés était une question disciplinaire ou doctrinale, Mgr Durocher aurait juste répondu: “il y a des opinions différentes à ce sujet”, tout en constatant l’absence d’accord des pères synodaux sur cette question. Des opinions divergentes entre pères synodaux, certes. Mais le caractère doctrinal de cette impossibilité objective d’accès à la communion est bien un point enseigné par le magistère le plus récent… Certains pères synodaux auraient même suggéré des solutions différentes selon les régions.
– Pour l’Église allemande, il ne saurait y avoir de répétition par rapport à 2014: on sait que l’Église allemande, par ailleurs peu satisfaite des deux Motus proprii, veut à tout prix la communion des divorcés remariés. Le cardinal Marx l’a affirmé. Mais l’Église polonaise a clairement pris position: le président de la conférence épiscopale polonaise exclut tout compromis entre la vérité et le mensonge. Il l’a dit dans un entretien. Mgr Stanislaw Gadecki avait déjà qualifié l’idéologie du genre comme étant aussi dangereuse que le communisme… l’Église polonaise ne lâchera rien.
– On apprend également que les 36 points de la première partie de l’Instrumentum laboris ont été citées dans les discussions qui ont eu lieu ce matin. En outre, certains pères synodaux auraient défendu la possibilité d’absolutions collectives à l’occasion de l’année de la miséricorde. Bref, l’art du contournement quand un problème est délicat et prégnant…
Affaires à suivre…
Pour toutes les infos sur ce qui se trame au synode, visitez le très bon site de : Benoit et moi. Une bataille formidable entre les forces du Mal et l’Eglise fidèle au Christ est en train de se dérouler au synode. De l’issue de cette bataille dépend l’avenir de l’Eglise ou de sa disparition… Mais le Seigneur n’a t-il pas dit que les portes de l’enfer ne prévaudraient pas contre elle? Faisons confiance au Seigneur!
Revenons à l étude de la PArole de Dieu on aurait pas besoin de synode et que ceux qui dirigent l église soient pur devant Dieu et les hommes
L’Eglise du Christ est pure et parfaite, elle ne disparaitra jamais sauf à l’avènement du Roi de l’univers. L’église catholique romaine en tant qu’assemblée humaine peut finir par s’en dissocier de plus en plus jusqu’à se retrouver très en dehors, un peu comme ces images dédoublées dans les viseurs des anciens appareils photo lorsque la mise au point était mauvaise !
Prions. Ne vivons pas ce synode comme une compétition. Il y aurait le camp des bons da
Problème technique? Je reprends donc.
Il y aurait le camp des bons dans lequel nous serions et le camp des mauvais: ceux qui ne pensent pas comme nous!
Je crois qu’il nous faut ouvrir notre cœur… et rester humbles.
On ne raisonne pas en bon ou mauvais, on est attentif à la fidélité des hommes d’église aux enseignements du Christ. Il y a trop d’abus et de dérives pour continuer à se taire.
Dans les 1ers temps du christianisme, il a bien fallu lutter contre de très graves hérésies (l’arianisme, etc), ça a été violent et l’humilité et l’ouverture de cœur ne suffisaient pas.
Les pères de l’église appelaient un chat un chat et ne badinaient pas avec le péché, ce qui n’empêche pas d’appeler à la miséricorde puisque nous sommes tous pécheurs.
soleily
merci pour votre “appel” à aller plus loin . C’est en tout cas comme cela que je veux comprendre votre message pour sortir d’un combat simpliste .
Il est vrai que beaucoup aujourd’hui communient machinalement et que , en parallèle , les confessionnaux sont , me semble t-il , très peu fréquentés !
Dans ces conditions l’interdiction faites aux divorcés remariés semble difficilement compréhensible .
Il faut tout reprendre à la source . Faire du catéchisme et de l’enseignement et pas seulement une “pastorale” gentille