On remerciera le journal Présent du 10 octobre dernier de nous avoir donné un écho sur une enquête effectuée auprès des catholiques américains. Les résultats semblent (peu) édifiants ! Ainsi apprend-t-on que, parmi les 19 % des catholiques américains qui se déclarent « très engagés » dans leur foi, deux tiers estiment que l’on peut être en désaccord avec l’enseignement magistériel de l’Église (à titre d’exemples : admission de l’avortement, de la contraception, du sacerdoce féminin, etc.) et demeurer « un bon catholique ». Certes, les enquêtes sont ce qu’elles sont, mais elles peuvent traduire ce relativisme prégnant chez bon nombre de catholiques.
L’Église des États-Unis connaît, depuis 10 ans un renouveau, la célébration des messes selon la forme dite “extraordinaire” se multiplie, etc. Certaines crises (notamment les affaires de pédophilie) semblent surmontées. Mais il semble que le catholique de « base », ne soit pas encore touché par cet important mouvement de rénovation du Catholicisme américain (je renvoie à mon excellent confrère Daniel Hamiche et à son blogue Americatho).
Sous un angle plus positif, cela signifie qu’il ne faut pas se décourager et que ce mouvement de renouveau n’a pas encore atteint tous les esprits. On sait que, dans l’Église, le travail se fait dans chaque âme. Un sain(t) mouvement de rénovation mettra forcément beaucoup de temps. On conclura avec Christian Daisug : « Vénérable Fulton Sheen, priez pour l’Amérique. »
Les choses bougent aux USA et Canada. Le creux de la vague est derrière nous. Amitiés.