Le 19 mars 1945, Marcel Callo est mort dans le camp de Mauthausen. Il avait 23 ans. Parti pour le STO (Service du Travail Obligatoire), comme beaucoup de Français de son âge, cet ancien scout, typographe de métier, fut arrêté en Allemagne par la Gestapo pour avoir participé à des réunions organisées par la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC), dont il faisait partie. Ce qui était formellement interdit dans le Reich. En prison, puis dans les camps de Flössenburg et de Mauthausen, il soutint ses camarades dans l’épreuve jusqu’au bout, animé d’une foi brûlante. Jean Paul II le béatifia en 1987 et le présenta comme un exemple aux jeunes d’Europe.
Le diocèse de Rennes a organisé le 19 mars une journée pour commémorer la mort de Marcel Callo. Dans le courant de l’après-midi a été réalisée une fresque géante par de jeunes graffeurs sur le place Sainte-Anne à la mémoire de Marcel Callo, avec Monseigneur Pierre d’Ornellas, Archevêque de Rennes, et Lénaïc Briero, adjointe au Maire de Rennes. 40 mètres de palissades de chantier ont été peintes à la bombe par le collectif rennais La Crèmerie, juste devant la basilique Notre-dame de Bonne Nouvelle. Les graffeurs se sont partagé les 7 scènes de la vie de Marcel, alternant rouleaux, pinceaux et bombes. Intéressés par la démarche et par la vie du jeune bienheureux, ils se sont engagés à fond sans cette opération pilotée conjointement par la Ville de Rennes et le diocèse.
Mgr d’Ornellas a paraphé l’œuvre de deux croix blanches à la bombe de peinture, avant d’expliquer à la foule présente pour l’inauguration le sens de la scène centrale : le visage de Marcel est séparé de celui de sa fiancée, Marguerite, par la croix de fleurs d’immortelles réalisé par un compagnon de détention en Allemagne.
Puis à 19h :une messe a été célébrée par Mgr Pierre d’Ornellas à la Basilique Notre-Dame de Bonne Nouvelle et animée par les mouvements de jeunesse fréquentés par Marcel Callo (Mouvement Eucharistique des Jeunes, Scouts, Jeunesse Ouvrière Chrétiennes).
Combien d’entre nous auraient eu le courage de Marcel Callo ?
ll est en tous cas touchant et significatif que cette initiative ait rencontré l’engagement de jeunes d’aujourd’hui.
C’était l’époque ou la Jeunesse Ouvrière Chrétienne l’était encore!
je suis bien sur que de là haut il n’est pas tres heureux de ce que nous laissons faire
“Dans le courant de l’après-midi a été réalisée une fresque géante”. Non. N’est pas fresque toute peinture murale. Une fresque est une œuvre realisee, comme son nom l’indique, selon la technique “a fesco”, bien particulière. Merci de bien vouloir faire plus de rigueur dans l’usage des concepts.
Pardon, “a fresco”.
au lieu de graffer, ce Monseigneur ferait bien de dégraffer ses dossiers et les travailler sérieusement..
et surtout de se relire, Monseigneur ! :Nous en avons besoin car vous êtes chargé de maintenir le magistère (infaillible, avant tout).
L’archevêque d’Ornellas, a souvent le regard tourné vers “la ligne bleue des Vosges” (c’est-à-dire l’archevêché de Paris), motivé à obtenir dans quelques années le “chapeau” mité de cardinal ; il ne faut s’embarrasser de dossiers encombrants (comme le cas de Mgr Le Vert, évêque de Quimper et Léon, qui, finalement, a été “poussé dans la rigole”).
Jakez
merci pour cette belle retranscription de cet évènement, voici le clip
https://vimeo.com/122773589
Encore 12 années d’épiscopat pour Pierre d’Ornellas ;
chaque matin en se rasant, à quoi pense Mgr d’Ornellas ; quel coup de billard à 3 bandes faut-il faire pour mettre la main sur le “chapeau” (mité ? ) ; ou bien pense t-il à la situation de son confrère en épiscopat ( Mgr Le Vert ) ? il est permis d’en douté !