Des prêtres, des universitaires et des intellectuels catholiques viennent de lancer un appel public aux cardinaux pour qu’ils obtiennent du Saint Père qu’il s’en tienne à la doctrine catholique authentique sur la peine de mort. Cet appel a été rendu public le 15 août dans le magazine très réputé aux États-Unis First Things. Le site catholique étatsunien Life Site News a publié la liste complète des signataires au 15 août. Voici le texte de cette lettre ouverte.
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Le pape François a révisé le Catéchisme de l’Église catholique pour y écrire : « La peine de mort est inadmissible parce qu’elle porte atteinte à l’inviolabilité et à la dignité de la personne. » Cette déclaration a été comprise par beaucoup, à la fois dans et hors de l’Eglise, comme enseignant que la peine capitale est intrinsèquement immorale et donc toujours illicite, même en principe.
Bien qu’aucun catholique ne soit obligé de soutenir l’application de la peine de mort dans la pratique (et que tous les soussignés ne soutiennent pas son utilisation), enseigner que la peine capitale est toujours et intrinsèquement un mal contredirait l’Écriture. Que la peine de mort puisse être un moyen légitime d’assurer la justice rétributive est affirmé par Genèse 9,6 et de nombreux autres textes bibliques, et l’Église soutient que l’Écriture ne peut pas enseigner l’erreur morale. La légitimité de principe de la peine capitale est également l’enseignement constant du Magistère depuis deux millénaires. Contester les Écritures et la Tradition sur ce point mettrait en doute la crédibilité du magistère en général.
Préoccupés par cette situation extrêmement scandaleuse, nous souhaitons exercer le droit affirmé par le Canon 212 du Code de droit canonique : « Les fidèles sont libres de faire connaître aux pasteurs de l’Église leurs besoins, notamment spirituels, et leurs désirs. Selon les connaissances, les compétences et le prestige qu’ils possèdent, ils ont le droit et même parfois le devoir de manifester leur opinion aux pasteurs sacrés sur des questions qui concernent le bien de l’Église et de faire connaître leur opinion aux autres fidèles chrétiens, sans préjudice de l’intégrité de la foi et de la morale, avec respect envers leurs pasteurs et attentif à l’avantage commun et à la dignité des personnes. »
Nous sommes également guidés par l’enseignement de saint Thomas d’Aquin, qui déclare : « Si la foi était en danger, un sujet devrait réprimander son prélat même publiquement. Par conséquent, Paul, qui était le sujet de Pierre, le réprimanda en public, à cause du danger imminent de scandale concernant la foi, et, comme le dit Augustin à propos de Galates 2,11, “Pierre a donné un exemple aux supérieurs : chaque fois qu’ils s’écartent du droit chemin, ils ne doivent pas dédaigner d’être réprimandés par leurs sujets”. » (Summa Theologiae, partie IIa-IIæ, question 33, article 4, ad 2)
Par conséquent, nous, soussignés, émettons l’appel suivant :
À leurs Éminences, les Cardinaux de la Sainte Église Romaine,
Puisqu’il s’agit d’une vérité contenue dans la Parole de Dieu et enseignée par le Magistère ordinaire et universel de l’Église catholique, que les criminels peuvent légalement être mis à mort par le pouvoir civil lorsque cela est nécessaire pour préserver l’ordre dans la société civile, et puisque l’actuel pontife romain a plus d’une fois manifesté publiquement son refus d’enseigner cette doctrine, et a plutôt apporté une grande confusion à l’Église en semblant la contredire et en insérant dans le Catéchisme de l’Église catholique un paragraphe qui conduira (et est déjà en train de conduire) beaucoup de gens, croyants et non-croyants, à supposer que l’Église considère, contrairement à la Parole de Dieu, que la peine capitale est intrinsèquement mauvaise, nous demandons par la présente à vos Éminences d’aviser Sa Sainteté que c’est son devoir de mettre fin à ce scandale, de retirer ce paragraphe du Catéchisme et d’enseigner la Parole de Dieu non adultérée ; et nous nous aventurons à affirmer notre conviction que cette mission est pour vous un devoir vous liant sérieusement devant Dieu et devant l’Église.
Il est vrai que Moïse sous les ordres du Très Haut a puni de la peine capitale un sujet qui avait transgressé le jour saint
On lit cela dans les Écritures !
C’est une honte de s’en prendre ainsi à pape alors qu’il a le courage de dire que la peine de mort est immorale. Occupons d’abord du fleau de la pédophilie dans l’église !
Immoralité ? Les victimes de Marc Dutroux ou de Michel Fourniret apprécieront !
@ Gaspar qui dit « C’est une honte de s’en prendre ainsi au pape alors qu’il a le courage de dire que la peine de mort est immorale. Occupons d’abord du fléau de la pédophilie dans l’église ! »
La destruction total de Sodome et Gomorrhe est la peine de mort maximal décrétée par Dieu lui même. Cette destruction a été décrétée sur quel sujet ? l’homosexualité et tous les autres péchés dont la pédophilie n’est qu’une des conséquences et dont Sodome s’en était rendu coupable. Les deux sujets sont dont évoqués en même temps. Il faut fuir le péché sous toutes ses formes ! voilà ce que l’Église doit proclamer haut et fort, quitte à se faire des ennemis dans le monde. L’Église ne doit pas coopérer sur ces sujets avec le monde, comme cela semble vouloir être le cas pour les divorcés remariés qui sont absouts sans repentir, pour la communion pour tous pour les pécheurs publiques (avortement par exemple). Il est même carrément scandaleux d’inviter le Père jésuite James Martin, grand chantre de l’homosexualité devant l’Éternel, qui sera un intervenant de choix à Dublin pour l’année de la famille, pour dire quoi ? Que le pape, laisse faire une telle abomination en plein jour est scandaleux ! un cardinal belge s’est même proposé de bénir les unions homosexuel sans que le pape ne lève le petit doigt. Je ne parle pas des évêques allemands qui poussent cet agenda de toutes leurs forces. Le pape doit sévir avec force et nettoyer toute cette saleté en commençant par son entourage en limogeant tous ces évêques et cardinaux qui soutiennent cette idéologie. le pape les connait tous. En aura-t-il vraiment le courage de le faire ?
Le pape François n’a pas l’intention de faire ce que vous demandez puisqu’il est lui même l’instigateur de toute cette abomination et que ceux que vous dénoncez sont ses amis ou proches de lui.
Ouvrons les yeux et regardons cette triste réalité en face.
Bravo Pietro
Le monstre cher Monsieur c’est vous. Vos idées contraires à l’idéal évangélique sont un blasphème pour notre Seigneur…. relisez donc le passage de Sodome et Gomorrhe et méditez avec intelligence sur le vrai péché dont ce sont rendu coupable les habitants….
Votre haine de l’autre et de la différence est bien plus coupable que les créatures de Dieu qui veulent vivre dans la paix et l’amour ce qu’ils ont reçu, ne vous en déplaise, du Seigneur.
Je vous souhaite plus de discernement , de paix avec vous même et les autres et d’indulgence et d’amour pour celles et ceux qui comme vous sont à l’image de Dieu…
Vivons la »fratrie universelle »; partageons équitablement cette courte vie que nous offre le Ciel; accueillons-nous et acceptons-nous; aimons-nous franchement les uns les autres; pardonnons-nous et réconcilions-nous; oublions le passé et allons de l’avant; en agissant ainsi, l’expression »peine de mort » n’aura plus aucune raison d’être dans notre vocabulaire.
Jean-Paul II était un roc et c’est précisément un roc qu’il offert aux catholiques à travers le catéchisme de l’Eglise. Hélas, en modifiant un article de celui-ci, le pape François ouvre une boîte de pandore et fait comprendre à la face du monde qu’on peut relativiser ce livre, changer son contenu. Aujourd’hui la peine de mort et demain… En déforçant le catéchisme, en le rendant quelque part liquide, je crois que le pape actuel ne fait qu’ajouter de la confusion à la confusion et cela au grand dam de ceux qui, à bon droit, aspirent à une doctrine solide. jpsnyers.blogspot.com
tu ne réclameras pas la mort de ton prochain. Je suis le Seigneur. Lévite 19,16
Dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là.Et toi, que dis tu ?…
« Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Jean 8 4-7
Lors de la messe célébrée hier en fin d’après-midi (heure de Paris) dans le Trans World Dome de Saint Louis, Jean-Paul II a mis la peine de mort presque sur le même plan que l’avortement, l’euthanasie et le suicide assisté. « La nouvelle évangélisation, a affirmé le Pape dans son homélie, a besoin de disciples du Christ qui soient inconditionnellement engagés dans la défense de la vie. (…) La dignité ne doit jamais être niée même pour celui qui a fait le mal. La société moderne a des moyens de se protéger sans nier, de manière définitive au criminel, la possibilité de se repentir. Je renouvelle l’appel lancé le jour de Noël afin qu’un consensus mette fin à la peine de mort qui est à la fois cruelle et non nécessaire. » La version italienne de ce discours, distribuée par le Vatican, allait plus loin que le texte anglais prononcé par Jean-Paul II puisqu’elle disait : « afin que l’on décide d’abolir la peine de mort », à la place de : « afin qu’un consensus mette fin à la peine de mort ». GOUBERT Guillaume , le 28/01/1999
Lorsque l’on a arrêté Jésus, saint Pierre a coupé l’oreille d’un soldat avec son épée. Jésus lui avait donc permis d’avoir une épée. Était-ce pour couper des oreilles?
En Galilée, l’utilisation de l’épée faisait partie de l’éducation des garçons, les routes étant peu sures
« Je joins ma voix à celle du Conseil de l’Europe en demandant que le droit le plus fondamental, le droit à la vie pour toute personne, soit reconnu dans tout l’espace européen et que soit abolie la peine de mort », a déclaré hier Jean-Paul II en recevant au Vatican le bureau de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Ces propos, tenus dans un discours où le Pape a aussi évoqué le Kosovo, constituent un nouvel engagement personnel du Pape pour l’abolition de la peine de mort, sujet sur lequel il s’est déjà exprimé de manière forte, en particulier dans son message du jour de Noël et, le 27 janvier, pendant sa visite à Saint Louis (Etats-Unis).
La Croix , le 30/03/1999
Ce soir, au Colisée, aura lieu une manifestation qui s’insère dans la campagne mondiale en faveur d’un moratoire sur la peine de mort. Le grand Jubilé constitue une occasion privilégiée pour promouvoir dans le monde des formes toujours plus mûres de respect de la vie et de la dignité de chaque personne. Je renouvelle donc mon appel à tous les responsables, afin que l’on parvienne à un consensus international pour l’abolition de la peine de mort, à partir du moment où « les cas d’absolue nécessité de supprimer le coupable sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistant » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n. 2267).
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/angelus/1999/documents/hf_jp-ii_ang_19991212.html
Comment une institution qui se dit chrétienne pourrait-elle oser défendre la peine de mort? la peine de mort n’est pas une peine, puisqu’elle ne donne pas au coupable le temps de se repentir et de se racheter. Pis encore pour un croyant: si un responsable de l’Eglise ordonne la mort d’un grand criminel, il le précipite directement en enfer! Il s’arroge ainsi le droit de prendre la place de Dieu en abrégeant la vie corporelle dont la fin ne devrait dépendre que de Dieu: c’est effrayant! La peine de mort réelle est un mauvais châtiment que la société humaine a inventé pour se débarrasser des congénères qu’elle se reconnaît incapable de rendre meilleurs. Dans la Bible, Dieu ne tue pas l’archétype du meurtrier, Caïn, mais il lui laisse le temps de sa vie pour se repentir. La Bible déclare aussi que celui qui tue par l’épée périra par l’épée; celui qui verse le sang de l’homme par l’homme aura son sang versé. La tradition rabbinique (les catholiques feraient bien d’étudier un peu le Talmud, cela les aiderait à mieux comprendre Jésus) interprète les peines de mort des textes bibliques comme des peines de mort célestes, spirituelles; de même les catholiques parlent de péché mortel, mortel pour l’âme, non pour le corps. Le jugement définitif appartient à Dieu seul. La société doit punir les coupables et les empêcher de nuire à nouveau, mais non les tuer, car tuer un homme est une offense à l’image de Dieu qui est en lui. Légitimer la peine de mort réelle aboutit à légitimer le meurtre de tous ceux qui nous encombrent : les fœtus non désireux ou mal formés, les vieillards, les grands malades incurables, les fous.
Trois choses m’importent, le reste n’est que littérature :
– les prêtres sont prêtres pour l’éternité, pas seulement sur la terre. Que se passera-t’il pour eux au moment du passage vers le paradis ? Prions pour eux.
– Les prêtres ne sont pas nombreux à être pédophiles. Pas plus que dans l’Education Nationale ou dans les mouvements de jeunes. Mais nombreux sont les homosexuels. Homos, hétéros, bis, qu’importe, ils se servent de leur situation d’autorité. Cela n’est pas supportable. Prions pour les victimes.
– L’Eglise sera forcément éclaboussée par ces crimes. Sodome et Gomorrhe appartiennent au passé et l’Eglise s’en est remise. Aujourd’hui ce sera plus difficile sans doute : le diable est davantage à la manœuvre. Prions pour l’Eglise.
Maintenant, que le Pape nous demande de jeûner et de prier… Je veux bien, mais qu’il fasse d’abord le ménage !