Dans le Colorado, les Petites Sœurs des Pauvres doivent faire face au totalitarisme de l’État fédéral, sur la question de la liberté religieuse appliquée à la sécurité sociale. Cet ordre étant particulièrement impliqué dans les soins apportés aux personnes pauvres et âgées, les Sœurs se voient actuellement obligées de se conformer aux articles concernant les moyens de contraception. La supérieure provinciale a estimé que cela revenait à obliger les Sœurs à choisir entre « leur foi et leur engagement auprès des personnes âgées pauvres », car une telle loi imposait de dépenser en amendes des sommes faramineuses au lieu de les consacrer à la vocation première de l’ordre. Leur avocat, par ailleurs membre du Fond Beckett pour la Liberté Religieuse, a demandé à ce que soit appliqué aux sœurs les mêmes solutions qui ont été trouvées dans les autres cas, arguant notamment qu’il était absurde de penser que « le gouvernement le plus puissant au monde soit incapable de distribuer ces produits sans forcer des religieuses à y participer ».