Le site fsspx.news en parle: le samedi 7 avril 2018, un symposium intitulé “Église où vas-tu ?” se tiendra à Rome. Avec la participation de prélats (cardinaux et évêques), cette “réunion entend proposer un bilan critique de la vie de l’Eglise depuis le début de l’actuel pontificat qui est entré dans sa sixième année, ce 13 mars 2018.”
Bref, une démarche qui fait suite aux différentes initiatives qui ont eu lieu depuis 2014, allant des ouvrages collectifs de cardinaux à la Correctio Filialis en passant par les dubia de 2016. Ce symposium sera donc à suivre attentivement, car il proposera à l’Église et au monde une “declaratio ou profession de foi concise sur les principaux points de la foi et de la morale catholiques les plus contestés aujourd’hui.”
Elle est organisée par un collectif italien « Les amis du cardinal Carlo Caffarra », en référence au prélat défunt qui fut l’un des signataires des fameux dubia implorant le pape de faire la clarté sur les points les plus controversés de l’exhortation Amoris lætitia, restés sans réponse à ce jour.
Le but de ce symposium – qui se place sous le patronage spirituel du cardinal Henry Newmann – est de proposer une définition claire de la fonction du magistère suprême dans l’Eglise, ainsi que de marquer les limites de l’autorité du pape et des évêques.
D’ores et déjà, le cardinal Francis Arinze, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements aujourd’hui dirigée par le cardinal Robert Sarah, et le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong-Kong, ont confirmé leur venue : d’autres hauts prélats, dont les noms seront dévoilés d’ici peu, ont assuré les organisateurs de leur présence.
La réunion devrait s’achever – selon ce que rapporte le vaticaniste Sandro Magister – par la lecture d’une declaratio ou profession de foi concise sur les principaux points de la foi et de la morale catholiques les plus contestés aujourd’hui.
Cette declaratio ne sera pas signée par quelques prélats comme les dubia des cardinaux Brandmüller, Burke, Caffarra et Meisner, mais proposée à l’Eglise et au monde comme l’écho fidèle du sensus fidei des baptisés. Puisse-t-elle être reçue avec attention par le Successeur de Pierre dont le silence face aux dubia cause un trouble sans cesse grandissant.
Source : Settimo Cielo – FSSPX.Actualités – 21/03/2018
Il vaut mieux lire l’annonce qu’en fait Roberto de Mattei dans son hebdomadaire.
De toute façon, si c’est un symposium qui en succède à d’autre, on perd son temps.
Vive le pape quand même. Il porte une analyse très juste sur les causes de l’inefficacité de l’évangélisation dans le vieux monde notamment. Et celle-ci dérange profondément les comportements cléricalistes d’autant moins acceptés que la liberté à désormais gagné la société, contre la résistance de l’Église d’ailleurs, et que les affaires de moeurs, dénoncées ou moins connues, ont entaché durablement la crédibilité des ministres du culte.
Vous êtes esclave ……mais vous l’ignorez ! C’est pire et pathétique !
Pire encore vous prétendez , répétant les mantras et le prêt à penser médiatique , que cet esclavage c’est la liberté ……
De toute évidence vous ne savez pas ce qu’est la liberté que vous semblez confondre avec le libéralisme qui est une doctrine ( un “prêt à penser” qui par définition empêche de penser ) fondée sur quelques axiomes ou affirmations discutables mais indiscutées .
Le ponpon ou la cerise …..sur le chapeau ou sur votre gateau indigeste , c’est le couplet ( révélateur ) sur “les affaires de moeurs” qui auraient “entaché durablement la crédibilité des ministres du culte” !
Vous avouez donc clairement ce qu’on avait déjà compris , que la mousse faite ou le vacarme orchestré autour de quelques affaires “dénoncées” ou “moins connues” ( vous auriez pu dire supposées ) était destiné à affecter la crédibilité des ministres du culte .
Ceci dit , trêve de plaisanterie , pourriez vous nous faire part de votre analyse “très juste” des causes de “l’inefficacité de l’évangélisation dans le vieux monde” vous qui applaudissez à 4 mains “l’analyse très juste” du pape actuel ? Car pour l’instant c’est un peu court comme contribution .
Le “vieux monde” comme vous dites si bien , apparemment sans comprendre ce que vous dites , ne peut être qu’imperméable à la Bonne Nouvelle qui ne passe pas en tant que le “vieux monde” est “vieux” et se complait dans sa vieillesse vouée à la mort comme un vieillard narcissique et égocentrique .
Vous oubliez de dire ….., la mémoire vous joue des tours , que ce “vieux monde” avait été sérieusement secoué , ébranlé et …..rajeunit par un Jean-Paul 2 qui avait inventé les Journées Mondiales de la Jeunesse et avec quel succès .
Vous oubliez , encore c’est curieux , de dire que la contre évangélisation fait un bruit “d’enfer” et impose sa loi par le fer et par l’argent , la propagande continue et le mensonge , depuis au moins 2 siècles et ce de plus en plus
L’Eglise a mis 1 siècle à se débarrasser de l’hérésie arienne.
Nous sommes un demi-siècle siècle après le délire Vatican II. La résistance à l’intérieur de l’Eglise a commencé.
C’est bon signe.
L’Espagne wisigothique n’est passée de l’arianisme au catholicisme qu’au 6e-7e siècle OFFICIELLEMENT avec la conversion de Léovigilde ou de Récarède ( ? ) sous l’influence de Léandre et d’Isidore de Séville , évêques de Séville successivement ……
L’arianisme n’est pas mort ……
Ce symposium est le bienvenu.
Saluons le courage de ceux qui l’organisent et des religieux de haut rang qui s’y associent.
Car le feu est bel et bien à la maison…avec le consentement du “pasteur des brebis”.
C’est une bonne nouvelle. J’attends avec impatience ce symposium et sa déclaration finale. Il me semble qu’un réveil est en cours dans notre Église catholique.
Et je profite de cette occasion pour remercier Riposte catholique de nous tenir informés de la vie de notre Église catholique et de le faire avec sagesse, dans la charité et la vérité, avec la prudence nécessaire à cet office médiatique. Je regrette parfois la teneur ” scandaleuse” de certains commentaires dénués de vérité autant que de charité. Ce n’est pas servir notre Seigneur Jésus et son Église catholique, c’est se servir de lui pour assouvir des rancunes recuites. Peut-être ai-je aussi tenu de tels propos ? Pardon. Mais il est nécessaire que nous soyons informés de la vie de notre Église catholique. Avec toute la prudence, toute la charité, exprimée plus haut dans ce message.
Bon dimanche dans la paix et la joie de notre Seigneur Jésus.
Ô Seigneur notre Dieu pour l’amour que Vous avez pour Votre sainte Église, que ce symposium porte les fruits que des millions de catholiques voudraient pouvoir savourer… Malgré le rien que je suis, je voudrais demander à la Très Sainte Vierge Marie, à Saint Joseph et à Saint Pierre de bénir et guider les membres qui se réuniront et de les unir dans un même but: le rayonnement de la Sainte foi Catholique Apostolique Romaine et la Gloire de la Très Sainte Trinité. Amen.
Vive le pape quand même. Il porte une analyse très juste sur les causes de l’inefficacité de l’évangélisation dans le vieux monde notamment. Et celle-ci dérange profondément les comportements cléricalistes d’autant moins acceptés que la liberté à désormais gagné la société, contre la résistance de l’Église d’ailleurs, et que les affaires de moeurs, dénoncées ou moins connues, ont entaché durablement la crédibilité des ministres du culte.
Pas compris votre message.
Voulez-vous prétendre qu’à part M. J. Bergoglio tous les clercs sont des pourris ?
Si ses analyses étaient si justes que ça…
Au lieu de nous dire pourquoi l’évangélisation ne marche pas, il serait mieux inspiré d’en mettre en place une de sa fabrication qui fonctionne.
Or, ce qui se passe, c’est le contraire : il fabrique du désarroi comme à plaisir.
Un bilan est toujours utile en autant que chacun y mette du sien dans l’honnêteté de son coeur sans chercher à vouloir tout écraser au nom de son savoir.
Prions l’Esprit Saint de les éclairer dans la volonté de Dieu + + +
Je comprends que le pape François déstabilise certaines personnes. Par la simplicité de sa mise et de son langage, il supprime une partie du décor qui enveloppait la papauté. Mais qu’est-ce que notre foi si elle tient au port d’un rochet ou à des homélies lues ?