Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, annonçait en juin l’obligation pour les aumôniers d’obtenir un diplôme universitaire de formation civique et civile. Pour le porte-parole de la Conférence des évêques de France, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, ce diplôme pourrait devenir une entrave au recrutement des aumôniers catholiques :
“Si les aumôniers sont obligés de passer ce diplôme, cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Et cela pose question tant sur le fond que sur la forme. Jusqu’à maintenant, les cultes présentaient un ministre du culte et ce ministre était agréé. Or, le gouvernement voulait que le diplôme soit exigé au moment de l’agrément. Nous nous sommes battus pour que ce ne soit pas le cas et, sur ce point, il semblerait que le gouvernement nous ait entendus. Ensuite, sur la forme, nous nous interrogeons sur la manière dont se fera cet enseignement. Qui prendra en charge les frais ? Est-ce qu’il y aura des conditions de diplômes antécédents ? Pour passer un diplôme universitaire, il faut avoir le bac, or toutes les personnes qui interviennent dans les aumôneries n’ont pas le bac. Ce sont ces questions que nous soulevons auprès du gouvernement et sur lesquelles je suis sûr que nous arriverons à un accord.
Quelle est actuellement la formation des aumôniers dans les prisons et dans hôpitaux ?
Elle est très diverse, puisque les personnes qui interviennent dans les aumôneries peuvent être soit des prêtres soit des laïcs. Les prêtres ont la formation que leur donne le séminaire, donc on peut penser qu’ils sont formés aux principes de la laïcité. Quant aux laïcs, ils sont très différents, ne serait-ce que par l’âge ou le parcours personnel. Une formation permanente est donnée à ces aumôniers dans le cadre de sessions de formation par les diocèses ou par les services nationaux des aumôneries d’hôpitaux et de prisons, qui leur permettent d’approfondir un certain nombre de sujets. Par ce biais-là, ils sont éveillés à toutes ces questions.
Était-il nécessaire, selon vous, que le ministère de l’Intérieur prenne position sur cette question de l’application de la laïcité dans les hôpitaux et les prisons ?
Peut-être était-ce utile pour un certain nombre de ministres du culte. Je n’ai pas eu vent, en tout cas, de cas litigieux sur la question de la laïcité en ce qui concerne le culte catholique. Je pense qu’à terme, les ministres du culte exerceront leur ministère et, au bout d’un certain temps, on verra de manière assez pragmatique qui a besoin de cette formation et qui n’en a pas besoin, en tenant compte de l’expérience et des compétences acquises.
Ce que nous ne voulions pas, c’est que cette exigence tarisse le recrutement. L’engagement des aumôniers est pour beaucoup d’entre eux un engagement bénévole, il serait dommage que ce diplôme soit un obstacle à l’engagement de ces personnes.”
Ou comment un problème généré par la religion que l’on n’ose pas nommer de peur de la stigmatiser (selon la croyance du PADAMALGAM) rejaillit sur l’Eglise catholique, qui ne posait pas de problème.
Il me semble que, dans les universités, il y a des personnes qui étudient sans avoir le bac, par exemple, les retraités. Il doit être possible de faire des dérogations pour les aumôniers, puisqu’ils sont déjà en fonction, et que ceux de l’église catholique ont déjà reçu une formation interne. C’est une histoire de bonne volonté, surtout que ce ne sont pas les aumôniers catholiques qui posent problèmes, mais toujours les mêmes: les mu-sul-mans!
Avoir ou ne pas avoir le bac n’est pas la question, la question est : cherche-t-il à limiter les aumôniers dans les prisons ? Et après les prisons, qui sera le prochain ?
Y aura-t-il des dérogations ?
Apporter l’aide de la religion à des personnes ne demande pas à avoir d’autres connaissances que celle de la religion ! Le reste est l’affaire des autorités.
Un diplôme de formation civique et civile, je ne sais pas trop ce que ce que cela peut être, mais pas, en tout cas, un diplôme qui attesterait une aptitude spirituelle. Or la fonction d’un aumônier est de porter un secours spirituel, pas de ramener des enthousiastes de la théocratie à l’orthodoxie laïciste.
Les Catholiques n’ont pas grand chose à perdre à un tel contrôle idéologique, puisque l’Eglise de France est, en général, favorable aux idées laïcistes. Mais demander à l’Islam de ne pas vouloir imposer à tout le monde sa charia, ce serait comme demander aux Juifs de ne plus circoncire leurs garçons nouveaux-nés. Les gourous de la République ne veulent pas comprendre que la religion de Mahomet est, par essence, théocratique et totalitaire et que le djihadisme lui est aussi indispensable que l’est, à la religion catholique, l’héroïsme de ses Saints. En voulant modérer les Musulmans, ils veulent en faire des Musulmans mitigés.
Ce projet n’a aucun sens. On n’autorise pas les gens à pratiquer une religion s’ils n’ont le droit que de la pratiquer mollement ou à moitié.
On ne peut pas faire deux poids et deux mesures. Il est certain que ce diplôme est nécessaire. Mais faut-il que ce soit un diplôme universitaire?
Je pense qu’une bonne formation sur la laïcité prise en charge par l’État accompagnée par une bonne formation religieuse prise en charge par les différents cultes, me semblerait plus judicieux. Mais si la formation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour contrôler ce qui se dit et se fait réellement… Et ce contrôle est indispensable…
Cette nouvelle exigence est un aveu tu par le politiquement correct ou la peur des musulman. En effet, il s’agit d’un aveu qu’il y a un problème avec les aumôniers musulmans qui transforment les prisonniers, y compris les prisonniers occidentaux, en bombes djihadistes à retardement.
Pour oser s’attaquer au problème, il faut généraliser la règle pour ne pas froisser ceux qui sont à l’origine de la nouvelle loi. N’a-t-on pas interdit de porter une croix à l’école pour pouvoir oser interdire le voile !
La devise de ne pas amalgamer est bien sélective pour notre gouvernement.
Ces personnes sont bénévoles.
pourquoi un examen ?
Encore pour faire du politiquement correct ?
Et dissuader des bénévoles déjà pas assez nombreux.
le gouvernement ferait mieux d’augmenter le personnel pénitentiaire qui fait cruellement défaut !
Il faut certainement un diplôme, et même plutôt deux ou trois, mais pour les aumôniers islamiques.
Pourquoi Ribadeau-Dumas fait-il mine de ne pas comprendre ?
Que le mot aumônier soit associé désormais à cette photo d’horreur me rend malade
Tout est fait pour que les prêtres catholiques (je tiens à préciser ce terme, car par aumôniers, les muz sont compris – alors moi je ne fais padamalgam) soient forcés de ne plus aller dans les prisons… et comme cela en sortant de ces prisons il y aura une telle affluence d’islamistes, qu’il n’y aura plus que l’embarras du choix pour les imams à les envoyer pour tuer le plus de chrétiens possibles ; et oui, pour ma part, je suis bien réveillée….