Voici les voeux de Mgr Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard :
« Tout ne commence pas en ce premier janvier 2015. En cette année de réflexion et de marche vers le synode sur la famille et d’année de la vie consacrée voulue par le pape François, notre histoire personnelle, communautaire, ecclésiale et sociale se poursuit.
J’éprouve avec vous quelques scrupules à souhaiter, selon l’usage « Bonne Année » en pensant aux grands malades, aux exclus du travail, du logement, de la dignité, aux foyers brisés, aux jeunes déboussolés, aux enfants en difficulté, aux personnes seules, aux prisonniers. La lucidité oblige à reconnaître que, pour eux, « le temps de la galère » n’est pas achevé. Notre souci de fraternité, nous pousse à ne pas nous résoudre à leur situation.
Et pourtant, en ce début d’année, je veux me réjouir de toutes les victoires remportées sur le terrain où l’homme est engagé, là où il rencontre Dieu, se retrouve lui-même, découvre ses frères et se met à les servir.
« Bonne année » à tous les bénévoles et aux professionnels de la solidarité dont l’engagement fait retentir le cri permanent de ceux dont la voix est devenue trop faible.
« Bonne année » à celles et ceux qui cherchent, se dépensent, partagent pour l’amélioration du sort de leur semblables.
« Bonne année » à toutes les servantes et serviteurs de nos paroisses, de nos communautés, de nos services et de nos mouvements qui contribuent activement à la vie de l’Eglise et remplissent courageusement la mission confiée par le Seigneur. Ils poursuivent la tâche qu’en dépit des limites humaines, les baptisés, (clercs, laïcs mariés et célibataires, consacrés), assument depuis deux millénaires.
Loin du bruit médiatique, les uns et les autres, selon leur vocation, dynamisent toutes nos initiatives et nous mobilisent pour collaborer à la grandeur de l’homme. Ce projet, nous le savons bien, n’a de sens que s’il est lui-même porté par l’amour créateur de Dieu Père, l’amour sauveur du Fils et l’amour sanctificateur de l’Esprit-Saint.
Il reste encore bien des pages à écrire en ce temps nouveau qui nous est accordé. Alors, « bonne année » à chacune et à chacun !
Cet évêque présente-t-il un message de Noël ou souhaite-t-il la bonne année civile ? Très certainement que lui-même, à la tête d’un diocèse exsangue dans lequel la déchristianisation est exponentielle, ne le sait pas. Sait-il qu’il est évêque ou est-il un coordonnateur d’un club de retraités ou d’une vieille association vaguement humaniste qui s’apprête à déposer le bilan ?
Pas Faux!Les Eveques doivent redevenir en ces temps difficiles des « defensor civitatis » comme,lors de la chute de l’empire romain mais lequel en est conscient?
« Bonne Année…. »
« Bonne Année…. »
etc…
NOEL existe-t-il encore ?
Bonne année à vous, Monseigneur !
Et Joyeux Noël !!!
C’est très gentil mais cela manque un peu de poigne!Que sont nos éveques devenus?
bonne annee a vous Monseigneur et bon theophanie