L’Assemblée Nationale du Québec a voté jeudi 26 juin une loi permettant le « suicide assisté » dans certains cas, soulevant les critiques du camp pro-vie de la région. Le Parti Québecois, qui a fait passer la mesure, a notamment avancé que « mourir dans la dignité signifiait mourir avec le moins de souffrance possible ». Un argument que l’organisatrice nationale de la Coalition du Canada pour la Campagne pour la Vie, Mary Ellen Douglas, a réfuté en rappelant que les catholiques ne peuvent pas refuser la souffrance, lorsque cette souffrance est « en unité avec les souffrances du Christ ». Elle ajoute que la vie n’est pas disponible et manipulable par les hommes, car elle est un don de Dieu. L’archevêque de Rimouski Mgr Pierre-André Fournier a rappelé que, si l’accompagnement des patients souffrants était une nécessité, tuer n’était pas une manière de prendre soin, et a à nouveau appelé à insister dans le développement des soins palliatifs, la réponse adéquate face à la souffrance et à la fin de vie.