“Antoine apparaît dès les premières minutes de l’émission. Sur un double trucage. L’un visuel, l’autre sonore. Quelques instants plus tôt, on est dans le local de l’organisation. Avec, en fond sonore, le brouhaha des militants réunis dans ce sous-sol. Et voilà, dit Mathieu Maye – dont, en prime, ce n’est pas la voix ! – que « Antoine m’aborde ». En regardant l’émission, on a l’impression qu’ils sortent pour parler en tête-à-tête. D’ailleurs, on entend toujours, magie de la bande son, le brouhaha de la cave. Or à gauche d’Antoine, il y a une fenêtre. Où est-on ? Mystère. Mais on n’est ni dans le local de Dies Irae, ni devant celui-ci. Il se « confie » donc à lui ailleurs. Alors pourquoi cette mise en scène ? Parce qu’il lui parle en aparté ? Et qu’un aparté, loin de la base militante, loin aussi des dirigeants de l’organisation, est moins probant qu’une discussion sur fond de réunion « clandestine » ?
Cet Antoine, présenté comme un « ingénieur en génie civil », Minute l’a identifié malgré son visage flouté. Et il ne se prénomme pas Antoine… Son vrai prénom est Florent. Nous lui aurions volontiers demandé s’il avait vraiment obtenu un diplôme d’ingénieur mais, malgré nos appels et nos courriers électroniques – ainsi que des tentatives pour le joindre via sa famille –, il ne s’était pas manifesté lundi soir.
Dommage. Car Antoine/Florent est un élément clef du sujet de Mathieu Maye, lequel le présente comme « un des cadres fondateurs de Dies Irae », ce qu’il n’a jamais été. Florent est resté à Dies Irae environ sept mois. A peine plus que la durée de l’infiltration de Mathieu Maye. Quand il y est arrivé, le mouvement existait déjà. Il n’en est donc pas un fondateur. Et il n’y a jamais eu la moindre responsabilité. Et la dernière fois qu’il est apparu à une réunion du mouvement, c’est le 23 mai 2009. La date est importante. C’est celle de la « journée de formation-cohésion » de Dies Irae, qui est devenue, dans l’émission, une sorte d’entraînement paramilitaire – alors que ce n’était rien d’autre qu’une journée pour scouts attardés. Après ce 23 mai 2009, Florent a disparu. Mathieu Maye aussi. Le second parce qu’il avait fini son sale boulot, le premier parce qu’il avait… changé d’idées politiques ! Radicalement ! Après mûre réflexion, il était devenu « antifasciste » ! « Antifa » comme disent les gauchistes.
Il n’est certes pas interdit de changer d’avis. Mais son brusque revirement relativise, et pas qu’un peu, le « reportage » de Mathieu Maye. Dans Les Infiltrés, Antoine alias Florent est celui par qui le scandale arrive. Celui qui demande à l’infiltré s’il a lu Les Cahiers de Turner : « On s’est inspirés de pas mal de bouquins pour créer ça [Dies Irae, Ndlr]. » Puis il explique : « C’est un bouquin que tu peux télécharger sur Internet. Ça raconte en fait l’histoire d’un groupe de combattants américains qui se sont battus contre l’Etat américain. Et qui ont gagné finalement… Et puis voilà… On peut voir pas mal de choses qui peuvent être appliquées complètement… »”
Les Cahiers de Turner dont “Les Infiltrés” ont “oublié” de nous préciser qu’il s’agissait d’un brûlot radicalement anti-chrétiens. On apprend aussi dans Minute (site) de demain que la petite amie de ce Florent milite au NPA…
En arriver à de telles manipulations afin de faire passer les catholiques attachés à la forme extraordinaire du rite romain pour des nazis, c’est reconnaître qu’on a rien – ou presque – pour appuyer une thèse grossière et erronée.
Arthur Leroy
continuez de fouillé et tenez nous au courant, parce que franchement, des nazillons comme ceux présentés dans le reportage, je n’en ai jamais rencontré dans ma vie de foi; certes je ne vis pas dans le cercle catholique traditionaliste, j’ ai appris le grec biblique, mais jamais le latin (pas mal pour un catho, non?…) mais étant simple laïc, j’avoue que tout cela me perturbe et m’étonne vraiment;
diffusez, diffusez, et surtout donnez nous de vrais infos sur ces histoires; sont-elles vraies ou totalement inventées?
Ces Infiltrés ont vraiment trompés tout le monde ! Leurs investigations pourries ne sont que des torchons orchestrés par des journaleux de bas étage qui ne sont qu’à la recherche que du scandale et qui n’ont eu que pour but : diffamer le Bon Pasteur et à travers lui le Pape ! Il ne faut pas les lâcher et leur préparer une Riposte des plus cinglantes !