Pendant de nombreuses années sous le régime du Motu Proprio Ecclesia Dei, la situation pour les fidèles attachés à la forme extraordinaire à Nîmes et dans la région a été difficile voir compliquée.
Le Motu Proprio de 1988 a été appliqué à la chapelle des Clarisses de Nîmes pendant de nombreuses années. La messe y était célébrée face aux fidèles car la configuration des lieux ne permettait pas de faire autrement. Bien que l’horaire était familial (10h30), la localisation géographique excentrée n’était pas très favorable et le célébrant, âgé, faisait ce qu’il pouvait… si bien que la communauté n’a jamais été numériquement très nombreuse.
Ces derniers mois, les choses ont évolué.
Un prêtre du diocèse avait manifesté depuis le Motu Proprio Summorum Pontificum son souhait de pouvoir célébrer dans la forme extraordinaire, ce qu’il faisait chaque lundi matin à la Cathédrale.
L’évêque lui a confié la communauté de fidèles ‘relocalisée’ en plein centre-ville à la chapelle Sainte-Eugénie, qui est le plus vieil édifice catholique de la ville.
Depuis début janvier, la communauté bénéficie même de deux messes dominicales : une messe basse à 9h (célébrée par l’abbé Jean-Marie Le Gentil) et une messe chantée à 10h15 (célébrée par un prêtre de l’Institut du Christ Roi missionné par l’évêque).
Les fidèles nîmois peuvent donc bénéficier des offices suivants en application du Motu Proprio
A la Chapelle Sainte-Eugénie (7, rue Sainte Eugénie – Nîmes)
– Messe basse le dimanche à 09h00
– Grand Messe chantée le dimanche à 10h15
– Messe basse le mercredi à 8h00
– Messe basse le jeudi à 18h00
– Adoration du Très Saint Sacrement du mardi au vendredi, de 14h00 à 17h00
– Chapelet le vendredi à 17h00
A la Cathédrale Saint Castor (Place aux Herbes – Nîmes)
– Messe basse le lundi à 08h00
Paisiblement le Motu Proprio s’installe !
quelle chance ont les Nîmois ! Il y a de quoi être jaloux avec notre pauvre messe une fois par mois un mois sur deux dans le diocèse de La Rochelle et Saintes… il est vrai que notre évêque confond tradition avec intégrisme (ou fondamentalisme)! horreur ! péché archi-mortel ! à une époque ou plus personne ne commet de péché, seule cette catégorie de personnes est impardonnable n’est-ce pas ? même pas digne de la charité des “bons” chrétiens….
La forme extérieure de la sainte messe ne peut être dissociée de l’atmosphére spirituelle ambiante, et des vérités théologiques fondamentales qui y sont imposées avec lumiére et puissance .
Nous devons espérer de voir se généraliser l’application du motu poprio sur l’ensemble des paroisses, et ainsi projeter partout des germes d’une renaissance traditionnelle, dont les résultats ne se feront pas attendre
C’est ici même que nous contemplons le renouveau de l’Eglise de France , et non pas dans les vaines procédures bureaucrates de la conférence des évêques de France
Les veinards !!!
A Nîmes, l’évêque ne comprend pas grand chose à la liturgie et la clique qui tourne autour n’est pas d’une grande élévation intellectuelle!!!
Quant à Le gentil…il fallait bien le mettre à quelque part.
On nous annonçait depuis un certain temps que la messe tridentine serait célébrée à Alès ou un groupe de fidèles en a fait la demande,cela devait se faire aux dernières nouvelles pour les jours saints,à présent il nous faut attendre le mois de septembre,pourtant l’église était trouvée,un endroit ou les véhicules pourraient se garer aisément.
Nous sommes en droit de nous demander si l’on ne continue pas à mener les fidèles en bateau ,à Uzès le curé de la cathédrale prête une vaste sacristie pour le culte anglican, des dépliants l’annoncent sur une sorte de table de presse,n’y aurait-il pas un espace pour une messe catholique?
L’évêque n’est sans doute pas à incriminer,il s’agit d’un ancien vicaire général du diocèse d’Arras chargé de l’agonisante Action Catholique et nommé à Nîmes sans doute en raison de son incompétence,un homme froid et complexé,il se refuse à quitter la charge qu’on lui a confiée ,à sa place j’en ferais autant,cela lui donne sans doute l’impression d’exister.
En fait il s’agit d’une clique d’ecclésiastiques qui le mènent par le bout du nez comme cela se fait en bien d’autres diocèses,je conçois aisément que la mission d’un évêque ne soit pas des plus faciles en ces temps troublés,mais que l’on cesse de se moquer des fidèles!
Nous critiquons les politiciens mais que fait-on au sein de l’Eglise?
Ne soyons pas surpris si nos églises continuent à se vider car le comportement du clergé,tradi ou non, est souvent navrant,le concile n’y a rien changé,il y a parmi les clercs et les laïcs employés à des postes importants des rivalités et des haines bien peu évangéliques.
Certains prêtres souffrent,ils sont lassés et aigris,prions pour eux,pour la formation donnée dans les séminaires ou si peu de jeunes entrent et dont beaucoup sortent.
Ou se trouve appliqué le motu proprio Summorum Pontificum au sein d l’Eglise?
Sa Sainteté le Pape Benoît nous a donné un document officiel qui pouvait faire avancer les choses dans le sens de l’unité au sein de l’Eglise,depuis la mort du vénérable Pie XII les successeurs de Saint Pierre ont renoncé à leurs pouvoirs qui constituent pourtant le plus haut service rendu aux fidèles et aux clercs ,nous retrouvons en cela la même situation que celle du pauvre roi Louis XVI.
Le bon Pape Jean semble avoir été trop utopique, âgé et malade,, mais qu’est ce qui a poussé Paul VI à poursuivre un concile qui ne devait durer qu’une seule année,pourquoi cette déclaration sur les fumées de Satan?
Le pape est successeur de Saint-Pierre malgré tout,les évêques le sont des Saints Apôtres, mais comme ils semblent éloignés de ces modèles qui versèrent leurs sang à la suite de Notre Seigneur dans sa Sainte Passion,à sa suite d’autres versent aujourd’hui leur sang avec leurs fidèles en bien des endroits à travers le monde,ce sang qui est semence de chrétienté.
A travers tout cela nous pouvons nous demander ce que le Bon Dieu veut nous faire comprendre et prier avec la Vierge Marie pour nos pasteurs en ce saint temps qui nous rapproche de Pâques,mort et résurrection du divin Rédempteur.
O CRUX AVE SPES UNICA