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Le décret illégal de Mgr Castet (suite)

Commentaires (15)
  1. Un voisin poitevin dit :

    Que la décision de Mgr Castet soit contestable, c’est un point dont on peut débattre. Vos arguments sont tout à fait convaincants. On peut se poser – et poser à Mgr Castet – la question de la prudence et de la validité de cette décision.

    Ce qui est IRRESPONSABLE, c’est de traiter Mgr Castet de « tyranneau local », et sa décision de « minable ». Même les rédacteurs de ce site le décrivent comme « bienveillant » ! Si vous l’ignorez, vous saurez que Mgr Castet fait face à une fronde féroce de son clergé moderniste (il en a tout de même fait une attaque cardiaque !).

    Si vous pensez que c’est en insultant les évêques bienveillants que vous ferez avancez les choses, restez chez vous, et taisez-vous ! A l’heure qu’il est, il doit déjà être informé de votre insulte. Bravo ! Nous avons trop de bons évêques, il était urgent de braquer ceux qui hésitent ! Félicitations, vous avez bien servi la cause de l’adversaire !

    Retirez ou réécrivez de toute urgence les deux dernières lignes de votre article, si vous voulez conserver encore un peu de crédibilité. Et pour l’avenir, relisez vous deux fois avant de balancer des insultes, surtout sur des hommes de bonnes volontés.

    Un lecteur régulier en colère,

    1. oizel dit :

      lecteur régulier et poitevin
      je te remercie de ta prise de position nette en défense de Mgr Castet. Je n’ai pas la compétence nécessaire pour donner un avis sur la décision de Mgr Castet.
      Je partage ton amertume quand un bon évêque est titillé, je veux parler de Mgr Lebrun qui était présent dans sa cathédrale lors de l’enterrement de Lucien Neuwirt, qui fut un homme remarquable en comparaison à un Mitterrand.

    2. c dit :

      C’est vrai que les termes « tyranneau local » et décision de « minable » sont particulièrement fort d’autant que l’on ne connait pas exactement la raison de cette décision même s’il ne semble pas correct au point de vue canonique et aussi sans doute de charité stricto sensu, car la charité ce n’est pas non plus faire plaisir à tout le monde, cela n’entraînera pas plus la paix et la compréhension. Néanmoins je reste persuadé que si Mgr Castet qui par ailleurs est capable de très courageuses et belles déclarations, a fait ou accepter ce texte, c’est qu’il y a quelques choses derrière. Rien n’est simple avec certains fidèles qui rendent très très difficile la mission des prêtres et des évêques que nos prières doivent accompagner, néanmoins, même si évidemment l’on peut être très ennuyé par ce document.

  2. Shimon dit :

    Cher voisin poitevin,
    lorsqu’on est évêque il s’agit toujours d’avoir une action juste.
    Bienveillance ne peut être mollesse ni langage tellement diplomatique qu’il en devient obscur et contestable.
    Je ne connais pas ce Monseigneur, mais son discours méritait une réaction.
    Moi je suis en colère de VOTRE complaisance vis à vis de l’ambiguïté d’un discours.

  3. un lecteur "tradi" dit :

    Les arguments de cet article sont très convaincants et justes. Leur portée est malheureusement diminuée
    Par l’agressivité de la dernière phase, pour le moins inutilement blessante.

  4. Garmon dit :

    On se calme !
    Mgr CASTET est bien le même qui dit ces choses si belle sur l’opposition au dérive ultralibérale de la loi TAUBIRA et de ses conséquences.

    Que le décret soit abusif je n’en doute pas ; mais qui saura aller le dire très humblement à Mgr Castet ? Bien sûr, un procès est possible mais des chrétiens devraient ne pas en arriver là. Les saints ont parfois subi l’injustice, parfois ils ont saisis les tribunaux… La clé est peut-être celle-ci : qui subit l’injustice ? Et si le célébrant fait comme les normes le demandent, et que l’évêque le sanctionne, ce serait le moment de faire appel, non pas lui, le célébrant, mais les fidèles lésés ?

    Dieu vous garde

    Garmon.

  5. senex dit :

    Une profanation reste une profanation….est est ,non non

  6. Patrick de La Rode dit :

    décidément, après les voyous de La Rochelle et d’Angoulême, le Vendéen se rapproche de la lope d’Angers !

    dégagez , Messieurs les hollandais !!

  7. Eric Belot dit :

    Ce n’est pas communier dans la main qui pose problème.
    Si le fidèle qui communie ainsi a conscience de ce que sont les saintes Espèces et le respect, l’adoration et l’humilité que l’on doit avoir en face d’Elles, la question ne se pose plus.
    Croyez-vous que tous les fidèles qui ne communient pas dans la bouche aient vraiment conscience de tout cela ? Croient-ils tous à la transsubstantiation ? J’en doute, si on se réfère à de récentes enquêtes sur le sujet.
    Mgr Castet est un pasteur, avec les soucis d’un pasteur. C’est un homme bon, humble, qui ne juge pas mais qui accueille toutes les pauvretés de l’homme, comme nous l’enseigne le Christ.
    Vous devriez partager ces valeurs chrétiennes avec lui, essayer de comprendre au lieu de fustiger, ce qui ne peut qu’engendrer oppositions et haines !

  8. PROTTE Alain dit :

    Communion dans la main:
    Pourquoi était-elle proscrite jadis?
    Autant que je m’en souvienne, il s’agissait d’éviter la souillure de l’Eucharistie par des mains douteuses, mais aussi d’empêcher la soustraction de l’hostie à la communion pour la déstinée à des cultes sataniques.
    De nos jours, aux dires de certains, ces précautions ne seraient plus d’usage, sans doute parce que les mainss sont pures de toute souillure et que les sectes n’existent plus.
    Je n’arrive pas à cerner l’intérêt réel de la communion dans la maiin comparée à l’ancienne coutume.
    Quel en est le bénéfice du point de vue sacramentel?
    Est-ce de la part de ses pratiquants une question de caprice, de mode, de désir de s’affranchir de la communauté écclésiale pour la réduire à un culte intime et privé?

    .

    1. Frère Atoy dit :

      Après vérification le décret de l’évêque n’impose pas une forme de communion mais demande que les deux formes soient acceptées (de même que dans la messe du rite de Paul VI nombre de fidèles reçoivent l’hostie dans la bouche).Où est le problème?Soyons tolérant.

  9. jpm dit :

    Ce qui est le plus étonnant c’est le silence de l’évêque après un tel factum !
    Mêler sa santé au sujet ne fait rien à l’affaire. je prie pour qu’il conserve une bonne santé physique mais plus encore pour qu’il récupère une bonne santé théologique, liturgique et juridique !

  10. PJ dit :

    Quand on sait comment Mgr Castet a été attaqué suite aux ordinations effectuées pour la Fraternité Saint Pierre, quand on sait comment il a prudemment appliqué le Motu Proprio dans un diocèse où la majorité du clergé y était opposé et y demeure opposé, une question se pose : Que cherche les rédacteurs de tels articles ?
    Peut-être ne comprennent-ils pas que le coeur d’un évêque doit embrasser tous ses enfants et qu’il doit aussi préserver l’unité de sa famille. L’évêque ne choisit pas ses enfants, il les reçoit. Le chemin a parcourir par chacun d’eux est différent et peut-être long. La pédagogie divine elle-même pour chacun d’entre-nous use du temps.
    Qui sait l’impact que peut avoir sur une âme le refus d’un prêtre de donner la communion dans la main… et par la-même la responsabilité du prêtre dans le trouble qu’il va créer au moment sacré où toute l’âme doit être tendue vers Jésus qui vient la visiter. Le décret précise en effet : Par charité pastorale, on autorisera la communion dans la main pour les personnes attachées à ce mode de communion.
    Ceci ne veut pas dire qu’il faille pour autant renoncer à faire une catéchèse sur la façon de recevoir la communion et par là, inciter les fidèles à manifester par leur posture l’état qui convient à celui qui reçoit la visite de Jésus.
    Les sacrements sont propter homines, pour les hommes. Depuis toujours l’Église a tenu ce point.
    Aussi tout en maintenant que la manière conforme à la forme extraordinaire de recevoir la communion, est sur la langue et à genoux, je crois que par charité pastorale on peut donner la communion dans la main dans le cadre d’une Messe en forme extraordinaire. Les fidèles constatant la manière dont leurs frères et sœurs reçoivent la communion, feront d’eux-mêmes le chemin.
    Encore une fois, le cœur du prêtre, le cœur de chaque fidèle doit se dilater aux dimensions de l’Église. Le chrétien n’est pas un censeur, ce doit être un apôtre.

  11. eljojo dit :

    Outre ses graves manquements à la déférence due à un évêque, ce texte me parait incomplet, et le raisonnement par trop rapide.

    En ce qui concerne l’usage des langues vernaculaires, on notera une contradiction entre le texte de la Comission Ecclesia Dei et celui du Motu Proprio Summorum Ponificium : « Dans les Messes selon le Missel du Bienheureux Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent être proclamées en langue vernaculaire, en utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique. » La permission accordée par Benoit XVI est donc plus large.

    Par ailleurs, on rappellera, comme Benoit XVI dans la lettre introduisant ce même Motu Proprio, le passage de Sacrosanctum Concilum au numéro 22, où il est dit que l’évêque est le « modérateur » de la liturgie dans son diocèse. De plus, dans Redemptoris Sacramentum (2004) il est dit « Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des évêques le permet, avec la confirmation du Siège apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. »

    Enfin, à toutes fins utiles, on peut rappeler que le décret de Mgr Castet ne peut être déclaré illégal ou invalide que par les autorités compétentes, et que jusqu’à un tel événement, elles ont force de loi. De plus étant donné le caractère non essentiel des dispositions prises (il ne s’agit pas, par exemple, de modifier le texte de la consécration), il n’y a pas d’objection de conscience qui tienne.

  12. professeur Tournesol dit :

    Je partage l idee qu il faut eviter les attaques personnelles contre mgr Castet. Neanmoins il eût mieux fait d encourager la communion dans la bouche dans la forme ordinaire.