L’archevêque de Canterbury et primat de la communion anglicane, Justin Welby, s’est adressé dans un communiqué à l’Église catholique et à l’Église orthodoxe, qui ont toutes deux réagi très négativement à la décision de sacrer « évêques » des femmes. Dans un sabir tout imprégné de la culture du libéralisme qui définit aujourd’hui la pensée anglicane, il reconnaît que cette décision du synode a été « l’occasion de profondes réjouissances pour un grand nombre » mais aussi « une source de déception et d’inquiétude pour d’autres », et argue que « les problèmes que rencontre le monde » appellent orthodoxes et catholiques à dépasser cette nouvelle avancée du modernisme dans le monde protestant pour continuer à agir dans le cadre de la « quête » d’unité. Ou de l’art de vouloir le beurre et l’argent du beurre, mais avec le sourire.