Un laïc engagé dans les instances pastorales de son diocèse et dans La Manif pour Tous nous a fait parvenir le texte de la Lettre ouverte qu’il destine à son évêque. Outre son caractère roboratif – la lettre, évidemment, pas l’évêque… –, elle est emblématique d’un climat qui s’installe dans une nouvelle génération de chrétiens engagés dans l’Église, dans leurs paroisses et dans leurs diocèses. Ils prennent au sérieux leur mission et ils ont les yeux ouverts. Que leurs évêques fassent de même.
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Monseigneur,
Comme pourrais-je vous appeler autrement vous qui, par la grâce du Saint Esprit, serez comptable de mon salut comme de celui de toutes les âmes de votre diocèse.
Comment vous dire ce qui me pèse sans pour autant vous manquer de respect, comment vous expliquer le malaise qui me ronge sans pour autant laisser à penser que j’attaque ma Mère l’Église.
Je ne parlerai donc pas des absolutions collectives généreusement distribuées aux petits enfants préparant leur première communion après avoir consciencieusement brûlé le petit papier sur lequel étaient inscrits leurs petits péchés : « On peut faire pareil à la maison ? »
Je ne parlerai donc pas des messes de mariage où le diacre, tout à sa chansonnette, en oublie les consentements. Les pauvres “mariés”, tout à leur fête, s’en sont donc retournés toujours concubins
Je ne parlerai donc pas des salariés du diocèse, payés pour transmettre la foi, qui ne sont ni pratiquants ni baptisés, et dont la revalorisation du point d’indice des salaires des employés diocésains est la seule ambition missionnaire.
Je ne parlerai pas des animateurs de pastorale dans les collèges qui ont passé leur 1er trimestre à faire des panneaux : « Je suis Charlie ».
Je ne parlerai pas des jeunes hommes qui partent dans des communautés pour échapper au séminaire interdiocésain (celui du diocèse ayant été fermé depuis longtemps), « véritable avortoir à vocation » : 8 pour cette année.
Je ne parlerai pas de ce prêtre injustement déporté pour voir simplement dit la vérité.
Je ne parlerai pas de ces mêmes communautés auxquelles les portes du diocèse sont irrémédiablement fermées au nom d’un : « Accueillir une communauté, c’est pas simple, c’est compliqué ».
Je ne vous parlerai donc que des choses bassement matérielles : du denier du culte, de mon devoir financier, de mon obligation contributive, que je ne vous verse plus, comme 250 autres familles qui préfèrent l’envoyer dans un autre diocèse, à ce monastère qui les accueille si gentiment quand elles ont besoin de se ressourcer, à ces communautés, justement, qui ont accueilli les jeunes garçons en soif d’absolu.
Mon argent, celui des familles, vous n’en avez pas besoin : les ventes régulières de presbytères, d’anciens couvents, de salles paroissiales permettraient largement de subvenir aux besoins du diocèse s’ils n’y avaient cette centaine de salariés et cette dizaine de procès aux prud’hommes perdus chaque année.
L’argent des familles serait bien mieux utilisé à payer les scolarités dans les écoles de l’enseignement diocésain, mais là encore les loyers prohibitifs qui leur sont imposées vous permettent de combler les trous de gestion des services diocésains (100 000 € pour 400 élèves dans une commune à populations défavorisée) : il ira donc aux écoles hors contrats qui fleurissent dans votre diocèse depuis que le “gender” a pignon sur rue dans vos écoles.
L’argent des résidents secondaires vous ne l’aurez pas toujours, eux qui devront se contenter du diacre troubadour pour marier leur fille cet été.
L’Église n’est pas un État de droit et vous n’acceptez de Maître que Dieu. Vous avez bien raison. Et nous allons vous aider à ne servir que ce Maître.
Nicenor
Bravo… très bien écrit et comme on aimerait ajouter tout ce que chacun vit ou subi dans son diocèse !
Mon Dieu comment en sommes nous arrivés là ? Nos pasteurs nous ont abandonné à notre triste sort depuis le concile. C’est bien d’ouvrir l’Eglise aux autres religions mais les catholiques n’ont-ils pas des droits ?
Le droit par exemple de recevoir tout ce que Jésus a donné aux apôtres pour réaliser leur salut.
Malheureusement le soucis premier de nos évêques n’est pas de conduire LEURS brebis dans les bons pâturages !
Tout simplement magnifique ! Merci !
Je souscris entièrement, on croirait que Nicenor parle de mon diocèse !, et aussi de celui où habite ma soeur !, et aussi de celui où vivent les parrains et marraines de mes enfants !, et aussi etc… etc….
Très Sainte Vierge Marie, nous Vous en supplions envoyez-nous de saints évêques….
Je crois également entendre parler de mon diocèse. Nous en sommes arrivés là parce que 1789 et les Lumières (faut-il y mettre une majuscule non méritée) ne nous ont apporté qu’ombre et misère. La gauche française épaulée par ses copines européennes poursuivent le travail recommandé notamment par le sinistre PEILLON qui dit et écrit qu’il faut supprimer le catholicisme incompatible avec la république. Mais la jeunesse notamment française se redresse et retrouve le chemin de la foi que leurs parents et grands-parents ne leur transmettaient plus ou si mal.
Merci à tous ceux qui ont apporté des commentaires sincères et tellement collés à la réalité.
En union de prières et JOYEUX NOËL à tous, à nos évêques et nos prêtres séculiers et réguliers.
Beaucoup de remarques fondées dans cette lettre mais elle est desservie par l’ironie inutile des prétéritions et par l’excès mal intentionné des expressions outrancières « avortoir à vocations », « prêtre déporté ». Quelle vilaine accusation aussi que ce « vous serez comptable de mon salut » !
Si les évêques et les clercs avaient de la compassion et une vraie écoute, sans doute que le ton de la lettre serait différent ! Par ailleurs, des séminaires où personne ne veut entrer comment les définiriez-vous ?
Le problème est que nos évêchés, nos cures et même Le Vatican sont trop souvent occupés par des impies et de faux prophètes ! Les bon prêtres sont ostracisées et déplacés (demander Au cardinal Barbarin…).
Alors oui, cette lettre est salutaire et fait du bien car elle dit tout ! Beaucoup s’y retrouvent car hélas c’est la réalité de notre Église !
il faut du courage, beaucoup de courage pour leur dire et leur redire
qu’ ils sont nos Évêques pour nous stimuler et non pour nous tuer.
Je souscris!
Pourrait-on savoir à l’évêque de quel diocèse cette missive est envoyée?
Il s’agit d’un cardinal barbaresque, primaire des Gaules.
J’ai compris! Merci!
quand on habite la région, e que l’on se tient au courant de ce qui se passe dans nos églises, la question est inutile!!!hélas si cela n’était que chez nous!!!
L’anonyme abuse de la prétérition.
Dieu vous garde
Garmon
Et l’évêque de son manque de fidélité au Christ.
Superbe, je l’encadre !
Nos eveques sont amollis
ou sont mgr marty et ,ustiger
quand je vois mlnsieur23 et d autres je pense qu on n a pas besoin de vnk . De taubira, du gof pour casser l eglise
les eveques le font a leur place
il y en a qqs qui sont bien
et surtout ceux de syrie
courage prelats mous et nourris la fin de vos nullites arrive
C’est l’exact description de mon diocèse où je ne verse plus mon Denier de St Pierre depuis longtemps!
s’il y a des choses intéressantes dans cette lettre, je trouve choquant que l’auteur ne paye pas le denier du culte. L’auteur nous parle de rentrée d’argent, nous parle de certaines sorties, mais il ne nous parle pas des sorties les plus importantes, honoraires de prêtres, oeuvres sociales, construction de bâtiments, etc. Et puis, quand on fait partie d’un groupe, on doit assumer les avantages et les inconvénients d’en faire partie.
Vous trouvez que c’est « choquant » de ne plus payer le denier de culte ? Et quand les évêques et les prêtres de vat 2 se payent notre tête, non ?
Au début j’allais a la messe le dimanche comme nous l’avions toujours fait, mais nous avons fini par ne plus assister a ces réunions, tout a été dit a ce sujet et nos églises se vident de plus en plus … ce qui n’est pas un « avantage ». Je continuais cependant a régler le denier du culte … mais le jour où j’ai vu aux informations qu’à Amiens et ailleurs les évêques de vat 2 interdisaient aux Prêtres Catholiques de faire la Messe Catholique et leur fermaient la porte de NOS cathédrales et églises où elle avait toujours été célébrée … les obligeant à faire le Saint Sacrifice de la Messe dehors par tous les temps avec toutes les familles à genoux dans la rue …vous trouvez que ce n’est pas choquant ? Et bien moi si .. et même scandaleux … et je n’ai plus payé le denier du culte à ces gens qui nous imposent … une autre religion … je ne pense pas que ce soit seulement un « inconveniant » … je ne fais pas « partie d’un groupe » … je continue à rester Catholique … et j’envoie le denier du culte à … la Fraternité Saint Pie X et leurs Bonnes Oeuvres.
Il y a aussi des offices de dits dans de logements, pavillons de ce que je sais et plus précisément dans le garage ; ce n’est pas la religion des caves, mais nous y arrivons avec des évêques qui pensent plus à leur avenir au sein du clergé qu’à s’occuper des âmes qu’ils ont en charge !
Un retour aux catacombes ? Quand même pas, mais des évêques ont beau stigmatiser les traditionalistes, ceux-ci ne baissent pas les bras et sont, EUX, de plus en plus nombreux dans les églises ! !
Ne pas verser le denier du culte n’est pas la solution, donnez à la FSSPX, la porte latine peut vous donner les informations nécessaires pour le faire. N’oublions pas ce que disait Mgr Lefebvre :
– il ne faut pas assister aux messes des prêtres qui pensent que la nouvelle messe est légitime –
Vous pourrez aussi y trouver le l’église ou la tradition y est pratiqué.
j’avais déjà souffert des laïcs payés et engagés par la pastorale diocésaine pour « apprendre à transmettre la Parole » avec obligation d’aller les écouter, des premières communions sans confession, des enterrements sans messe même si c’est la mère d’un prêtre et que son fils et dix autres prêtres sont dans l’assistance , des écoles catholiques sans catéchisme et quand on a enfin réussi à l’introduire : « de toutes façons on ne pourra pas préparer des premières communions à l’école » . mais je n’imaginais pas les questions bassement matérielles …le saint Esprit doit débrancher dès qu’il s’agit d’argent .
Il est toujours possible de critiquer la forme pour s’éviter de réfléchir sur le fond. Je prends ce texte comme un cri de détresse d’un jeune totalement investi dans la défense de la vie et dans le rayonnement de la royauté de Notre Seigneur. Une supplique non une critique qui mérite que l’on s’y attarde ou alors il convient de ne pas entendre ce que nous enseigne sans détour notre pape François. Malheur à nous si nous n’annonçons pas l’Evangile ! Malheur à nous à « qui oserait retrancher aux paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera son lot de l’arbre de vie et de la Cité sainte » (Apocalypse 21 47 19). Malheur à nous si nous scandalisons les petits enfants ! Le temps est plus que jamais celui où l nous faut résister à « la mondanité », à la soumission « à l’esprit du siècle ». Notre Seigneur nous a montré le chemin: celui de la prière, du jeûne et de l’imploration de sa Miséricorde pour « l’Eglise militante » et l’aide de « l’Eglise triomphante » et de la « Reine des Cieux ».
Il est toujours possible de critiquer la forme pour s’éviter de réfléchir sur le fond. Je prends ce texte comme un cri de détresse d’un jeune totalement investi dans la défense de la vie et dans le rayonnement de la royauté de Notre Seigneur.
C’est vrai que la critique de la forme est facile et par contre, il ne faut pas omettre qu’il y a du courage pour se lever tout en apportant et/ou en recherchant des solutions au lieu de rester assis.
Il faut admettre, pour une, que les églises continuent à se vider faute d’une relève et/ou d’une attitude de qualité. Dans la recherche du dialogue entre les croyances, nos responsables oublient de mentionner régulièrement que c’est par le Sang du Christ que nous sommes appelés au salut comme le suggère Charles de Foucauld dans le baptême pour l’humanité…. C’est le Christ qui sauve le monde et prions l’Esprit Saint de nous éclairer pour avoir le courage de l’annoncer et surtout pour ceux qui refusent ou nient le Christ !
Il a raison, ce paroissien!
Notre argent, aux institutions et hommes vraiement catloliques.
Je signe des deux mains !
Je suis APS (animatrice en pastorale scolaire) et ni moi ni mes collègues « n’avons fait de pancarte Charlie « .
Que c’est réducteur . Venez cathechiser 1300 élèves avec 20h par semaine entourée de profs laicards et gauchistes et on en reparlera .
Oui il y a beaucoup à revoir dans nos diocèses mais ne mettez pas tout le monde dans le même panier. Tout n’est pas à jeter. Le bien ne fait pas de bruit je peux en témoigner, chaque semaine il se passe de belles choses, dans la cour, à l’abri d’une salle de classe, devant le coin prière , dans un couloir …..
Je pensais comme vous avant d’être APS : y a qu’à , faut qu’on, c’est simple.
Et si cela peut rassurer je suis baptisée, confirmée et je pratique en forme extra ordinaire tous les dimanches. Bien à vous et en UDP
Ce laïc a raison d’interpeller son évêque, le Droit Canon (des laïcs) lui en donne le droit.
Julie : « Animatrice en pastorale scolaire, 20 heures par semaine », vous êtes donc rémunérée par le diocèse, ceci explique peut- être vos réflexions ? Ces établissements étaient catholiques AVANT, posez-vous la question : comment se fait-il que nous ne puissions pas y enseigner la catéchèse avec plus de moyens et sans entraves ?
Si les évêques avaient combattu la mise sous contrat des établissements scolaires catholiques et ensuite imposé l’enseignement de l’Evangile nous n’en serions pas là ! Ils ont abandonné des pans entiers de leur mission, il est normal que ceux qui ont été lésé leur demandent des comptes.
Bravo! Tout est si clairement exposé,tout y est,prions le Saint-Esprit afin que cet évêque et ses confrères accèptent avec humilité de regarder la vérité en face.
Alors que le ministre général d l’Ordre des Capucins vint demander au saint-Padre-Pio de bénir le projet des nouvelles constitutions de l’Ordre, demandées à tous les Instituts religieux juste après la clôture du concile,ce dernier déclara : »vous êtes devenus fous à Rome,les postulants pensent-ils faire un cadeau à St-François en entrant dans l’Ordre,ne serait-ce pas St-François qui leur en fait un en les accueillant? »
Avant cela le saint capucin en 1965 avait déclaré: »Il faut mettre un terme à ce concile au plus vite! »
Ce saint et pauvre fils de St-François avait compris les dégâts que provoquerait Vatican II,nous pouvons constater aujourd’hui à ses fruits que ce concile n’avait aucune raison d’être convoqué,Jean XXIII pensait le clôturer le 8 décembre 1963,hélas il est mort trop tôt,Paul VI n’aurait jamais du le poursuivre.
Je souscris!
On croirait que Nicenor parle de nos diocèses, denier du culte en moins et nombreux autres abus en plus : -bénédiction de « remaries » avec autant de faste et de décor que pour un vrai mariage, orgue, cortège à l’entrée et à la sorte, robe blanche, riz, questions du prêtre…, etc…
-mais aussi absolutions collectives au temps de Pâques, jamais de confessions ni d’adorations
– prêtres qui ne disent ou n’assistent à la messe pas même une fois par an ….
-Enfants non catéchisés depuis 50 ans ou simplement amusés ???
Qui nous donnera le Christ ?
Pourrait-on savoir ce qu’en pensent Mgrs Barbarin, Pontier, Vingt-Trois et autres pères synodaux ?
il y a 30 ans,j’écrivais à mon évêque:
« vous êtes avant tout préoccupé par votre popularité terrestre, et vous avez surtout peur d’être traité de ringard ou de vieux con! »
c’était une vingtaine d’années après le Concile,et après « mai 68 »; cela n’a pas beaucoup changé depuis; je qualifie le clergé de « conciliaro-soixcentehuitard »,parce qu’il a tendance à justifier tout par tout,le contraire de tout,et surtout par n’importe quoi!
à l’époque,90% du clergé répondaient à cette définition;maintenant,ce pourcentage est descendu à 75%;il y a donc des progrès;il faut continuer à agir et à prier!
le propos de l’intervenant ne m’a pas surpris;il faut relire « les nouveaux prêtres » de Michel de Saint-Pierre
J’aurais pu écrire la même chose à l’ex-évêque de mon diocèse (Angoulême, vous comprendrez très vite…).
mais ce monsieur commet une grossière erreur , le destinataire de sa lettre n’est pas comptable de son salut car c’est un apostat qui a publiquement fait profession de la foi mahometane , il n’est plus rien pour l’2glise Catholique
Le laïc ne veut pas parler des jeunes hommes qui fuit le séminaire, c’est pour moi la question principale actuelle. Les séminaires sont vides, pourquoi les jeunes ne prennent-t-ils plus pour modèle de vie celle d’un évêque, d’un prêtre connu, de Saint Vincent de Paul, le père Popielousko , par exemples, et comment assurer le christianisme futur sans prêtre? on veut une société chrétienne sans prêtre, la prêtrise est devenu un sacrement inutile
Bien dit pour tout sauf que tous les diacres ne sont pas pareils mon mari est diacre permanent et quand il baptise et marie des couples il est très pointilleux sur le rituel et ne fera jamais d’impair.
Lisez SAINT NYLUS ,et priez pour ne pas entré en tentation car le malin est déchaîné,lisez Saint Nylus vous comprendrez.
Les cathos, les vrais, en ont gros sur la patate. Cette personne parle vrai et encore ne parle pas de tout et les exemples de démolition dans l’Eglise deviennent légion. Il y a un vrai gros ras le bol de ceux qui aiment leur Eglise et ne supportent plus qu’on passe son temps à la démolir dans tous les domaines.
Où sont passés les pasteurs de l’Eglise ceux qui devraient avoir charge des âmes et devraient en être comptables?
Chretiens mais bien pour les autres. Nous nous pouvons nous en passer
Merci Nicenor de mettre le doigt sur tout cela. Tous les catholiques pratiquants comprennent votre langage et on eu à souffrir ou souffrent encore d’un (ou de plusieurs!) points que vous soulevez. Ne nous reste qu’à prier pour que le Saint Esprit inspirent nos évêques.
Je constate dans la lettre et les commentaires qui suivent qu’il n’est nulle part fait référence à ce que nous croyons, quel est le fondement de notre foi. On enseignait autrefois un peu de théologie et on parlait de dogme;
Il semble que ce soit démodé… Demandez au fidèles qui sortent de l’église ce qu’est la messe. Beaucoup répondront que c’est un rassemblement. Oui, certes, mais autour du sacrifice non sanglant du Christ à son Père, pour racheter nos fautes. Pourquoi ne le dit-on pas aux enfants au catéchisme?
Est-on bien sûr de ce qu’on dit en récitant le Credo? En particulier celui de Nicée, qui précise de façon nette la nature – on disait substance – divine du Christ?
En effet, si ces vérités transcendantes ne sont pas clairement et explicitement affirmées, la foi chrétienne perd de sa nature et s’affadit au cours du temps. C’est ce qu’on observe, notamment pendant les « temps forts » pour enfants du KT (une manière de le dévaloriser par ce pauvre raccourci) et leurs parents, qui, au moins dans ma paroisse disparaissent les uns et les autres après la première communion. Il faudrait redorer le blason de la foi et ressusciter l’enthousiasme qui devrait la soutenir.
Michel