Les directeurs se succèdent à la tête de l’Institut pour les Œuvres de Religion, surnommé la Banque du Vatican. Benoît XVI avait été obligé d’acter la démission d’Ettore Gotti Tedeschi, désigné pour assainir la situation de l’institution financière. Ce dernier s’était heurté à de nombreuses difficultés, et avait été forcé de démissionner. Son successeur, Ernst von Freyberg, nommé par Benoît XVI peu avant sa propre démission, aura eu plus de succès. Alors qu’un grand groupe international d’audit se chargeait d’examiner à la loupe les comptes de l’I.O.R., le directeur allemand s’est efforcé d’améliorer l’image de l’Institut. Toutefois, il ne s’est jamais habitué à Rome où il n’a pas souhaité déménager. Il vit toujours en Allemagne et effectue de longues et laborieuses visites dans la capitale italienne. Pour cette raison, semble-t-il, il a donné sa démission.
C’est donc un Français, le financier Jean-Baptiste de Franssu, qui devrait prendre sa succession. Depuis mars dernier, il siège déjà au sein du Conseil pour l’économie, créé par le Pape François. En sus de ce travail bénévole, Jean-Baptiste de Franssu dirige un cabinet bruxellois spécialisé dans les fusions-acquisitions. Diplômé de Sup de Co Reims, il a travaillé au sein de grands groupes financiers, tels que Invesco ou Carmignac Gestion. Il soutient des O.N.G. comme l’Alliance mondiale de la jeunesse, engagée pour défendre la famille.