Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président de lu Conseil Famille et société de la CEF, est interrogé par Rue89 suite à l’affaire Brugère. Du pur relativisme, masqué derrière les slogans de “dialogue” et “ouverture”. Mgr Brunin ne dialogue qu’avec les ennemis de l’Eglise et il condamne sans ambages les évêques et les prêtres qui ont manifesté contre la loi Taubira. On comprend mieux pourquoi il a osé inviter une idéologue du gender à une journée de formation. Cet entretien montre que la césure est profonde au sein de l’épiscopat français. Mgr Brunin s’en défend en parlant de “minorité” ou en réduisant la contestation à un courant “politique”, ce qui est tout à fait faux. La prochaine assemblée de la CEF (à partir du 8 avril) risque d’être mouvementée. Voici l’entretien :
“La motivation de ma décision a été de ne pas passer en force. La grande majorité des chrétiens qui se sont exprimés dans cette campagne sont des gens blessés et déboussolés par les changements de société. D’ailleurs, ce phénomène n’est pas propre à l’Eglise. Il suffit de regarder les scores du FN aux dernières élections pour reconnaître qu’une partie des citoyens a du mal à comprendre les évolutions de la société, y résiste. En refusant de répondre à l’intransigeance par l’intransigeance, je voulais justement éviter de cliver et de faire l’amalgame entre les chrétiens désorientés et les instigateurs de cette campagne, qui sont quant à eux clairement dans une stratégie politique et idéologique. Dans cette affaire, une minorité politique a joué avec les peurs, a mené une campagne de désinformation à l’égard de madame Brugère, en disant qu’elle allait parler du genre par exemple, ce qui était absolument faux. En revanche, j’ai redit avec force que dans ma responsabilité de président du Conseil Famille et Société, j’entendais poursuivre le dialogue et l’ouverture à l’égard de tous les courants de la société.
Cette décision ne fait-elle pas justement le jeu « politique » de cette minorité activiste ?
Je comprends cette réaction, mais ceux qui l’ont eue ont fait une lecture politique de ma décision. Or, ce qui me semblait indispensable, c’était justement de ne pas me laisser entraîner dans une posture politique, pour me positionner résolument dans une perspective pastorale de communion. Et c’est un point fondamental, qu’il faut rappeler. L’Eglise en tant qu’institution doit encourager les chrétiens à promouvoir l’esprit de l’Evangile dans les réalités sociales, elle n’a pas à cautionner un courant plutôt qu’un autre. C’est une question de fond dans l’Eglise : les chrétiens ont-ils vocation à faire exister une société chrétienne ou plutôt à témoigner du fait qu’on peut tenir debout, comme chrétien, dans une société qui ne l’est plus massivement ? Depuis bien longtemps, l’Eglise est sortie de ce qu’on a appelé la troisième voie, qui aurait été une autre proposition entre libéralisme et communisme. Depuis le concile Vatican II, l’Eglise reconnaît une pluralité d’engagements parmi les chrétiens, et n’entend cautionner aucune position ou parti politique en particulier. Malheureusement, les chrétiens qui se situent dans une stratégie idéologique demandent souvent aux évêques de cautionner leur politique.
Certains évêques ont pourtant soutenu les manifestations contre le « mariage pour tous », des prêtres ont battu le rappel à la sortie de leurs églises. Cette attitude a t-elle contribué à renforcer la situation de crispation actuelle ?
Certains évêques ou prêtres ont consenti à devenir les cautions d’une posture politique. Cela est dommageable pour la communion de l’Eglise. Un évêque n’a pas vocation à cautionner une posture politique. Sa vocation c’est la communion. C’est une nuance fondamentale à tenir. C’est d’ailleurs ce que disait Benoit XVI dans l’encyclique Caritas in Veritae.
Quelle a été votre attitude en tant qu’évêque ?
J’ai fait le choix strict de ne pas prendre part aux manifestations. Certains catholiques me l’ont reproché, me disant que je ne les soutenais pas. Mais en refusant de placer l’Eglise dans une position partisane, je leur ai répondu que je sauvais la dimension citoyenne de la manifestation. De même en mai dernier, après le vote de la loi sur le « mariage pour tous », le Conseil Famille et Société a publié une note intitulée « Poursuivons le dialogue », qui se situe dans cette même ligne. Il s’agissait de prendre acte de la décision politique, de reconnaître logiquement le processus démocratique, et d’inviter les chrétiens à dépasser leurs clivages et à poursuivre le dialogue avec la société. Là encore, certains ont interprété ça comme un appel à la démission, une soumission.
Faut-il encore dialoguer avec cette frange de catholiques ?
Déjà, pour dialoguer, il faut être deux, et accepter de situer ses échanges sur le terrain de la foi, pas sur celui des positions politiques. Mais dans notre communauté, il existe une multitude de courants et les frontières sont très floues. Il y a ceux qui sont résolument ouverts au dialogue avec la société, d’autres qui sont perdus face aux évolutions, et un noyau dur qui refuse le dialogue.
Ces dernières décennies, l’Eglise catholique a misé sur un retour au conservatisme doctrinal et encouragé un catholicisme plus identitaire. La hiérarchie s’est elle-même appuyée sur les communautés représentant ce courant, pourvoyeuses de vocations. Aujourd’hui, n’assiste-t-on pas à un retour de bâton ?
On peut lire les choses de façon négative en disant qu’on a vécu une régression identitaire. Je ne le pense pas. Il ne s’agit pas d’une régression, mais d’une réappropriation identitaire. Elle s’est vécue en plusieurs phases :
- le concile Vatican II : après l’ouverture nécessaire de l’Eglise avec le concile Vatican II dans les années 1960, on s’est aperçu que la société ne tirait plus ses références du christianisme. Certains ont d’ailleurs quitté l’Eglise et se sont fondus dans cette société qui avait pris congé du christianisme ;
- avec Jean-Paul II, et notamment son initiative des rassemblements de jeunes à travers les Journées Mondiales de la Jeunesse, il s’est agi de dire aux chrétiens « Rassemblez-vous, vous n’êtes pas isolés, retrouvez la fierté d’être chrétiens » ;
- Benoît XVI, dans le prolongement de son prédécesseur, a appelé à travailler le contenu du message évangélique. Ce qui domine son pontificat, c’est le message suivant : il faut entrer en dialogue avec la société en rendant compte de manière rationnelle du message de l’Evangile ;
- le pape François, enfin, me semble poursuivre plus qu’on ne le dit la dynamique de Benoît XVI, en la poussant un peu plus loin lorsqu’il dit : « Allez aux périphéries existentielles ».
Je pense que la réappropriation identitaire demeure nécessaire aujourd’hui. En revanche, il est vrai qu’il est parfois difficile de faire en sorte qu’elle ne se vive pas en opposition par rapport à la société.
Justement, cette équation que tente l’Eglise – entre rappel du dogme et ouverture au dialogue – ne pousse-t-elle pas sa hiérarchie à tenir des positions difficiles à lire ?
L’Eglise doit mener le dialogue, c’est sa vocation, mais doit maintenir deux exigences : être en service d’humanité et au service d’une vérité dont elle est porteuse. Cette équation complexe peut créer des tensions. Entre l’intransigeance de ceux qui veulent uniquement parler du dogme et la position de ceux qui veulent juste accompagner, il faut se tracer un chemin pastoral qui est une ligne de crête. Si l’on s’enferme dans l’affirmation de vérités et principes, on risque d’adopter une attitude intransigeante qui forme ce que le pape François appelle la « douane pastorale », et qui dissuade les personnes pas forcément « dans les clous » de s’adresser à l’Eglise et d’y trouver un compagnonnage d’humanité. Mais d’un autre côté, l’Eglise est porteuse d’un message sur l’homme, la société, la justice sociale, le développement solidaire. Elle est aussi porteuse d’une expérience réfléchie sur vingt siècles de tradition du christianisme. Elle ne peut jeter cela aux orties en disant que tout se vaut. Sachant cela, elle doit prendre en compte les gens là où ils sont, pour les accompagner. Ce qui a été déclaré vrai par l’Eglise, nous voulons travailler à ce que ça le devienne pour les gens dans la situation où ils sont.
Aujourd’hui, ce sont souvent les voix du « dogme » qui parviennent à se faire entendre… A qui la faute ?
Dans la société, on existe uniquement par la visibilité médiatique. En tant qu’évêque du Havre, par exemple, au moment des débats sur le « mariage pour tous », les médias locaux se sont demandé ce que je pensais du projet de loi. En revanche, lorsqu’on a fait une conférence sur les enjeux des élections européennes, ou encore une rencontre sur l’écologie entre les délégués de la conférence et Nicolas Hulot, ou même une publication sur la réforme pénitentiaire, cela ne les intéressait pas. Le fait que les responsables politiques aient mis l’accent sur cette réforme du « mariage pour tous » et de la famille a, d’autre part, fait émerger un débat. Mais ils auraient pu faire porter leurs efforts sur des projets visant à libérer l’économie de la financiarisation et permettre une justice sociale, qui faciliterait l’accès à l’emploi et à des conditions de vie digne. Si le politique avait mis cet accent, on aurait peut-être pu entendre ce que les chrétiens proposaient.
Sur les seules questions de bioéthique et de famille, il existe d’autres pensées que celles défendues par les « antigenre ». Même les réflexions menées au sein de l’Eglise semblent un peu plus nuancées que dans les années 90. Pourquoi semblent-elles confisquées par une poignée d’ultras ?
En 2006, nous nous étions intéressés aux études de genre, à l’occasion d’une réflexion sur les différences hommes-femmes. L’idée était d’aborder cette question complexe de façon rationnelle. Et bien entendu, les études de genre n’ont rien à voir avec ce que certains groupes idéologiques en disent. J’ai d’ailleurs publié une note en février dernier, rappelant qu’il existait des études sur le genre mais que la formule de « théorie du genre » ne voulait rien dire. Cette note n’a pas été relayée au niveau médiatique. Lorsqu’une question de société suscite un débat, le Conseil Famille et Société demande à des experts de travailler sur le dossier, pour aider les évêques et les délégués pastoraux à y voir plus clair.
C’est dans cette perspective de dialogue avec la société que Fabienne Brugère avait été conviée ?
Tout à fait. Nous avions choisi d’aborder la philosophie de la sollicitude, puisqu’il y a pile un an, le pape François avait invité à prendre soin des relations dans la famille. Nous nous étions d’ailleurs dit que le fait d’aborder le thème du « prendre soin » allait être plus apaisant et consensuel… Fabienne Brugère est une des meilleures spécialistes de la réflexion dans ce domaine. Il se trouve que par ailleurs, elle a invité Judith Butler dans le cadre de l’université de Bordeaux. Cela fait évidemment partie de la liberté de la recherche et de la réflexion !
A un autre moment, cette conférence serait-elle passée comme une lettre à la poste ?
Oui, je le pense.
Comment poursuivre le dialogue et retrouver la sérénité ?
Il faut garder à l’esprit que tout cela est conjoncturel, et non structurel. Par le passé, l’Eglise a déjà connu des moments de crispations sur divers sujets, qui ont pu s’apaiser par la suite. Je me souviens de débats houleux au début des années 2000, au moment des occupations d’églises par les sans-papiers. Aujourd’hui, on a progressé dans la relation entre les communautés chrétiennes et les migrants, même s’il reste fort à faire.
Au final, je crois qu’il ne faut pas se laisser impressionner outre mesure. On traverse des périodes de turbulences, dans lesquelles il faut raison garder, en travaillant à ne pas rompre le dialogue entre les catholiques, ni entre les catholiques et la société. Si l’on veut être présents dans cette société, on est condamnés à s’entendre, à se parler et à entrer en dialogue.”
Des ecclésiastiques comme ce Mgr Jean-Luc Brunin attardés conciliaires vatican 2 ils sont légions en France … et ils ne suscitent plus aucune vocation sacerdotale dans leur diocèse et tant mieux … ils disparaissent d’eux mêmes… en attendant reconstruisons la Sainte Eglise Catholique avec la poignée d’évêques restés fidèles à la Ste Eglise…
Pouvait-on s’attendre à autre chose de Mgr Brunin? Cela fait des décennies que bien des évêques comme lui (pas aujourd’hui) prône le dialogue sans règles claires et réellement rationnelles comme il le prétend. Le dialogue devient le terme déguisé du relativisme philosophique et théologique et par voie de conséquence moral.
Je croyais que le devoir de l’évêque n’est pas de se soucier de son positionnement politique ou de la résonance que sa charge de pasteur, comme docteur, sanctificateur et gouvernant de la communauté chrétienne, pouvait avoir inévitablement à ce niveau. Certains d’ailleurs l’on payé de leur vie, en martyrs. Où votre courage? Peut-être oserez-vous vous dévoiler lors de la CEF!
Ma Doué ! Quel faux-cul !!
Impressionné je suis par cet homme d’Eglise qui est si pâle et si relativiste qu’il ferait fuir quiconque perçoit la beauté et l’exigence de l’Evangile. Un prêtre comme Jean-Luc Brunin, et j’espère me tromper, ressemble plus à un “cheval de Troie” qu’a un véritable pasteur soucieux de conduire ses brebis sur le Chemin, La Vérité et la Vie , que lui a confié le Maître d toute chose et en particulier de la famille et de l’Egilse Une, Sainte, catholique et Apostolique; Il confond d’ailleurs avec une extrême légèreté idéologie et charité orientée vers la défense du faible: l’enfant!
Totalement inacceptable et révoltant ! “Celui qui n’est pas avec moi est contre moi… À cause de moi, le monde vous hait”.
On peut discuter de certains problèmes de société lorsqu’ils n’apparaissent manifestement pas en contradiction avec les saintes Ecritures, mais dans ce cas précis, cet évêque sort totalement du message de l’Evangile. Il devrait être révoqué ou démissionner.
Relativisme pur et sacré confusion dans la consciance de ce prélat
Je lui rappelerais de lire le Cathécisme de l’Eglise Catholique pour voir qu’en deuxième position des péchés qui crient au ciel après le sang dAbel,se trouve les sodomites.Pas de discution,ou il est d’accord ou il fait sa propre doctrine auquel cas il faut l’affecter comme Mr Gaillot à un diocèse symbolique pour méditer.
Cet évêque représente une minorité qui se réduit comme peau de chagrin. Quand on écoute son message on a envie de quitter l’Eglise en courant! Quel triste personnage,il représente l’Eglise d’hier, celle de la ruine. Son charabia de “communiquant” n’a rien à voir avec celui d’un pasteur de l’Eglise catholique. Faut-il attendre le départ à la retraite comme dans la fonction publique pour se séparer des contre productifs, de ceux qui tirent contre leur camp de ceux qui portent le douloureux contre témoignage et qui scandalisent ces petits? voilà deux siècles que l’on tire sur l’Eglise et sur les fidèles à boulets rouges et ces pasteurs insouciants qui ne s’occupent pas du troupeau nous disent : ” il faut accompagner le mouvement …. il faut dialoguer… Traites, trois fois traites passez votre chemin.
Cette déclaration est une apostasie. Où sont les apôtres ? Qui est vraiment cet homme et au service de qui s’est-il placé, pas de l’Église en tout cas. Je pensais cette figure du grand réconciliateur du genre humain dépassée, consternation de voir que l’idéologie relativiste et la démission pastorale sont toujours de mise en France. Ce genre d’homme à mon avis aura à en rendre compte.
Avant de le refuser, il faut voir le contexte de ” rue 89 ” dans lequel s’exprime Mgr Brunin et les questions piégées que cet évêque démine .
Jamais vu dans l’Evangile cette obsession du dialogue.
En revanche il est question du Sel de la terre qui n’est bon qu’à être foulé au pied s’il s’affadit.
C’est le cas ici.
Si l’église ne doit pas prendre de positions politiques, comme l’affirme ce monseigneur, alors pourquoi les évêques, les prêtres et les moines de gauche, ont-ils organisé des cercles de silence en faveur des sans-papiers? Pourquoi soutiennent-ils les Roms et les immigrés clandestins? Ce prélat se contredit. Ce qui est certain, c’est que ses positions politiques, quoi qu’il en dise, sont très minoritaires dans l’église et que ce genre de clergé fait fuir les fidèles.
Le problème qui se pose est celui de la Vérité qui n’est pas conciliable avec le monde et son mensonge . Sous prétexte de ne pas effaroucher ceux qui se vautrent dans le péché, on négocie avec eux les plus petits dénominateurs communs, en faisant fi des exigences de l’Évangile. Pour ne citer qu’un exemple, on invite les protestants à assister dans nos églises à “un culte” protestant, et non à l’Eucharistie sommet de notre foi au Christ!, On va même,dans une église catholique vénérer le Coran et bouddha au même rang que l’évangile, pour ne pas “mettre mal à l’aise” les invités du moment…, Loin d’essayer d’amener à la Vérité et à ses exigences, on voudrait que le christianisme ressemble finalement à tout ce que le monde peut renfermer d’erreurs et d’idoles sous prétexte d’œcuménisme et de dialogue inter religieux et philosophique … : Une humanité finalement telle que les Francs-maçons peuvent rêver d’imposer à toute l’humanité, travaillée par tout ce que la révolution véhicule d’idéologie humaniste depuis deux siècles, martyrisant comme jamais les Chrétiens partout dans le monde, puisque ce sont eux qui, fidèles aux enseignements de l’Eglise, sont gardiens de la Vérité que le monde exècre…
Que c est triste ,un triste pasteur!
Tout s’explique…
Brunin, (je n’ai pas envie de lui donner du “Monseigneur”) un mot : DEHORS !
Il a quel âge ? Combien de temps encore à le supporter avant la retraite ?
Quelle trahison et quel mépris pour nous. Malheureux parents, malheureux catholiques, ramant toute l’année à contre-courant, et plus que jamais en 2013, pour arriver à semer dans la cervelle de nos enfants et petits enfants quelques rares idées conformes à la vraie foi et à la morale chrétienne!
Mais comment peut on nommer évêque de pareils individus baignant dans le relativisme moral et spirituel ? “Que votre oui soit oui, que votre non soit non”
Hélas, je ne peux m’empêcher d’être perplexe sur le rôle de Rome. Ces gens là ne sont pas autoproclamés mais nommés…peut-on l’expliquer ?
Je crains qu’un jour nous ne devions faire le ménage nous-même comme cela est arrivé parfois, l’évêque indigne étant chassé de son évêché et remplacé par un humble moine que la foule avait sorti de son monastére.
Il faut, à tout le moins, couper les vivres à la CEF. Soutenons les communautés qui le méritent par notre denier du culte et accélérons ainsi la “sélection naturelle” au sein de l’Eglise française. Et je dis cela sans plaisir aucun…nous n’avons pas d’autre choix. Et avant tout, prions avec les Précurseurs !
Il n’a pas parlé une seule fois du Christ.
Encore un franc-maçon, c’est la seule explication.
Si le sel de la terre ………
Le Seigneur nous jugera sur notre fidélité à l’Evangile.
Ceux qui osent ne pas penser comme Mgr Brunin sont des gens “blessés, déboussolés” ,immédiatement référés au Front National, par Mgr Brunin qui lui s’affirme évidemment en phase positive avec son temps, les évolutions sociales etc…. Donc il a la vérité, lumière du Monde, les autres ne sont que conservateurs attardés etc….
Malheureusement, il représente la grande majorité des mentalités de la “technostructure” de l’église de France qui se recrute par cooptation ,souvent idéologique, évêques, clergés, laïcs officiels d’église.
Avec de tels a priori, le fameux dialogue , toujours invoqué par des gens qui n’échangent qu’avec ceux qui pensent comme eux, est évidemment impossible. Ce sont ici les pharisiens qui paralysent et stérilisent l’église de France aujourd’hui comme hier, Ils pontifient au nom d’une église “servante et pauvre”, ils publient et “communiquent” en église médiatique, polycopiante et photocopiante, ils réunissent des commissions soigneusement sélectionnées,
ils ont leurs “experts” etc….
Mais, laissons ces vanités, il reste encore quelques chapelles pour ouvrir un évangile et prier .
C’est absolument affligeant…L’argument suprême que nous assènent ces personnages- je n’ose plus parler d’Evêques, ou de pasteurs, et j’en suis triste- les Wintzer au sujet des oeuvres dites d’art , Dagens pour les “valeurs de la République” et aujourd’hui Brunin pour le “dialogue” est le suivant: il faut faire preuve d’intelligence, ce dont, nous , pauvres catholiques de base, sommes à leurs yeux incapables…
Le Pape François a dénoncé ces évêques mondains… ceux qui “se veulent du monde”. Ils ne semblent pas s’être sentis concernés.
Prions pour eux..;”Ils ne savent pas ce qu’ils font!”
Maintenant je comprends le recul de la Sainte Eglise par rapport à d’autres religions qui,eux, ont su garder leur authenticité,c-a-d la Parole de Dieu,et ainsi à mieux guider leurs fidèles dans ce monde qui va à l’envers.Je comprends aussi pourquoi le latin,notre langue sacrée,a été remplacée dans notre liturgie,par des langues locales où l’on trouve parfois des jargons qui n’ont vraiment pas leurs places dans notre Sainte Liturgie.Dans une messe un prêtre,curé par surcroit, a même déjà employé le mot ”connerie”. Poutine a parfaitement raison de rester loin de cette société Occidentale,en pleine décadence.
Gageons qu’avec cet évêque-là,nos amies Ukrainiennes,les femens, pourront se donner à coeur joie.
Je partage le point de vie de “gege” et j’ajoute que je me suis toujours posé la question de savoir le père Brunin est catholique.
Oh ma doué (je suis bretonne), ce monseigneur n’a strictement rien compris, mais rien, ou alors il a tout compris et soutiens la politique mortifère du gouvernement et l’attaque satanique de la famille à travers le mariage pour tous et l’idéologie du gender, s’il est F.M. J’avoue ne pas être allée jusqu’au bout de son charabia de “dialogue et ouverture”.Mais Monseigneur n’avez-vous pas lu dans la Bible qu’il ne faut pas discuté avec le démon représenté par l’idéologie, les pauvres personnes ne sont que des pécheurs, c’est ce qui a précipité la chute d’Eve de dialoguer avec le démon. Vous rendriez bcp plus service aux pécheurs de leur dire que le péché est péché au lieu de transformer le péché en bien (relisez les apparitions de La Salette et celles de Marie-Julie Jahenny). Pauvre France, pauvre de nous. Je vous dirais franchement que je trouve que je n’ai pas fait un bon carême, à part offrir mon travail si difficile et épuisant auprès de handicapés la nuit, et je m’en veux. Je me place au rang des grands pécheurs, mais de grâce Monseigneur, ne mélanger pas le bien et le mal aux yeux du monde, pour Jésus il n’y a pas de 3 ème voie entre le bien et le mal, et vous faites des mixtures, que d’ailleurs j’ai pas pu lire car ça m’a donné mal à la tête. Reprenez-vous Monseigneur, ne voyez-vous pas comme l’avait prédit Marthe Robin, elle-même laïque, que ce sont les laïcs qui se lèvent les 1ers contre des lois iniques, suivis par quelques évêques, qu’ils ont entraînés. N’oubliez pas les paroles prophétiques de la grande Marie-Julie Jahenny : “quand seront votées des lois impies il n’y aura que peu d’Evêques à rester auprès de leur troupeau, 5 peut-être je sais plus si elle a donné un chiffre, tous fuiront et laisseront leurs brebis sans berger”. Oh Monseigneur ce n’est pas une leçon que je vous donne mais les images et les textes que je lis, me donnent à penser que ce sont les laïcs qui secouent leurs pasteurs, qui devraient être à leur tête dans ses mouvements. Mgr vous confondez politique et valeur de la vie humaine et de la famille. L’embryon et le mariage voulu par Dieu n’a aucune couleur politique. Moi qui regarde toutes les émissions de “rendez-vous en terre inconnue”, regardez ces sociétés qui vivent loin des civilisations, même si certaines sont polygames parce qu’ils ne connaissent pas Dieu, vous verrez le respect de la vie de la conception à la fin, les vieux sont considérés comme sages, et le mariage a une valeur sacrée. Et les maris parlent de leur(s) femmes les larmes aux yeux. Prenez de la graine, mgr.
Je me demande s’il faut faire de la publicité à cet évêque.
Parlons-en le moins possible, il ne mérite pas l’estime et il finira bien par disparaître comme il a vécu : dans la médiocrité spirituelle autant que pastorale.
Au secours , Pape François !
Donnez à la France , de VRAIS évêques
et de VRAIS cardinaux .
S’il vous plait ,avec le secours du Saint-Esprit,
aidez nous à rechristianiser la France !
et libérez nous de nos mauvais bergers !
Totalement d accord avec tous les commentaires, mais comment agir quand on est un diocésain du Havre?
Monseigneur,
comment refuser de faire référence aux lois naturelles, aujourd’hui bafouées, au privilège de lois étatiques donc vouées à modifications ? Comment se vouloir apolitique et citer nominativement tel ou tel parti politique sans faire aucun cas des milliers de personnes qui les soutiennent?
Grâce à de telles positions, vous semez le trouble auprès de nombreuses personnes qui s’interrogent sur le devenir de notre société. Nous avons besoin de pasteurs qui éclairent notre route et non de pasteurs qui s’accrochent au train des tendances de notre société et approuvent systématiquement toute loi sociétale ou projet en devenir.
Les politiques comme les hommes d’Eglise ne sont que des hommes donc capables d’erreur. Alors que nos pasteurs soient prudents et ne nous entrainent jamais sur une mauvaise piste sans référence à l’Evangile.
pour l’aider à réfléchir,rien ne vaut le jeûne!que ses ouailles lui coupent les vivres!
Il a raté sa vocation. C’eut été un bon politicien!
Cet évêque me fait penser à une chanson de l’orchestre de Ray Ventura d’avant la guerre: “tout va très bien madame la Marquise” pour la progression des malheurs: la jument, l’écurie, le château..;Dans la société, on a eu successivement :le divorce, puis les remariages, puis les femmes seules abandonnées avec enfants, puis les avortements, puis le mariage pour tous et à venir la GPA et ” à part ça Madame la Marquise tout va très bien, dialoguons”
Ne pourrait-on pas envoyer “une supplique” à cet évêque avec copie au nonce apostolique!
Cela me paraît une bonne idée…Si cela se fait, je signe ! Je ne crois pas que nous devions rester inactifs devant la déliquescence de notre église. Nous avons la responsabilité de veiller à ce que nos descendants ne soient pas égarés par de faux pasteurs et de nous soutenir mutuellement. Courage, Le Normand, vous n’êtes plus seul ! Et comme le dit Neuville : “Pape François, Au secours ! ”
Seigneur, prenez pitié de vos enfants de France !
Il y a aussi des traîtres parmi les évêques ? Taubira est une terroriste indépendantiste doublée d’une menteuse. Il n’y a rien de bon chez elle et elle va continuer puisqu’elle est encore dans le nouveau gouvernement….
Bien sûr que Hollande est d’accord ou sans doute même l’instigateur. En attendant des gens souffrent à cause du chômage et la France s’enfonce dans la faillite.
@ Sylvie Houbouyan : il démine ?
NON ! Il répond aux questions qui lui sont posées, et en remet une couche sur NOUS qui voulons respecter la tradition. Il essaie de justifier la « table rase » qui est faite par Vatican II en approuvant la nouvelle société prônée par les frères tabliers ! S’en rend-il compte ?
Oui Bayard, des prêtres demandent à leurs fidèles de participer aux prières des mosquées.
Cet ecclésiastique bafoue son sacerdoce par de telles prises de position !
Non seulement il le bafoue, mais il encourage à ce qu’il le soit par ses paroles aux fidèles en diffusant dans des journaux et revues « dites chrétienne » !
Nous sommes blessés ? OUI ! Par des paroles comme celles que des ecclésiastiques comme lui prononce, pas par celles de NOS prêtres !
Cet ecclésiastique n’est plus catholique ! Il est cathodique !
Il est vrai que depuis plusieurs décennies nous avons des papes « surprenant ».
envoyer une supplique à cet évêque ne pose pas de problème, il faut le faire sur le site du diocèse du havre à la rubrique contact, soit sur ce lien :
http://www.lehavre.catholique.fr/contact.php
Lira-t-il nos supplices ? Là est la question.
Hallucinant! Et quel vocabulaire pour parler des chrétiens qui ne sont pas de son obédience: déboussolés, intransigeants, instigateurs, partisans, perdus, noyau dur…
bonjour
Est-ce qu’un site comme riposte-catholique entend coordonner une réponse groupée, qui passerait notamment par une demande factuelle d’explication, que ce soit au nonce apostolique lui-même, et à l’évêque ?
Pour un des commentateurs précédents Vatican II a bon dos, le Compendium sur la doctrine sociale (JPII) explicite dès l’exergue le contraire de ce que dit l’évêque. Ou alors les mots ont changé de sens.
Le mal que cet homme a fait en Corse est inimaginable.
il ressemble beaucoup à ponce pilate!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! c’est triste pour un eveque
d’un pasteur j’attends qu’il defende les valeurs de l’eglise pas qu’il les commente à sa sauce j’attends qu’il nous montre la direction du ciel!!
On peut etre adapté au 21 eme siecle ne pas se crisper sur “LA” tradition qui parfois fige et donc sent la naphtaline mais ce n’est pas le role d’un évêque de denigrer les brebis qui ont le bon sens humain de la foi que leur donne la connaissance de l’Église
Encore un qui a perdu une bonne occasion de se taire !!
il avait peur ,humainement qu’on l’oublie s’il se contentait de prier et faire prier?? N’a t-il pas compris que c’est un sujet au dela des partis politiques??
merci aux pretres qui nous accompagnent dans cette lutte contre la destruction de la vie et le modele de Nazareth
Par ce discours dissonant cet évêque éloigne de l’Église ceux qui s’interrogent et la regardent
malheur à lui!!
Il faudrait fouiner dan la vie de cet évèque pour tenté de comprendre son point de vue!… Mme Taubira a trouver le bon filon, en effet, elle “pèse” 185 millions d’Euros, c’est une richissime socialiste ! avec plusieurs restaurants, un Club de Foot sur Cayenne, une ligne de vêtements “Taubira séduction”, un parfum “L’eau de Christiane” elle se maintient dans un logement SOCIAL! et quant à son compagnon, là aussi, il y aurait beaucoup à dire, bref elle a refusé de répondre au journal Le Point qui lui posait des questions …
@ Kilburg : Il ne faut pas fouiller bien loin dans la vie de cet évêque pour s’apercevoir qu’en juin 2004 il appelait à la désobéissance civique (rien que çà !) sur les ondes de France info en faveur des “sans papiers” de l’église Saint-Bernard alors que le gouvernement était de droite et qu’il prétend ne pas s’engager sur le terrain politique.
J’ai bien connu Jean Luc Brunin et Bernard Podvin au diocèse de Lille. Ce sont des pervers.