Les prêtres du diocèse d’Ajaccio sont réunis autour de leur évêque, Mgr Olivier de Germay, pour une retraite. Ce dernier a demandé à Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille, de venir nourrir spirituellement ses frères prêtres corses. Il a a été interrogé par Corse Matin. Extraits :
Vous êtes devenu un des spécialistes du dialogue interreligieux. Pourtant, il y a de plus en plus de violence entre les différentes religions…
Les violences interreligieuses existent et ont toujours existé. La grande question en France, c’est notre relation avec l’islam. Mais nous devons aider les musulmans à dépasser une crise interne qui est extrême. Nous pouvons les aider. Beaucoup de musulmans sont sous la pression d’imams venus de l’extérieur. Nous sommes dépositaires des textes des évangiles et notre rôle est de les faire partager, mais sans faire de prosélytisme. Notre action peut être double : dans un premier temps intervenir dans un volet politico-social et dans un deuxième temps par une réponse spirituelle.
N’y a-t-il pas une brèche laissée par les chrétiens dans laquelle s’engouffrent certaines personnes pour arriver à leurs fins ?
La sécularisation de la société n’a pas aidé, c’est une évidence. Tous les hommes sont habités d’un désir de Dieu.
Être un enfant de la Méditerranée vous a-t-il été bénéfique dans votre mission de dialogue interreligieux ?
Cela m’a aidé à ne pas être naïf. Il y a toujours eu des tensions autour de cette mer entre les différents peuples et les différentes religions. Mais cela nous a appris qu’une communion était possible puisque ma grand-mère me racontait que dans une même cour d’immeuble, en Algérie, vivaient des catholiques, des juifs et des musulmans.
Un vivre ensemble qui peut être favorisé par la présence dans le Coran de Jésus et de Marie ?
Cela peut faciliter le dialogue, mais il ne faut pas perdre de vue que nous n’avons pas, pour Jésus, la même façon de Le percevoir. Marie, elle peut être un vecteur très important pour les relations entre catholiques et musulmans. D’abord, c’est une femme. Il y a dans la dimension mariale quelque chose qui peut nous rassembler.
L’actualité, c’est aussi la croix enlevée sur la statue de Jean-Paul II, le christianisme semble être la cible de toutes les associations laïcardes ?
C’est très dommage et scandaleux, d’autant qu’elles ne s’attaquent qu’à des symboles chrétiens. C’est ridicule, mais il est très difficile de lutter contre, tant nous faisons face à des lobbies qui sont très puissants.
N’est-ce pas dû aussi à un affaiblissement du sentiment d’appartenance à la chrétienté ?
Nous devons faire le deuil de cette chrétienté qui régulait la vie sociale. Il ne faut pas être nostalgique de ce passé mais plutôt se concentrer sur ce qui naît, ce qui pousse. Et notre regard doit se porter sur les jeunes de 18 à 30 ans. Ils profitent des années de césure, des services civiques pour trouver le sens de leur vie. Ils se tournent tous de manière systématique dans le service humanitaire, le caritatif. Dans cette société qui va de plus en plus vite, qui zappe, il y a beaucoup de soif, de besoin d’intériorité. Cela passe pour certains par les services aux plus pauvres.
Voilà un discours qui va dynamiser les prêtres corses. Quelle misère!
Prétendre qu’il y aurait un “présence dans le Coran de Jésus et de Marie” est un mensonge scandaleux !
En effet, le Jésus et la Marie du Coran n’ont rien à voir avec les nôtres …
Quelle tristesse ! Quelle désolation ! Seigneur, venez vite !
Le caritatif semble être l’alpha et l’oméga de la religiosité. Cela va du téléthon aux ong, en passant par les restos du coeur. D’un point de vue religieux, c’est un peu court. La chouinerie est éminemment suspecte, et passible de narcissisme et de sentimentalisme vulgaire, si elle n’est pas nettoyée par une vision métaphysique. On voit, dans cet entretien, d’où vient la faiblesse du christianisme, qui, non seulement s’est résigné à toute espèce d’influence, mais se rabat vers ce qui est, de toute évidence, le socle idéologique du libéralisme transnational actuel : l’humanitarisme larmoyant, qui est sommé de remplacer la vigueur mystique d’autrefois.
On n’a que ce qu’on mérite.
Finalement, souscrire aux associations caritatives, c’est la déclinaison moderne de l’achat d’indulgences.
Bien dit !
Encore un qui croit au petit Jésus russe! depuis 1400 ans l’islam tue et continuera de tuer . Ce curé a-t-il entendu les prêtres d’Egypte, de Syrie, d’Irak ?combien de musulmans a -t-il converti ? L’islam doit être expulsée d’Europe!Ce curé a t-il étudié l’histoire! tous nos ancêtres se sont battu contre les mahométans et notre devoir c’est de continuer, mais pour bcela il faut changer de clergé!
c’est curieux il faut toujours faire le deuil de cette chrétienté. Non 3 fois non. Nous l’avons en héritage, nous devons le garder et le faire prospérer. Puis pas de prosélytisme, toujours les mêmes âneries, “une lampe n’est pas faite pour être cachée sous le boisseau” apparemment si chez certains de nos évêques
Non et non! Il ne faut absolument pas “faire le deuil de cette chrétienté qui régulait la vie sociale” et ce n’est absolument pas par “nostalgie de ce passé”, comme le pense cet évêque tombé dans l’erreur.
Il faut au contraire, rester attaché avec amour à la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ, une doctrine qui a été clairement et infailliblement exposée par le pape Pie XI dans son encyclique “Quas Primas” en 1925.
La Royauté sociale du Christ est une réalité éternelle: valable pour le passé, pour aujourd’hui et pour le futur.
Cela est clairement exprimé dans le Notre Père: “…Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel…”
C’est OK Jėsus Christ ROI
Non,ne faisons pas le deuil de la chrétienté.
Nous pouvons contribuer à la reconstruire.
Quant à toucher les musulmans par la Vierge Marie, attention, cette religion n’a rien à voir avec la foi chrétienne.
Jésus, Marie dans l’islam n’ont de commun avec l’Évangile que le nom.
Pas si sûr.
Demandez d’abord à des musulmans convertis au catholicisme, ce qu’ils en pensent.
Demandez aussi à Cheyenne Caron.
Désespérant.
Les lumières du père Boulad, un envoyé de Dieu:
https://www.youtube.com/watch?v=kukeX4kkHxE
Nier la divinité du Christ c’est être ennemi du Christ
c’est offenser Marie mère du Seigneur d’autant que le Coran affirme que la naissance, plutôt la conception de Jésus est particulière à lui à l’inverse de celle des hommes ! Alors pourquoi nient ils la divinité de Jésus ?
A quoi bon un dialogue avec des gens qui disent qu’il n’est pas convenable que Dieu ait un fils ! Et que ce Jésus fils de Marie, ce n’est pas possible que les témoins avaient affirmé qu’il fût mort sur la Croix, encore un verset du Coran !
A nous Chrétiens de relever la tête et de donner du courage à nos évêques !
Il y a quelques années, en Turquie, alors que nous visitions l’église St-Sauveur à Istanbul, notre guide turc expliquait les scènes de la vie chrétienne sur les murs de mosaïque. C’est avec une dérision certaine qu’il a mentionné la virginité de Marie … propos approuvé par mes compagnons de voyage !
Quand serons nous debarrasses de ces gauchos soixanthuitards ? Qui a choisi de tels évéques ? Mgrs Aillet et Rey remontez leur donc les bretelles !
“mieux vaut Léotard que jamais” (ce Léotard, existe, pas très loin, sur la cote – “o ouvert” pour prononcer “cote” – et lui aussi, comme les trois quarts des évêques actuels était une espèce de catho-béat. On a vu les résultats……
Mieux vaut Léotard que jamais…. mais il est déjà un peu tard : “il est minuit, Docteur Schwzeitzer”, et c’est ce que l’on aurait envie de répondre à cet évêque qui aurait dû…. se réveiller plus tôt en suivant par exemple, les recommandations de Monsieur l’abbé Pagès et de Monsieur l’abbé Zanotti, lesquels sont “interdits de séjour” pour l’épiscopat français.
Pourvu qu’il ne soit pas trop tard…..sinon, ce sera “Soumission” !
Que le premier cité s’occupe d’abord de ses prêtres pédophiles qu’il couvre, monsieur le “Borquin”!
quel désordre dans notre Sainte Eglise, relisons les messages de la Sallette, Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist. Ils sont beaux les fruits du Concile!
faire le deuil de cette chrétienté qui régulait la vie sociale
Surement pas ! C’est tout ce qu’attendent les anticléricaux qui veulent déchristianiser notre pays. C’est du révisionnisme.
La religion catholique doit s’assumer, elle, sa foi et son histoire, ses origines, son institution.
Depuis presque 2 000 ans, est le principal repère philosophique, spirituel, culurel de ce pays.
Il ne nous appartient pas de tirer un trait là-dessus !
Su ce sujet, les autres religions sont bien plus actives.
La charitė çà existe encore ? Et de tous bords.